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LETTRES A LIRE
Cette page contiendra des lettres de personnalités célèbres. Ces lettres ne sont pas diffusées dans tous les quotidiens nationaux ou internationaux et qui méritent d’être lues car elles véhiculent des messages d’une grande importance.
Bonne lecture !
10 Réponses à “LETTRES A LIRE”
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tres encouragent pour cette initiatives tres riche pour faire aider les gens de bejaia pour ce blog que je trouve tres riche
je te souhaite une tres grande reussite rabah ton blog que je visite chaque jour bonne chance
abdelkrim Kheloufi
Merci beaucoup Abdelkrim
C’est très encourageant. J’espère que les jeunes de Bejaia profiteront de tous ces écrits pour approfondir leurs recherches et surtout mieux connaître la grandeur de leur ville.
je te souhaite du courage et santé pour pouvoire appliquer sa dans un pays comme celui-ci
merci
De L’histoire de ma ville à l’histoire de mon pays.
si j’ai l’honneur de vous dire que je suis ni journaliste, ni Historien, mais l’histoire m’intéresse et me sert de retrouver mon chemin, qui es celui de mon identité. Malheureusement ceux qui sont chargés de nous faire connaitre l’histoire de ce grand pays qui es le notre, ont travesti les réels faits, pour nous traduire l’image de ceux qui ont voulu être l’histoire.
Aujourd’hui, il est de mon devoir d’écrire ces quelques lignes de cette histoire (caractère Inédit) pour ceux qui veulent avoir un aperçu général sur ce qui est dit et appris sur l’émir Abdelkader “le fondateur de l’Etat Algérien” dit-on.
A tout lecteur curieux :
lettre de l’émir Abdelkader destinée à Louis-Philippe (Roi des Français).
Je t’ai déjà écrit deux fois pour t’ouvrir ton coeur. Tu ne m’a pas répondu. Mes lettres ont été interceptées sans doute, car tu es trop bienveillant pour ne m’avoir fait connaître tes véritables dispositions à mon égard ; puisse une dernière tentative avoir plus de succès ! puisse l’exposé de ce qui se passe en Afrique y attirer ton attention et ammener enfin un système propre à faire le bonheur des populations que dieu a confiées à notre commune sollicitude. La conduite de tes lieutnants est injuste à mon égard et je ne peux supposer encore qu’elle soit connu de toi, tant j’ai confiance en ta justice.
On tâche de te faire croire que je suis ton ennemi, on t’abuse ; Si j’étais ton ennemi, j’aurai déjà trouvé mainte occasion de recommencer les hostilités. Depuis le refus que j’ai fait au commandant de Salles, Ambassadeur du Maréchal Vallée (refus qui est motivé dans une des lettres citées plus haut), il n’est sorte de dégoûts dont je n’ai été abreuvés par tes représentants à Alger. Mes soldats ont été arrêtés et retenus en prison sans motif légal ; l’ordre a été donné de ne plus laisser pénétrer dans mes Etats la moindre quantité de fer, cuivre, plomb, etc. Mes envoyés à Alger ont été mal reçus par les autorités ; on ne répond à mes dépêches les plus importantes que par un simple accusé de récéption ; On s’empare des lettres qui me sont adressées d’Alger et puis on dit que je suis ton ennemi, que je veux la guerre à tout prix ; Moi qui marlgré ce prélude d’hostilité, facilite l’arrivée de toutes les productions de mon pays sur vos marché, qui m’entoure d’Européens pour développer chez moi l’industrie et qui donne enfin les ordres les plus sévères pour que tes ingénieurs, tes savants même parcourent en sûreté mon térritoire et n’y trouvent que le plus bienveillant acceuil.
Mais te dira-t-on, l’émir n’a pas encore rempli les premières conditions à lui imposées le traité de la Tafna ! je n’ai retardé l’accomplissement de ces clauses que parceque tes représentants ont les premiers, manqués à leurs engagements.
En effets, où sont ces nombreux fusils, ces innombrables quintaux de poudre, ces approvisionnements de plomb et de souffre, qu’on devait me fournir ? Pourquoi vois-je encore à Oran ces chefs des Douars et des Smalas, dont l’extradition en France m’était promise ?
Tes généraux pensent-ils que je n’ai pas entre mes mains le traité particulier 1 (le seul qui m’intéressât)écrit de la main de l’un d’eux, et revêtu de son cachet ? pourrai-je croire un instant à la non-validité des promesses écrites d’un représentant du roi ?
Je te l’avoue, nous avions une si haute idée de la bonne foi des chrétiens francais que nous avons été effarouché par ce manque d’exécution de leurs promesses et que sans de nouvelles instructions de ta part, nous avons refusé toute innovation du traité.
Oui sultan de France, tes agents exclusivement militaires, ne veulent que combats et conquêtes ; Ce système n’est pas le tien, j’ensuis sûr, tu n’es point venu sur la terre d’Afrique pour en exterminer les habitants, ni pour les chasser de leur patrie ; Tu as voulu leur apporter les bienfaits de la civilisation, Tu n’es point venu asservir des esclaves, mais bien les faire jouir de cette liberté, qui est l’apanage de ta nation, de cette liberté dont tu as doté tant de peuples et qui est une des bases des plus solides de ton gouvernement.
Eh bien ! la conduite de tes généraux est tellement contraire à ces sentiments (qui sont les tiens, j’aime à le penser), que les Arabes sont persuadés que la France a l’intention de les asservir et de les chasser de leur pays. Aussi, vois-je grandir chez eux et contre vous, une haine qui sera plus forte que ma volonté et mettra un obstacle insurmontable à l’éxécution de nos projets mutuels de civilisation.
Je t’en prie, au nom de Dieu qui nous a tous crées, cherche à mieux connaître ce jeune musulman que l’Etre suprême a placé malgrés lui à la tête d’Arabes simples et ignorants et qu’on te dépeint comme un ennemi fanatique et ambitieux : Fais-lui savoir quelles sont tes intentions, que surtout tes propres paroles arrivent à lui et sa conduite te prouvera qu’il était mal apprécié. Que Dieu continue à t’accorder les lumières nécessaires pour gouverner sagement tes peuples.
Cette lettre est écrite en langue française par Léon ROCHES
(devenu Musulman – arabisé pour le bien de l’histoire) et qui a pris le nom de : El-hadj Omar.
sous la dictée de l’émir Abdelkader dans son camp de Bou-Khorchefa le 15 avril 1839
(Source de la Revue Africaine).
S.BENNAI
bon courage de ma part pour faire mieux,en est avec vous par l’amour qu’on porte vers notre petite kabilie et l’algerie et jesper bien a l’occasion que notre équipe national de foot ball va faire quelque choses dans le mondiale de 2010 afin de …..
L’injustice me fait réagir même quand subie par des Harkis.
Voici la lettre exprimant ma révolte face à l’injustice subie par les Harkis. Publiée dans le Jeune Indépendant N°44 ; semaine du 3 au 9 Septembre 1991.
«La France est ingrate envers les Harkis »
Grâce à la parabole, en plus de toutes ces choses incompatibles avec nos mœurs, il m’est possible de suivre sur les chaînes de télévision françaises la sortie des Harkis et de leurs enfants dans la rue, partout en France. Ils expriment les malheurs que leur cause ce « Cher Grand Pays » pour lequel ils ont tout fait pour faire son bonheur qui est sensé impliquer le leur.
En effet, il est à peine croyable qu’un Pays, aussi riche aussi puissant, ayant usurpé les richesses de toutes sortes de 16 millions de Km2 , durant plusieurs dizaines d’années, mettant en alerte ses forces de dissuasion pour retrouver ses citoyens « perdus » au Sahara occidental en 1975, mobilisant avec zèle sa diplomatie et son opinion publique pou faire libérer son citoyen `aventurier’ arrêté en Afrique du Sud ou en Afghanistan, prenant soin des chiens errants, envoyant des aides `humanitaires’ aux 4 coins du monde, refuse de répondre aux besoins élémentaires de tous ceux qui ont tout fait pour défendre les intérêts de la France, chaque fois qu’il est nécessaire.
Comment est-ce possible qu’un Pays qui se réclame de Liberté, Égalité, Fraternité et des Droits de l’Homme, piétine les droits de ses propres citoyens, depuis 30 ans? Qu’un Pays ayant subi une longue colonisation pauvre, totalitaire, ravagé par presque 8 années de guerre, tiers mondiste, dirigé par des hypocrites, corrompus, incompétents sans scrupules piétinent les droits des orphelins et les veuves de ceux qui l’ont libéré, depuis 30 ans, n’a rien de surprenant..
Des plaisantins attribuent à la France le ‘rôle civilisateur’. Pour le non plaisantin que je suis, elle personnifie la source même du malheur d’un grand nombre de peuples à travers le monde. Ni les indo chinois, ni les sénégalais, ni les libanais, ni les calédoniens ni même les corses ne peuvent dire le contraire. N’est-ce pas la France qui a inventé le droit de poursuite pendant la guerre d’Algérie? N’est-ce pas elle qui l’a transformé en droit d’ingérence durant la guerre du Golfe? Chose qu’elle n’avait pas pu mettre en pratique ni contre les prussiens; ni contre le Duc de Wellington, ni contre les Allemands à deux reprises, c’est à dire les plus forts. D’ailleurs si la France est ce qu’elle est c’est grâce aux corps expéditionnaires américains, qui l’avaient arrachée de sous la botte allemande à deux reprises.
À propos de la levée de l’état d’urgence décidée
pour nos décideurs jamais élus loyalement.
Merci Obama ou Bouazizi!
Le ridicule ne blesse même pas. Les réactions de nos pseudos partis politiques, organisations de tous ordres ainsi que nos personnalités politiques, nos docteurs, experts et enseignants, ne se sont pas gênés pour réagir par rapport à cette mesure, eux qui avaient été stériles et impuissants durant 19 ans. Je me contente de rappeler ce qu’avait donné le fameux contrat de Saint Egidio d’Aït Ahmed, Mehri, Ali Yahia! Rien.
Boudiaf était-il assassiné en direct à la télé par le terrorisme résiduel, ou bien par ceux qui avaient instauré l’état d’urgence? La preuve que l’état d’urgent n’est rien d’autre qu’une ruse dont les racines remontent aux élucubrations du Colonel Gamal Abdel Nasser exportateur de la culture des coups d’état et de la primauté du militaire sur le politique. Et ce n’est pas la Syrie du Militaire Al Assad, l’Irak du militaire Saddam Hocine, le Yemen du militaire Ali Abdallah Salek, la Lybie du Colonel El Gueddafi, la Tunisie du militaire Ben Ali, la Maurétanie des militaires qui prouveraient le contraire.
Donc le problème n’est pas le terrorisme conséquence de la culture des coups d’état. Ce n’est pas non plus l’ ‘état d’urgence décidé et levé par la dictature en place. D’ailleurs sa levée ne veut absolument rien dire face à la justice aux ordres, les législateurs aux ordres,(tripotage de la constitutions) ,aux privilèges démesurés aux chefs des militaires, policiers et gendarmes.Qu’on permette à la presse réellement libre de faire une enquête sur le patrimoine de 1962 à ce jour, comme le clan Ben Ali et Moubarak!
Ce qu’il faut à l’Algérie c’est l’alternance au pouvoir comme George Washington (2 mandats) ce qui a permis, le noir, d’être président des Etats Unis et avoir le bouton rouge, ou bien Israël, capable de résister à tous les dictateurs arabes réunis, et qui n’a pas besoin d’envoyer ses leaders se faire prolonger la vie en France ou en Allemagne. Israël exporte des avions sans pilote vers les pays membres permanents de conseil de sécurité.
Ce qu’il faut à l’Algérie c’est l’intégrité de Mustapha Benboulaïd, une valeur d’exemple incontestable et la clairvoyance d’Abane Ramdane, l’irréductible avocat de la primauté du politique sur le militaire et son rejet de la culture de Nasser caractérisée par les coups d’état, au lieu de l’alternance au pouvoir par le libre choix du peuple.
Rompons définitivement avec la culture des coups d’états, du préjugé régionaliste et la légitimité du livret de famille (Hafed et Bachar El Assad, Hosni et Gamal Moubarak, Ali Abdallah Salah et son fils, Muammat et Saïf el Islam Gueddafi, Omar et Ali Bongo, Abelaziz et Saïd Bouteflika…) !
C’EST LE 8 MAI 2009
Cette date est sans doute la plus importante de tous les temps pour la simple raison qu’elle marque le plus grand événement de l’histoire, à savoir, la chute du plus puissant homme de la terre, l’allemand, Adolf Hitler en 1945. Cet homme qui avait choisi de se suicider plutôt que d’être humilié par ceux qui écrasaient toujours et les plus faibles sans états d’âme. Il avait fallu plus de 100 millions de combattants, appartenant à environ 60 nations pour venir à bout de sa machine de guerre qui broyait sur son passage.
C’est pourquoi le 8 mai et fêté surtout en France qui, malgré son immense empire d’environ 12 millions de kilomètre2, avait jeté l’éponge en un temps record pour s’engager dans la voie de la collaboration dans l’honneur, définition franco-française, pour reprendre les propres mots du maréchal Pétain, l’homme de vichy, non sans laisser plus de 250 000 Bâtards, mis au monde par des femmes consentantes, contrairement aux pays colonisés pour qui le viol était systématique. Sans le débarquement au nord des troupes américano-anglaises qui avaient de bonnes raisons d’abattre Hitler, de Gaulle n’étant en réalité qu’une simple marionnette symbolique de Churchill et d’Eisenhower, cette France serait restée a jamais allemande. La Russie aussi fête cet événement, mais malgré la perte de 22de personnes, soit plusieurs fois les pertes des juifs qui refusent de cesser de pleurnicher et se lamenter à chaque mur, elle n’avait pas jeté l’éponge comme la France. Idem pour l’Angleterre qui avait accepté la destruction systématique de Londres et d’énormes pertes d’hommes plutôt que la voie de la collaboration dans l’honneur à la française. L’événement est fêté dans beaucoup d’autres pays qui ont leurs propres raisons de le faire.
Pour ouvrir une petite parenthèse pour faire remarquer que quoiqu’en disent les juifs, qui ne sauraient être mieux que les vietnamiens, les russes, les algériens, les allemands etc. étant donné que tous les hommes naissent égaux, avec le génie et les moyens de leur propagande, ces super de victimes appartenant au peuple élu de Dieu, n’ont pas cessé de matraques leurs malheurs qu’ils veulent imposer à toute la planète comme étant unique au monde, jusqu’à ce jour, il y a lieu de dire quand même que ce Hitler était quelqu’un de particulièrement noble, chevaleresque et respectable, au point de le vénérer à titre posthume, dans la mesure où il s’était mesuré avec les plus grands que lui ,c’est-à-dire, malgré son infériorité en hommes, en territoire et en moyens. Il n’était pas le genre qui, ayant en main un fusil-mitrailleur, n’hésite pas à tirer sur ce qui a une simple tire-boulettes. Pensons au reproche plein de mépris de Massu fait à Ben M’hidi, par rapport aux bombes artisanales mais dans des sacs des femmes! Contrairement par exemple aux français héritiers de Lucien de Montagnac de et que, avec ce qu’ils avaient fait le 8 mai 1945 en Algérie, où les américaines qui n’avaient pas hésité à faire usage de la bombe atomique contre le Japon, malgré leur énorme supériorité en termes d’hommes, de territoire et de moyens militaires conventionnelles.
Il y a lieu de dire qu’Hitler était un enfant de chœur comparé, par exemple, au lieutenant-colonel Lucien de Montagnac qui s’était illustré par qui barbarie civilisatrice comme le montre le texte qui suit: 15 mars 1843: toutes les populations qui n’acceptent pas nos conditions doivent être rasées. Tout doit être pris, saccagé, sans distinction d’âge ni de saxe: l’herbe ne doit plus pousser où l’armée française a mis le pied. Voilà comment il faut faire la guerre aux arabes: tuer tous les hommes jusqu’à l’âge de 15 ans, prendre toutes les femmes et les enfants, en charger les bâtiments, les envoyer aux îles Marquises ou ailleurs. En un mot, anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens.»
Les gens sont en train de fêter cet événement avec un immense bonheur. Par contre, chez nous, le 8 mai 1945 était le plus pénible et triste événement parce que au moment où les français et françaises de tous âges dansaient et chantaient, buvaient, mangeaient joyeusement chez eux et dans les lieux publics pour exprimer le bonheur de s’être enfin arrachés de sous la botte du puissant Hitler, grâce aux énormes sacrifices de leurs bienfaiteurs, les algériens et les algériennes de tous âges étaient en larmes en deuil. Ces mêmes français, les ex collabos, libérés par les américains et les anglais, avaient massacré les algériens sans défense, sans même épargner les familles et de ceux qui avaient résisté à leurs côtés contre Hitler. En matière d’ingratitude la France, pays de bâtards, de femmes consentantes sans le moindre lien avec la chevalerie, détient l’exclusivité.
D’ailleurs dans une émission télévisée par les la 2, liée à l’affaire d’Outreau, une femme française, mère d’un malade mental de 40 ans, n’a pas hésité à traiter son propre pays de’ pays et de merde’! Et je suis très bien placé pour être d’accord avec elle, tellement que c’est à juste titre.On parle de 45morts, sans compter les détenus, handicapés, orphelins et veuves .On parle de Sétif, Guelma, Kherrata! Mais est-ce que nos statistiques aujourd’hui sont friables?
Le système fabriqué de l’autre côté de nos frontières (Oudjda et Ghardimau) qui s’est mis en place depuis 1962 à ce jour, ne diffère pratiquement pas du système colonial, si ce n’est pas pire. A rappeler que durant la guerre de libération les soldats ennemis étaient de loin plus cléments les harkis de conviction. Si l’histoire est faussée, les statistiques le sont forcément! Tout est faux!
Qui peut dire combien de gens sont morts à Sétif, à Kherrata ou à Guelma ? On ne peut pas savoir ces légendes sont morts à Sétif sont originaires de cette ville ou bien venus d’ailleurs! Cette ville n’a pas de traditions de lutte tant entre 1830 et 1954 qu’entre 1962 à ce jour, contrairement à ses voisins kabyles avec El Mokrani, El Haddad, et leurs nombreuses actions de résistance contre le système depuis 63 à ce jour. Il y a lieu de se poser des questions sur les propos sur des victimes de chaque région touchée par ces massacres. Les gens se taillent une histoire sur le dos des autres et profitent de leur action pour s’offrir un prestige! Le PPA était-il derrière le 8 mai 1945 et quel en était l’objectif? Et pourquoi l’événement n’avait-il pas une dimension nationale? D’après les témoignages, les autres régions du pays n’étaient pas du tout concernées par l’événement. Interrogeons les vieux cimetières de chaque région d’Algérie sans oublier les falaises de Kherrata pour qu’on comprendre la partie cachée de cet événement. N’est-ce pas les services spéciaux français qui en étaient les metteurs en scènes?Citons les manifestations du 11 décembre 1960: étaient-elles l’œuvre des mêmes services sur ordre de de Gaulle ‘récupérées’ par le FLN d’après Abane? La thèse que ces manifestations étaient de de Gaulle tient mieux la route, car le FLN était si affaibli par l’extérieur qu’il était incapables de prendre en charge pareille actions.
Comparons maintenant les événements du 5 octobre 1988 avec ceux du 8 mai 1945 et du 11 décembre 1960, qui en était derrière le peuple ou les services secrets? Si c’était le peuple il y avait de quoi le qualifier de débile, puisqu’il avait cassé ce qui lui appartenait au lieu de casser les gens qui étaient à l’origine de son malheur!
L’ex FIS avait-il réellement obtenu 188 sièges au premier tour? Est-il le tuteur politique des groupes armés? Comparons les massacres commis par des frères sur des frères avec ceux du 8 mai 1945 F perpétré par l’ennemi sur l’ennemi!
Parlons des massacres de l’armée des frontières dans quelques régions du pays en rentrant de Tunisie.
En Kabylie le massacre des civils était pire que sur le colonialisme.
Parlons des massacres des années 1990: en une seule nuit, plus de 1400 ont été assassinés à Relizane, sans l’aviation, ni l’artillerie lourde, et On crie au scandale parce que tout dernièrement les israéliens ont été à l’origine de la mort de quelque 1400 palestiniens, en 22 jours en engageant l’aviation, les chars et les troupes de terre.
Les gens qui sont en train de célébrer aujourd’hui ce 8 mai font du cinéma pas ce qu’ils n’ont pas pour philosophie ou logique celle des vrais martyrs de la guerre de libération tels que Mustapha Benboulaïd, Ben M’hidi,Didouche etc.
Ce sont ceux qui ont eu pour maître à penser les officiers des frontières, qui avaient constitué l’état-major de l’extérieur, avec pour seul objectif la prise du pouvoir à la dépendance, quitte à massacrer les populations civiles.
Ceux qui massacrent leurs propres frères, sont très mal placés pour blâmer l’ennemi colonial pour des massacres vieux de 64 ans. La raison d’être des ennemis et de massacrer ses ennemis, mais celle des frères est d’empêcher l’ennemi et de massacres et ses frères.
Pourquoi les masses populaires refusent d’adhérer à toutes ces manifestations ridicules? C’est du cinéma du mauvais goût, un peu comme les toutes récentes élections présidentielles sans aucun enjeu? Au contraire elles ridiculisent d’Algérie. Les algériens éprouvent de la honte avec un tel système. Plus de 1000 milliards de dinars sont gaspillés pour ces élections pour rien du tout, après avoir modifié la constitution avec des députés corrompus au lieu de passer par une consultation du peuple, qui est du cinéma propre au système. Les gens qui gèrent le pays sont pires que l’armée d’occupation qui avait perpétré des génocides, non seulement en 1945, mais durant toute la période d’occupation.
Ces événements sont tellement vidés de leur sens et surbanalisés que les algériens ne supportent plus les suivre, mais préfèrent regarder un match de football étranger, en plus, à la télé! Au lieu de passer par une consultation du peuple, qui est du cinéma propre au système. Les gens qui gèrent le pays sont pires que l’armée d’occupation qui avait perpétré des génocides, non seulement en 1945, mais durant toute la période d’occupation
Voici un article bourré de préjugés honteux (d’où tu) avec l’idée que la région de Béjaïa est inapte à produire des hommes de renom:
Jeudi 14 Avril 2011) (Quotidien Liberté)
Rencontre avec Hamou Amirouche, auteur d’Akfadou, un an avec le colonel Amirouche”, à Bouzeguéne
Un voyage dans la mémoire
Par : C. NATH OUKACI
Lu : (1834 fois)
Il y avait foule samedi dernier au centre culturel Ferrat-Ramdane de Bouzeguène, à l’occasion de la venue de l’ancien secrétaire du colonel Amirouche, très attendu depuis plusieurs mois dans la région de ses origines.
Hamou Amirouche est revendiqué par au moins deux villages de la Kabylie : Tazmalt, le village de son enfance, et Ihitoussene (Bouzeguène), celui de ses origines. Hamou Amirouche a donc retrouvé son village, 50 ans après l’avoir quitté, et les habitants lui ont réservé un accueil des plus chaleureux. L’auteur d’Akfadou, un an avec le colonel Amirouche, est en effet le fils du forgeron Ahitous, militant de la première heure de la cause nationale.
Originaire du village Ihitoussene, le moudjahid Hamou Amirouche a vécu et étudié à Tazmalt (Béjaïa). »
Invité par l’Organisation nationale des moudjahidine et l’association des fils de chouhada Thanaïmt 57, Hamou Amirouche, auteur de cet ouvrage qui connaît un grand succès, a animé une conférence dans une salle pleine comme un œuf et vers laquelle ont convergé de nombreux jeunes et des moudjahidine. Hamou Amirouche a entamé sa conférence par son expérience au maquis dans la Wilaya III entre 1957 et 1958, sous le commandement du colonel Amirouche et la longue marche qui l’avait mené avec certains de ses frères d’armes vers la Tunisie, dans le cadre d’une mission.
C’est sans doute pour lui une façon de rendre hommage au prestigieux chef de la Révolution dans la Wilaya III, Amirouche Aït Hamouda. En dépit de nombreux ouvrages consacrés à ce prestigieux et légendaire patriote, il reste qu’on ignore beaucoup encore sur ce chef révolutionnaire, un des artisans de l’indépendance nationale, tombé les armes à la main, à un moment où la Révolution avait tant besoin d’hommes de son rang. Hamou Amirouche a livré, par une démonstration pédagogique, des tranches de vie et des initiatives qui font apparaître le chef historique de la Wilaya III dans son immense humanisme, son imperturbable rectitude, son inégalable bravoure, sa rigueur militaire ainsi que sa lucidité et sa vision politique.
Évoquant la “bleuite”, cet épisode à la fois effroyable et douloureux de la guerre psychologique planifiée par un parachutiste de l’armée française, Paul-Alain Léger, après la fin de la bataille d’Alger, Hamou Amirouche situe sa préparation au mois de mars 1958, quand l’officier Si Salah avait été muté vers la région de Bordj Menaïel, où il a été appréhendé dans des conditions douteuses sans qu’aucune balle soit tirée.
C’est ce qui a mis le colonel Amirouche dans le doute. Les moudjahidine de la capitale et ses environs ont rejoint les deux wilayas les plus proches, c’est-à-dire la troisième et la quatrième, et les hommes d’Alain Léger, connus sous le nom des “Bleus”, du fait qu’ils portaient des jeans bleus, ont profité de l’occasion pour s’introduire dans les rangs des fuyards et ils ont rejoint la montagne.
Ces derniers ont réussi à répandre des rumeurs au sein des rangs des moudjahidine et de leurs chefs, et les ont persuadés que des mécréants avaient investi tous les niveaux de la guerre.
Les pourfendeurs du colonel Amirouche ont trop abusé de cette affaire dite de la “bleuite” pour donner une autre image d’un homme aux qualités morales et humaines inégalables. “Cinq mois avant de partir pour la Tunisie, Amirouche nous a réunis et a tenu à reconnaître publiquement que l’ALN ne commet pas des injustices, mais des erreurs”, a expliqué le compagnon du colonel Amirouche. L’ex-secrétaire du colonel Amirouche a tenu à souligner que ce qui s’est passé dans la Wilaya III, durant la guerre d’indépendance, ne s’est nullement passé ailleurs.
Aucune autre wilaya n’en a autant souffert, précisant que des chefs comme Amirouche et Mohand Oulhadj restent les plus grands révolutionnaires qui ont fait trembler l’ennemi. Sur un tout autre volet, et c’est ce qui étonne profondément Hamou Amirouche, c’est le grand amour que porte le chef historique de la Wilaya III à sa mère. “Je ne pouvais imaginer qu’en pleine Révolution, un chef d’une telle stature avec une aussi grande responsabilité pouvait penser à sa mère”, s’interrogeait Hamou Amirouche. “Un jour, il s’approcha de moi et me murmura à l’oreille : « Écris pour la vieille ! ».” Hamou Amirouche, qui prépare la publication d’un autre ouvrage, mettra bientôt sur le marché Akfadou, un an avec le colonel Amirouche, en version arabe.
À la fin de la conférence, Hamou Amirouche a procédé à la vente dédicace de son livre, qui s’est déroulée dans une convivialité sans précédent en suscitant un rush pour acquérir cet ouvrage, déjà vendu à plusieurs milliers d’exemplaires.
Dans la matinée, rappelons-le, l’ancien secrétaire principal du colonel Amirouche s’est d’abord recueilli sur la tombe du colonel Mohand Oulhadj.
p/Al Khabar :15/4/011
PvCr