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Algérie : Jusqu’où la corruption ?
Les réponses de Djilali Hadjadj
(1ère Partie)
Vous avez été nombreux à vous intéresser aux questions qui choquent : jusqu’où la corruption en Algérie ? Quelle est toute la vérité ? Et comment y remédier ? Destinataire de dizaines de messages des lecteurs du Matin, Djilali Hadjadj, porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) et représentant de Transparency International en Algérie, vous répond avec sincérité et le sens du détail.Devant le nombre élevé de questions, nous le publierons en deux parties.Aujourd’hui la première partie du Forum.
Lecteur Sabi : D’abord, je tiens à remercier la rédaction du Matin pour cet espace de liberté que vous nous offrez. Je remercie également Monsieur Hadjadj de bien vouloir répondre aux questions des lecteurs. Deuxièmement, je tiens à préciser que je ne suis partisan d’aucun parti politique et je suis encore moins partisan du qui-tu-qui. Ma question est la suivante: Quel est le rôle qu’ont joué des gens haut placés dans la hiérarchie militaire et précisément dans les services secrets dans la corruption quasi générale qui gangrène notre pays ? Peut-on espérer voir un jour nos services remplir leur mission constitutionnelle et protéger les intérêts nationaux comme c’était le cas, il ya quelques mois, des services allemands qui ont réussi à avoir une liste d’operateurs économiques fraudant le fisc en transférant des capitaux vers le Lichtenstein ? Merci.
Réponse de Djilali Hadjadj :Aucune institution en Algérie, sans exception, n’est épargnée par la corruption. Tous ceux qui ont un peu de pouvoir, ont tendance à en abuser, et à se servir allègrement. Les services que vous évoquez, ne joueront un jour leur rôle constitutionnel (et encore la Constitution actuelle est lacunaire à ce sujet), que lorsque la démocratie et les libertés seront effectives en Algérie, ce qui est encore loin d’être le cas : ce jour là, les Algériens pourront par exemple connaître les budgets alloués aux services secrets, et ces derniers devront rendre des comptes aux parlementaires élus démocratiquement par le peuple. L’exemple allemand que vous évoquez illustre on ne peut mieux la marge de manœuvre assez marge de la justice de ce pays pour enquêter assez librement, tout en précisant que c’est la presse allemande qui a été la première à révéler ce scandale : la justice a été obligée de suivre.
Lecteur Roro : Bonjour Mr Hadjadj. Qui contrôle les rentrées et les sorties des finances de Naftal ?
Réponse de Djilali Hadjadj : Il existe une législation et une réglementation propres aux EPE (Entreprises publiques économiques) qui théoriquement balisent la gestion financière de Naftal, dont les recettes et les dépenses. Cette entreprise, comme toutes les autres EPE, est tenue d’avoir un Commissaire aux comptes, de procéder à des audits internes et de surtout faire appel à des missions d’audit externe. Depuis les toutes récentes modifications de la législation sur les EPE, l’Inspection générale des finances (IGF) est habilitée à jeter un œil sur la gestion des EPE, mais cette nouvelle mission est très limitée et mal définie, d’autant plus que l’IGF, telle qu’elle fonctionne, n’a pas les moyens de son action. Mais rien n’empêche les dirigeants actuels de Naftal de publier les comptes de leur entreprise, tous les comptes, pas uniquement les grands agrégats. Pourquoi ne le font-ils pas ? La responsabilité sociétale des entreprises – favorisant la transparence et la reddition des comptes -, n’a pas encore pénétré les entreprises algériennes.
Lecteur Avvach : Azul mass Hadjadj chaque chose a un commencement, votre combat est noble, mais je crois que L’ALGERIEN NE CROIT PLUS à tous ces cirques. Personne depuis 62 n’a été inquiété parmi ces toquards qui nous gouvernent c’est toujours le petit citoyen qui paye un cadre, un petit juge, un petit fonctionnaire et pourtant ce n’est pas les affaires de corruption et d’atteintes aux deniers du peuple…. qui manquent. Qui a payé dans l’affaire KHALIFA ? LE CHAUFEUR. IGHIL. LE RECEVEUR.
Réponse de Djilali Hadjadj : Effectivement, et je suis d’accord avec vous, chez une majorité d’Algériens il y a une très nette perte de confiance vis-à-vis des gouvernants, et la méfiance est de mise. Faut-il pour autant laisser s’installer une désespérance qui fait l’affaire de ces gouvernants indélicats ? Ne faut-il pas s’interroger sur ce que chacun d’entre nous a fait, ou peut faire, pour que les choses changent ? Dans l’affaire Khalifa, seuls quelques lampistes ont été sacrifiés et l’impunité a été la règle pour tous les commanditaires et les « gestionnaires », parce que le pouvoir, directement concerné et impliqué l’a voulu ainsi, instrumentalisant la justice à tous les niveaux, y compris la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays.
Lecteur Mouloud : Bonjour, D’abord je tiens à saluer les membres de cette association et le travail très utile qu’elle effectue. Peut être pourriez vous nous dire pourquoi vos activités ne sont pas assez, à mon sens, connues, rendues publiques? 1/ La corruption est une gangrène: En Algérie, semble-t-il, elle touche toutes les couches sociales et tous les niveaux. Quelle est la part de vérité? Comment peut-on quantifier l’importance de la corruption? 2/ Il n’y a pas de corrompus sans corrupteurs, dit-on? Quel rôle jouent les pays développés, censés être beaucoup moins corrompus et corruptibles dans le développement de la corruption, dans les pays sous développés? 3/ Enfin question remarque: la meilleure façon de faire reculer la corruption ne réside-t-elle pas dans l’éducation et la participation des citoyens à la gestion de leur territoire? Comment? Merci Mouloud
Réponse de Djilali Hadjadj : Dès sa création en 1999, création difficile dans un contexte liberticide, l’AACC a volontairement évité de n’exister que par des communiqués de presse largement médiatisés ; par contre, l’AACC a fourni quelques efforts pour faire connaître au plus grand nombre les activités qu’elle organise régulièrement depuis quelques années. Je suis d’accord avec vous, au-delà de la gangrène qu’elle a causée, la corruption, petite et grande, n’épargne aucun secteur : les faits, les études, les enquêtes, la presse écrite, les donneurs d’alerte et les dénonciateurs, le démontrent quotidiennement depuis de très longues années. Mais bien sûr que la corruption est quantifiable, il existe des méthodes pour le faire. Tant au niveau de la pratique corruptrice entre individus, qu’entre pays dans les transactions commerciales internationales, la corruption est avant tout une affaire de « couple ». Par rapport à la grande corruption, il y a 2 catégories de pays développés : ceux qui rejettent effectivement la corruption et qui ont pris des mesures énergiques pour le faire – les pays du Nord de l’Europe par exemple- (cela explique pourquoi le pouvoir algérien « évite » les relations économiques et commerciales avec eux), et ceux qui « tolèrent » et acceptent de corrompre pour « gagner » des marchés et de grosses commandes venant notamment des pays du Sud producteurs de pétrole, dont l’Algérie : cette 2ème catégorie de pays a même reculé ces dernières années dans ses engagements internationaux contre la corruption, et parmi eux, plus grave encore, il y a 3 pays qui se distinguent en n’ayant pas ratifié à ce jour la Convention des Nations unies de 2003 contre la corruption : L’Allemagne, l’Italie, et le Japon ( qui préside cette année le G8). Ces 3 pays, faut-il le rappeler, font partie des principaux clients et fournisseurs de l’Algérie.
Lecteur Rachid Kesri : Une décentralisation des pouvoirs, et partant, des options nouvelles de gestion autonome et régionalisée de l’économie (telles celles proposées par le MAK par exemple) ne pourrait-elle pas être un moyen de couper l’herbe sous les pieds de la faune prédatrice en rendant la gestion des transactions beaucoup plus transparente et donc mieux contrôlable pour le plus grand intérêt de tous les algériens ?
2 autres questions similaires :-…..Je soutiens sur d’autres plans l’idée de la régionalisation de l’Algérie, je veux dire par la décentralisation de l’administration avec une réelle démocratie où les associations joueront leur rôle. Pensez-vous que ça sera un pas vers l’aggravation de la corruption ou au contraire là où les choses sont claires la corruption sera difficile sachant que ce sont les mêmes corrupteurs et les mêmes corrompus? Merci d’avance pour votre éclairement et pour votre action à travers votre association. -….Une démocratie participative et une décentralisation de l’administration (en d’autres termes, une création de régions) peut elle réduire la corruption sachant que les personnes sont les mêmes?
Réponse de Djilali Hadjadj : Il est incontestable qu’une décentralisation effective et s’inscrivant dans un véritable processus démocratique, accompagnée par une dynamique citoyenne de proximité et une définition précise des missions et prérogatives des élus et des Exécutifs locaux, sans oublier la mise à disposition de budgets conséquents, peut contribuer à affaiblir les réseaux de la corruption nichés au cœur des institutions de l’Etat, pour peu que les organes constitutionnels de contrôle ( dont les chambres territoriales de la Cour des comptes ) soient réellement indépendants, et que le droit à l’accès à l’information commence à devenir une réalité.
Lecteur Ramou : Mr Djilali qu’est ce que vous voulez, la corruption est le seul instrument d’exercice du pouvoir en Algérie. Tous les appareils du système (institutions) de l’APC au Sénat en passant par l’assemblée et la présidence, y compris la plus petite association, sont des instruments de corruption. Si vous voulez détruire le système Algérien alors je suis preneur. Cela ne veut pas dire qu’il faut baisser les bras non, ce que vous faites et à faire sont nécessaire. Le mal est là et la solution! Je ne vois pas, pour ma part: c’est de chercher des solutions, chacun à son niveau et localement; peut être l’autonomie des régions, peut être que Ferhat M’henni a raison, en tout cas les tenants du système ne sont pas intéressés par une solution.
Réponse de Djilali Hadjadj :L’idéal serait effectivement d’arriver à détruire ce système rentier, corrompu et liberticide. C’est un travail de longue haleine, d’abord et avant tout un combat pour la démocratie, les libertés et les droits de l’homme, l’affaire de tous les algériens qui partagent ces idéaux. N’eut été l’explosion des prix du pétrole depuis 1999, ce système, à défaut d’être tombé, serait aujourd’hui grandement fragilisé. Mais malgré l’énorme pactole du pétrole, ce pouvoir a perdu du terrain, pour preuve cette répression tous azimuts et cette montée en puissance de l’instrumentalisation de l’islamisme politique et rentier, pour se perpétuer à n’importe quel prix. Les solutions existent, vous en évoquez quelques unes : elles gagneraient à être prises en charge dans la durée, à tous les niveaux et sur les terrains de lutte, dans la plus large unité des forces de progrès (trop dispersées aujourd’hui).
Lecteur Kamel : A qui et à quoi sert-il la caisse noire de Sonatrach ?
Réponse de Djilali Hadjadj :Si elle existe, comme son nom l’indique, elle servirait à des financements occultes. Ce qui est sûr, la transparence n’est pas de mise dans cette entreprise, et pour cause, la culture du secret y est dominante. Ce qui explique qu’elle ait été épinglée dans le tout récent Rapport 2008 de Transparency International sur les revenus du pétrole. Par ailleurs, Sonatrach est connue par ses pratiques abusives et discrétionnaires en matière de dépenses budgétaires, sans qu’elle soit obligée de rendre des comptes. Nous avons d’ailleurs été surpris qu’un grand quotidien évoque récemment les pratiques exemplaires de Sonatrach en matière de responsabilité sociétale ! L’AACC a essayé ces dernières années de mettre en contact de partenariat Transparency International et Sonatrach, cette dernière ne l’a pas souhaité.
Lecteur Amghar : Je remercie si Hadjadj de se prêter à cette exercice de communication digne d’un grand démocrate. Ma question est : est-ce que l’AACC a fait un recours dans l’affaire des fonds des représentations diplomatiques à laquelle le nom de Mr.Bouteflika a été évoqué et par la même occasion éclairer le public sur cette affaire.
Réponse de Djilali Hadjadj :Au moment des faits, qui remontent aux années 70, et trop facilement dévoilés au début de la présidence de Chadli, l’AACC n’existait pas encore. Mais le dossier est en grande partie connu, ainsi que les pratiques qui l’ont alimenté durant les longues années de Bouteflika aux Affaires étrangères. La Cour des comptes qui avait été créée en grande partie pour ça en mars 1980 – pour régler des comptes-, n’a pas eu beaucoup de difficultés à mettre à nu une importante partie de ce scandale, « aidée » par le ministère des affaires étrangères de « l’après Bouteflika » : une circulaire en était sortie qui avait pour objet de revoir la circulation et l’utilisation des budgets affectés à ce ministère et en direction notamment des ambassades et des consulats connus comme étant les plus dépensiers. Des hauts fonctionnaires intègres de ce ministère, aujourd’hui à la retraite, pourraient apporter des témoignages accablants sur les dessous de cette affaire, mais le pouvoir, et pour cause, ne veut surtout pas que ces témoignages soient versés. L’AACC y travaille actuellement.
Lecteur Fella : Azul, mass Djilali, dans des cas avérés de corruption la société civile peut-elle ester en justice les responsables ou saisir les instances internationales?
Réponse de Djilali Hadjadj : Non malheureusement, la loi du 20 février 2006 de prévention et de lutte contre la corruption ne le prévoit pas. L’AACC avait fait une proposition dans ce sens au gouvernement : ce dernier a refusé de l’inclure dans l’avant-projet de loi. Alors que la Convention des Nations unies de 2003 contre la corruption, ratifiée par l’Algérie, recommande que cette pratique soit autorisée. En novembre 2007, le gouvernement français avait aussi refusé que cette possibilité soit incluse dans la nouvelle législation contre la corruption.
Lecteur Laghouati, : La lutte contre la corruption est une œuvre de longue haleine et qui présente beaucoup de risques. Cette lutte nécessite la collaboration de tout le monde : les instances politiques, la justice et la population. Il faudrait des gouvernants , des décideurs , des hommes politiques compétents et propres , une justice impartiale et un peuple conscient de son rôle dans le changement et politisé .Tous ces éléments sont absents pour le moment : comment donc lutter contre la corruption lorsque l’on a une classe politique incompétente , qui ne pense qu’aux postes pouvant lui permettre de s’enrichir , une justice étroitement dépendante du pouvoir exécutif et une population terrorisée qui a peur de dénoncer. Ce n’est qu’au prix d’un réel changement de ces 3 composantes que l’on peut prétendre arriver à changer quelque chose.
Réponse de Djilali Hadjadj : Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse. Vous avez oublié la presse sur laquelle il faut faire pression pour qu’elle se ressaisisse et qu’elle devienne réellement indépendante et du pouvoir et des milieux d’affaires et de l’argent. Il faut intensifier les luttes pour parvenir à imposer ce changement que vous évoquez. C’est un travail de longue haleine, d’abord et avant tout un combat pour la démocratie, les libertés et les droits de l’homme, l’affaire de tous les algériens qui partagent ces idéaux. Il est possible de faire bouger les lignes – les Algériens le démontrent quotidiennement et les exemples abondent.
Lecteur Boukinsis : Monsieur Hadjadj vous savez aussi bien que nous tous que l’Internet a dévoilé beaucoup des malversations de nos décideurs, à commencer par la famille présidentielle, les généraux, les ministres, les walis etc. Ce n’est plus un tabou. L’impunité a fait que la corruption fait partie du quotidien et le peuple commence à s’y habituer d’une manière très dramatique. Quand on nous dit que le ministre « flane » a détourné 2 millions de dollars, ça passe comme si on donnait le score d’un mach de foot et on oublie vite ce ministre en parlant d’un général qui prend des pourcentages sur les sociétés d’importations en échange de sa protection et ainsi de suite. Qui va lutter contre la corruption du moment que la justice est elle même le théâtre de scènes de corruption hystériques : j’ai vu des procureurs de la République, des juges d’instruction, des présidents de Cour succomber à des sommes allant de 30 000 à 50 000 DA : sur 10 affaires la semaine ils se remplissent les poches. La corruption est tout simplement devenue un phénomène de société en Algérie. Ne pensez vous pas que la corruption est désormais devenu une culture dans notre pays, et qu’il est hypothétique voire illusoire de vouloir lutter contre ce phénomène ? Un avis d’un sociologue serait le bienvenu sur cette question.
Réponse de Djilali Hadjadj : Ne pas prendre pour argent comptant – sans vouloir faire de jeux de mots -, tout ce qui est publié sur Internet : il faut toujours essayer de partager le bon grain de l’ivraie. Ce qui est sûr, c’est qu’Internet est notamment un outil extraordinaire pour faciliter l’accès à l’information. L’étendue de la corruption dans la justice est énorme et les chiffres que vous donnez sur les pots-de-vin sont très loin des « tarifs » actuels en vigueur. Je ne partage pas du tout votre pessimisme et votre défaitisme dans la lutte contre la corruption.
Lecteur Mohand.Ouchavane : Mr Hadjadj pour tout le respect que je vous dois : peut-on parler de corruption basse et de haute corruption comme en météo basse pression et haute pression ou de mesures d’altitude basse altitude et haute altitude .Comment arriver à identifier la haute corruption située dans les hautes sphères et comment réussir à la combattre ? Merci.
Réponse de Djilali Hadjadj : Ou grande et petite corruption, centrale ou locale, verticale (dans un secteur donné) ou horizontale (sur un territoire donné). La typologie de la corruption est très large. L’identification de la grande corruption au sein du pouvoir en Algérie est « facilitée » – paradoxalement -, par l’impunité dont bénéficie ce pouvoir : le « tout est permis » qui prévaut à grande échelle devient un vecteur de cette identification et permet de presque tout savoir, sans même faire de grands efforts d’investigation ni mener de grandes enquêtes. Combattre cette corruption est une autre affaire, autrement plus difficile et plus risquée, le pouvoir intensifiant la répression sous toutes ses formes pour se protéger des dénonciateurs.
Lecteur Mohand Mokher : Mr Djilali Bonjour. Au lieu de courir derrière les multinationales pour les obliger ou inciter à publier ce qu’elles payent, pourquoi ne pas obliger les compagnies nationales à publier ce qu’elles vendent (quantités et prix) ?
Réponse de Djilali Hadjadj : L’AACC essaye de faire les 2. Les Multinationales installées en Algérie doivent rendre public ce qu’elles payent au gouvernement et ce qu’elles engrangent comme revenus de toutes sortes : les Algériens doivent savoir. Nous faisons partie des signataires en 2002 de l’Initiative internationale « Publiez ce que vous payez » que vous pouvez découvrir sur Internet.
Lecteur Mohamed Hannachi : Mr Djawad Anis vous dit : chaque fois qu’un délit pareil est avéré, des manifestations doivent être organisées pour que la justice s’en saisisse et fasse son travail. NON monsieur, il faut d´abord manifester pour déloger cette justice, après tout rentrera dans l´ordre.
Lecteur Djawad Anis : C’est bien beau de dénoncer la corruption mais ce n’est pas suffisant. C’est un phénomène tellement répandu dans notre pays que tout le monde en parle librement. Ce qu’il faut à mon avis, c’est que le peuple passe à l’action. Chaque fois qu’un délit pareil est avéré, des manifestations doivent être organisées pour que la justice s’en saisisse et fasse son travail. Mais vous allez me dire que même la justice est corrompue, c’est hélas la vérité aussi.
Réponse de Djilali Hadjadj : Facile à dire, très difficile à faire, face à un pouvoir autoritaire et répressif, qui maintient l’état d’urgence indéfiniment, et dont la règle est « qui n’est pas avec moi est contre moi » et « qui est contre moi, je le combats avec les moyens les plus illégaux ». Ce que vous préconisez est l’idéal : l’AACC ne demande qu’à manifester publiquement, tous les jours s’il le faut, à chaque fois que c’est nécessaire pour dénoncer un cas avéré de corruption. Ce qui ne veut pas dire que nous ne l’envisageons pas. Nous avons commencé à le faire dernièrement – rassemblements dans la rue à Khenchela lors du 9 décembre, Journée internationale contre la corruption, et nous le referons sans hésiter.
Lecteur Taleb : La corruption est un mal qui ronge notre cher pays depuis l’indépendance, aujourd’hui votre association prône des actions contre la corruption. Mais connaissant notre pouvoir et même notre société : est ce vraiment possible d’éradiquer la corruption qui s’étale sur tous niveaux où chaque algérien vole selon le poste qu’il occupe ? Bien sûr il y a des hommes et femmes honnêtes, mais peuvent-ils contrecarrer une mafia qui sème la terreur pour garder sa main mise sur notre économie ? Je trouve votre travail encourageant et noble et je vous souhaite BON COURAGE.
Réponse de Djilali Hadjadj : Soyez nombreux à nous rejoindre, et aux côtés et avec toutes les forces de progrès, nous pourrons contribuer à élever et à pérenniser ce combat contre la corruption.
Lecteur Djeha Namous : Bonjour Mr HADJADJ. Ce n’est nullement pour diminuer de l’importance de votre association, mais seulement je voudrais que vous nous expliquiez l’utilité de cette association que vous représentez dans un pays où manifestement la corruption est non seulement devenu légion mais en plus, toute personne qui s’aviserait à afficher sa désapprobation face à ce fléau peut être certain que d’une manière ou d’une autre on finira par lui réserver de belles chiennes pour ses chiens (excusez l’expression). En plus, il ne faut pas avoir peur de dire que la corruption est en plus présente même dans les institutions censées elles- mêmes la combattre (police, justice, etc.) alors je vous en prie !!!! C’est pourri jusqu’à la moelle!!
Autre question similaire : …..Svp, dites vous représentez quoi au juste ? Comment votre association a été créée ? Et par qui au juste ? Et pour quel but ? Et est ce que vous avez un pouvoir pour mettre à nu le vol au quotidien par la mafia qui ronge notre pays et bien sur à sa tète …………? Svp répondez bien à mes questions et merci.
Réponse de Djilali Hadjadj : L’AACC a été créée par des citoyens issus de différents secteurs d’activité à l’effet, dans une première étape, de contribuer à casser le tabou de la corruption, à en parler ouvertement et publiquement , à essayer d’en quantifier l’ampleur et d’en connaître les mécanismes, de mener des actions d’information, et d’élargir son champ d’action, notamment sur le terrain auprès de toutes celles et de tous ceux qui se sentent concernés par ce combat et qui veulent passer à l’action. Nous avons toujours eu le courage de nos déclarations, de nos écrits et de nos prises de position quant à l’étendue de la corruption, et nous avons maintes fois dénoncé les ravages que cause ce fléau, notamment dans les secteurs de la justice et de tous les services de sécurité, quel qu’ils soient, et pas uniquement la police. Puisque c’est pourri, agissons pour nous débarrasser de cette pourriture et nous en prémunir !
Courrier envoyé via Internet : Cette association a-t-elle reçu l’agrément des autorités? Comme les autres associations officielles: ligue des droits de l’homme. Quand on sait que Bouteflika a été accusé du temps de Chadli. Surtout n’avancez pas quelques noms de minables qui vont servir d’alibi. Je vais espérer, si vous êtes contre un troisième mandat de notre despote, que votre action serve à quelque chose…au moins parler de la corruption!
Réponse de Djilali Hadjadj : Malgré le dépôt de notre dossier de demande d’agrément, conformément à la loi de décembre 1990 relative aux associations, au ministère de l’Intérieur, ce dernier ne nous a jamais répondu, ne serait-ce que par bienséance la plus élémentaire, et malgré les nombreux courriers de rappel que nous lui avons adressés. Une disposition de cette loi, quand il n’y a pas de refus écrit de ce ministère dans un délai donné, nous autorise à nous considérer comme association agréée de fait. Du côté du pouvoir (présidence de la République), on nous a fait savoir que l’AACC n’était ni autorisée, ni interdite, mais qu’elle était tolérée ! L’AACC se prononcera prochainement sur le projet du pouvoir de modifier la Constitution et d’accorder un 3ème mandat à l’actuel président. Personnellement, je suis signataire de l’Initiative civique pour l’application effective de l’actuelle constitution. Par principe, l’AACC est pour l’alternance au pouvoir, et considère que l’exercice des 2 mandats de l’actuel chef de l’Etat est un échec total.
Lecteur Kamel Ouahioune : Bonjour Monsieur Djilali HADJADJ, Tout d’abord je salut votre courage pour votre travail contre la corruption… (Je lis régulièrement votre page hebdomadaire du lundi, sur le sujet dans le Soir d’Algérie, ainsi que celle du mercredi sur les droits des retraites) Ensuite, j’ai l’honneur de vous poser la question suivante pour le forum le Matin:- Que pensez vous d’une loi faisant obligation à toute institution de publier ses comptes sur internet afin que tout le monde puisse la contrôler et par là décourager toute forme de corruption en son sein ? Merci d’avance pour votre réponse!
Réponse de Djilali Hadjadj : C’est une pratique en vigueur déjà dans de nombreux pays et que la Convention des Nations Unies de 2003 contre la corruption nous recommande de mettre en place. Cela s’appelle le E-gouvernement et cela permettrait à tout citoyen, et donc à tout contribuable, d’exercer son droit à l’accès l’information, droit qui n’existe pas encore dans la législation algérienne. Le culte du secret est encore largement dominant dans les institutions de l’Etat et de leurs démembrements. A titre de (mauvais) exemple, le ministère de l’Intérieur n’a toujours pas de site Internet !
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Algérie- Corruption : Dénoncer, et après ?
(2ème partie)
Deuxième partie du Forum. Suite des réponses de Djilali Hadjadj, porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) et représentant de Transparency International en Algérie, aux lecteurs du Matin. Devant l’afflux des questions, il a fallu prolonger en une troisième partie qui sera publiée demain.
Chawki Amari : Bonjour à Djilali et longue vie, à l’abri des coups tordus et de la corruption!
Question 1 : Si l’on admet que la corruption s’est largement démocratisée, peut-on estimer que la corruption autonome (de petits groupes organisés à l’intérieur de l’Etat comme des GIA) est supérieure à la corruption de clans (têtes de réseaux pyramidaux)?
Question 2 : Que deviennent les organisations (observatoires, …) mises en place pour lutter contre la corruption ? Bouteflika les as-t-elles gelées et a-t-il le projet d’en créer une ?
Question 3 : Qu’est ce qui fait le plus mal à l’Algérie ? La corruption ou l’incompétence, par dilapidation des ressources jetées sans stratégie ni études ?
Réponse de Djilali Hadjadj : Merci pour les vœux de longue vie ! Nous en avons tous bien besoin. Les « GIA » de la corruption à l’intérieur de l’Etat ont effectivement une certaine autonomie mais pas uniquement pour leur propre compte, une bonne partie de leurs commanditaires et de leurs parrains animant les « réseaux pyramidaux », mais ils n’ont pas une durée de vie très longue en tant que tels : ce sont des opérationnels de l’embuscade et des « faux barrages » quand une bonne opportunité de corruption se présente. Tout est fait par les parrains des réseaux pyramidaux– style maffias en exercice sous d’autres cieux -, pour qu’ils ne se fassent pas doubler par ces « GIA » de la corruption. Terrible parallèle avec un autre type d’activités criminelles !Il y a eu un Observatoire national de surveillance et de prévention de la corruption (ONSPC, intitulé officiel) du temps du président Zéroual en 1997, installé du côté du Chemin des 4 canons (sic), sur les hauteurs d’Alger, mais aucun boulet ne fut tiré en 3 petites années d’existence où les 9 permanents de cet ONSPC ont commencé par s’acheter des voitures et puis, plus rien, jusqu’à la dissolution de cet observatoire en 2000 par Bouteflika. Ce dernier a préféré se débarrasser de ce qui pouvait l’observer de trop près.La corruption faut beaucoup plus mal que l’incompétence : la solution pour se débarrasser de la première est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre que pour la seconde.
Lecteur Rafik Belolo : A Monsieur Djilali Hadjadj et à toute la rédaction du Matin, bonjour. D’abord, je tiens à remercier la rédaction du Matin pour cet espace de liberté que vous nous offrez. Je remercie également Monsieur Hadjadj de bien vouloir répondre aux questions des lecteurs. Deuxièmement, je tiens à préciser que je ne suis partisan d’aucun parti politique et je suis encore moins partisan du qui-tu-qui. Ma question est la suivante: Quel est le rôle qu’ont joué des gens haut placés dans la hiérarchie militaire et précisément dans les services secrets dans la corruption quasi générale qui gangrène notre pays ? Peut-on espérer voir un jour nos services remplir leur mission constitutionnelle et protéger les intérêts nationaux comme c’était le cas, il ya quelques mois, des services allemands qui ont réussi à avoir une liste d’operateurs économiques fraudant le fisc en transférant des capitaux vers le Lichtenstein ? Merci.
Réponse de Djilali Hadjadj : Aucune institution en Algérie, sans exception, n’est épargnée par la corruption. Tous ceux qui ont un peu de pouvoir, ont tendance à en abuser, et à se servir allègrement. Les services que vous évoquez, ne joueront un jour leur rôle constitutionnel (et encore la Constitution actuelle est lacunaire à ce sujet), que lorsque la démocratie et les libertés seront effectives en Algérie, ce qui est encore loin d’être le cas : ce jour là, les Algériens pourront par exemple connaître les budgets alloués aux services secrets, et ces derniers devront rendre des comptes aux parlementaires élus démocratiquement par le peuple. L’exemple allemand que vous évoquez illustre on ne peut mieux la marge de manœuvre assez marge de la justice de ce pays pour enquêter assez librement, tout en précisant que c’est la presse allemande qui a été la première à révéler ce scandale : la justice a été obligée de suivre.
Boualem Bonatéro : Quelles solutions pour éradiquer la corruption ? Il me semble que vous combattez contre les moulins à vent. Le ver est dans le fruit. Toutes les institutions, sans exception, sont corrompues. Alors qui va contrôler qui? ….. Mais que faire face à cette situation qui est devenue banale et résister à la tentation ?
Réponse de Djilali Hadjadj :Les solutions existent et sont connues. C’est comment et avec qui les mettre en œuvre qui pose problème. Dans chaque homme épris de justice, il y a un peu de « Don Quichotte » et pas mal de moulins à vent en perspective, ce qui n’est pas forcément négatif en soi. Il faut agir sans cesse, ne pas baisser les bras, élargir le front, ne pas se taire, s’inscrire sur la durée, gagner en crédibilité, préserver son autonomie et son indépendance, être le plus unitaire possible : aucune révolution ne s’est faite en un jour. Ce qui est sûr, c’est qu’un pouvoir corrompu « jusqu’à l’os » est totalement inapte à se contrôler. Les citoyens intègres doivent s’organiser pour imposer de plus en plus – et apprendre à s’exercer dans ce sens -, leur contrôle sur les institutions à tous les niveaux. La dénonciation systématique de cas avérés de corruption, ou de pratiques pouvant favoriser la corruption, peut être un des instruments de ce contrôle populaire. C’est ce que l’AACC fait de plus en plus, avec nombre de ses partenaires et tout un réseau de donneurs d’alerte.
Nedjari Aïssa : La corruption n’est-elle pas liée à la nature du régime politique algérien ?
Djilali Hadjadj : Tout à fait. Régime policier, autoritaire, anti-démocratique – et fascisant quand il se sent menacé-, fonctionnant plus que jamais selon le système du parti unique et en violation des droits de l’homme et des libertés : le tout faisant le lit d’une corruption qui est l’essence même de ce pouvoir, pouvoir prédateur.
Wlido : Est-ce que vous pouvez nous dire quelque chose sur la Cour des Comptes algérienne. Pourquoi a-t-on suspendu ses activités à votre avis ?
Réponse de Djilali Hadjadj : Face au pouvoir en place, il ne peut pas y avoir une Cour des comptes (CDC) conforme à la Constitution en vigueur. Historiquement, quand elle a été créée en 1980, c’était pour des règlements de compte au sein du pouvoir dans la suite de la disparition de Boumédienne. J’observe le fonctionnement – ou plutôt le non fonctionnement – de la CDC depuis plus près d’une quinzaine d’années. Parce qu’il a été « victime » de cette instrumentalisation de la CDC, Bouteflika, dès son arrivée au pouvoir en 1999, a totalement boudée la CDC : d’ailleurs, ce n’est pas un hasard, si depuis une dizaine d’années, aucune mesure positive n’a été prise par le pouvoir au profit de la CDC, ni en moyens ni en renforcement de ses ressources humaines. Même son Rapport annuel n’a été publiée que 2 fois en 28 ans d’existence : pourtant cette publicité est une obligation légale. Si la CDC n’était pas inscrite dans la Constitution, Bouteflika n’aurait pas hésité à la dissoudre, alors que c’est une juridiction qui aurait pu jouer un grand rôle dans la prévention et la lutte contre la corruption. Elle est gelée de fait pour le grand bonheur des réseaux de la corruption qui ont pris en otage les institutions de l’Etat. La CDC est à l’image de son site Internet : vide, poussiéreux et à l’arrêt depuis des années. Ce n’est pas un hasard non plus si les magistrats intègres de la CDC, sont marginalisés, « oubliés » statutairement et régulièrement réprimés.
Boualem Chiba : Ne pensez-vous pas que la corruption est la conséquence directe de la dépendance de la justice du pouvoir politique. Certes même en Europe il y a de la corruption, mais l’efficacité de la justice empêche sa propagation. Thadarth.
Réponse de Djilali Hadjadj : La corruption de la justice et sa dépendance totale du pouvoir sont les 2 raisons essentielles qui expliquent l’inertie de cette institution et sa complicité dans l’explosion de ce fléau : nombre de faits le démontrent quotidiennement. En Europe, dans nombre de pays, la justice qui enquête sur la corruption subit de plus en plus de pressions du pouvoir en place.
Belaidi Mohamed : Vu que la corruption est devenue un phénomène de société en Algérie. Ma question est la suivante : ne pensez vous pas que la corruption est désormais devenu une culture dans notre pays et qu’il est hypothétique, voire illusoire de vouloir lutter contre ce phénomène? Du moins pour les 2 ou 3 siècles à venir…
Djilali Hadjadj : Plus il y aura de démocratie et de libertés, moins il y aura de corruption. Mais pour y parvenir, les luttes citoyennes multiples et diverses doivent s’intensifier. Cela demandera beaucoup de temps et beaucoup de persévérance.
Lecteur : En parler c’est déjà bien, la corruption est le cancer qui ronge le pays. Il est même presque en phase terminale. Si un traitement de choc n’est pas administré. Adieu l’ALGERIE.
Djilali Hadjadj : La lutte contre la corruption ne peut pas faire de progrès par des traitements de choc. Nous ne faisons pas le même diagnostic de l’état de santé de l’Algérie : notre pays ne peut pas être comparé à un cancer en phase terminale et irréversible.
Jugurtha Azma : Peut-on connaitre les avoirs de Bouteflika et de tous les gens du systeme en Algerie et a l’etranger? Comment peut-on faire une telle enquete et rendre publique ses resultats sans subir le sort de Boudiaf? Y a-t-il des organismes internationaux incorruptibles et capables de travailler avec l’aacc pour que l’argent des Algeriens ne soit plus vole par les pillards du pouvoir central. Si oui, pourquoi personne n’ose mener ce travail? Ou se situent les obstacles? Merci monsieur Djilali Hadjadj,
Djilali Hadjadj : A la veille des élections présidentielles de 1999 en Algérien, le célèbre quotidien britannique « The Gardian » avait évoqué cette possibilité d’avoirs de Bouteflika, en Suisse notamment. Pour en savoir plus sur les avoirs détournés à l’étranger, il existe des instruments internationaux, la Convention des Nations Unies de 2003 contre la corruption, par exemple, qui évoquent avec insistance la question et les mécanismes du recouvrement de ces avoirs. Ce recouvrement est avant tout une affaire de volonté politique : ce n’est donc pas le pouvoir actuel en Algérie qui pourrait agir dans ce sens. Des pays « victimes » de ces détournements ont commencé à agir avec un certain succès, à l’image du Nigéria. Des pays dont les banques abritent ces avoirs acceptent de coopérer avec les pays demandeurs : cela demande du temps et les procédures sont ardues, mais il y a des précédents positifs. Nombre de pays « récepteurs » de ces avoirs et des fuites de capitaux, ont une idée assez précise des bénéficiaires de ces détournements, et ont même des législations qui les protègent, surtout lorsque ces bénéficiaires sont encore au pouvoir. D’ailleurs, les « enquêteurs » envoyés en France par feu Boudiaf pour en savoir plus sur ces avoirs et leurs auteurs, ont été dénoncés… par les services secrets français à leurs « amis » en Algérie. La lutte contre la corruption au niveau international est surtout et avant tout affaire de coopérations multiformes pour peu qu’il y ait une volonté politique entre les pays concernés.
Lecteur : Mr le porte-parole de l’AACC .Où se trouve votre siège ? Peut-on être reçu facilement ? Comment dénoncer la malversation ? La procédure à accomplir pour être adhérent : les critères.
Djilali Hadjadj : Notre siège principal se trouve à Ben Aknoun et il est ouvert à tous. Il est cependant préférable, pour des raisons que vous comprendrez, de prendre contact d’abord avec l’AACC par téléphone ( 07 71 43 97 08 ) ou par Internet (< aaccalgerie@yahoo.fr >), pour pouvoir être reçu dans les meilleures conditions et où toutes les informations pour une éventuelle adhésion vous seront communiquées. Depuis quelques années maintenant, l’AACC a décidé de « prendre en compte » les dénonciations de cas avérés de corruption et d’accompagner les dénonciateurs dans leurs démarches, malgré les obstacles et les difficultés.
Bouzid : Tout d`abord pouvez-vous nous donner les noms des personnes qui sont impliquées dans la corruption? Dans le cas ou vous arrivez à identifier les coupables de dissimulation de vérité au niveau de la Sonatrach, existe-t-il un moyen de les différer dans une Cour pénale internationale ? Cu bien votre rôle consiste-t-il uniquement à dénoncer sans qu`il y ait de poursuites?
Djilali Hadjadj : Tous les cas avérés de corruption, en possession de l’AACC peuvent tout à fait être rendus publics : c’est que nous ne cessons de faire depuis des années à travers nos rapports, nos communiqués, lors de conférences de presse ou même lors d’émissions de radio ! Il arrive que certaines dénonciations soient « prises en charge » et solutionnées partiellement par les pouvoirs publics concernés, qui n’acceptent pas que ces alertes viennent de la société civile et des médias. Malheureusement les « dénonciateurs » subissent encore systématiquement des représailles même lorsque la justice est en leur faveur. Il n’y a pas encore de Cour pénale internationale qui pourrait traiter d’affaires de grande corruption, mais il ne faut pas désespérer qu’il y en ait une un jour. L’AACC n’est pas habilitée elle-même à être une des parties civiles dans des affaires de corruption, la loi algérienne en vigueur ne le permet pas, ce que nous regrettons d’ailleurs.
Fouad : Les opposants algériens se plaisent à mettre en avant le déficit démocratique en Algérie et la corruption qui gangrènerait ce pays. Mais le fait que vous écriviez un livre sur le sujet et qui soit accessible à la population algérienne, n’est-il pas le signe d’une exagération dont font preuve ces opposants – notamment Le Matin ?
Djilali Hadjadj : L’AACC est une association non partisane et n’est pas une opposition politique. Elle ambitionne de devenir un contre-pouvoir et n’a pas pour objectif d’être contre le pouvoir. Nous ne cessons d’ailleurs depuis la création de l’AACC en 1999 de lancer des appels aux pouvoirs publics pour essayer de mettre en place des partenariats dans le domaine de la prévention, dans le respect de notre indépendance : il n’y a jamais eu de réponse !
Demain : Troisième partie et fin
19 Réponses à “Algérie : Jusqu’où la corruption ?”
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La France ne se conduit pas mieux:
Il a été établi de source judicaire que FINAMA et GROUPAMA ont rendus des comptes falsifiés depuis 2005, trompant ainsi la confiance des marchés -et des actionnaires (en plus de violer les obligations de ces marchés régulés que sont la banque et l’assurance).
Par une saisie officielle chez la banque FINAMA, GROUPAMA a été pris sur le fait à pirater des logiciels pour une valeur de $200 millions.
La BEFTI (une brigade d’élite spécialisée dans la fraude informatique), chargée de l’enquête, a d’abord menacé la victime de la fraude afin de lui faire retirer sa plainte.
Le Procureur de la République ayant classé le dossier « sans suite », la victime a demandé copie du dossier d’enquête.
Quelle ne fut pas sa surprise de constater que la Police avait procédé à l’échange du constat d’huissier officiel par un constat d’huissier fourni par la partie mise en cause, efectué un mois après la saisie -et dans un établissement différent du lieu de l’infraction.
Ce second constat d’huissier, sans valeur officielle, établissait bien évidemment l’innocence de GROUPAMA.
En vertu du « SECRET BANCAIRE », GROUPAMA y demandait explicitement à la Police de limiter ses investigations à un établissement qui n’était pas celui de l’infraction officiellement constatée.
Après avoir formé un recours devant le Procureur Général de Paris, celui-ci expliquait qu’il n’y avait « pas d’infraction constatée » et que, donc, le classement sans suite était maintenu.
Outre la corruption des services de la Police, le fait que le Procureur Général ait couvert la falsification du dossier d’enquête en dit long sur le désir sincère du gouvernement de mettre un terme aux « dysfonctionnements » (malheureusement récurrents) de la justice en France.
Tous les détails ont été rendus publics (la réponse négative du Procureur Général, le dossier d’enquête de la BEFTI, ainsi que le constat d’huissier non-officiel de GROUPAMA):
http://remoteanything.com/archives/groupama.pdf
La corruption en algerie a encore de beaux jours devant elle. Le phénomène pourra être éradiqué le jour où société civile et partis politiques se joignent pour exprimer leur ras le bol dans la rue, s’il le faut ou tout au moins s’exprimer bruyamment et sans relache pour demander des comptes au pouvoir et ses démembrements éxécutifs et surtout aux services de sécurité et la justice.Ce n’est pas aujourd’hui la veille, puisque le premier magistrat du pays et de surcroit à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire « promet d’installer une commission de lutte contre la corruption ». Cela ne peut être apparenté qu’à un aveu d’impuissance alors qu’il aurait suffi de demander des comptes à LA JUSTICE du traitement fait des affaires rendues publiques par la presse, tout au moins celles là.
Comment le président pourra-t-il demander traitement des affaires où ont été mis en cause ses proches collaborateurs et ses amis? Il est difficile de croire qu’un jour les Saidani, Ghoul, Barkat et les prochains (car il y’ aura des prochains qui se recruteront parmi ceux qui ont en charge les secteurs a fort programme( hydraulique, pêche…etc).
L’affaire KHALIFA Banque,BCIA,BRC,servent d’exemple pour convenir que seuls les lampistes paient.
Les gros bonnets ne seront que des témoins:Medelci ministre des finances a été blanchi aprés son aveu « de n’avoir pas été assez intélligent »,sidi Said de l’UGTA aprés avoir assumé,Soltani aprés avoir dénoncé un usage de faux…
Mr HADJADJ est un homme courageux et il est à envier pour ses combats et ses luttes qu’il continue de mener malgré, je suppose les pressions ,intimidations et probablement des menaces même de liquidation physique.
Mais est ce vraiment le seul algérien désireux de soigner l’Algerie de ce mal qui la gangrène?
Assurément non! Mais comment faire pour mettre tout ce monde autour d’une table pour engager le COMBAT DU SIECLE de l’Algérie, combat qui servira aux générations furures qui eviteront l’esclavagisme qu’installeront ces milliardaires à l’argent sale.
La corruption entamera sa disparition le jour où les enfants de la France (en mission pour le pourrissement)quitteront le pouvoir algérien et que les cadres intègres et compétents les remplaceront aux postes cles. Ce jour là, on peut espérer entamer une ère nouvelle qui n’hypotèquera pas l’avenir de nos enfants. J’espère ce jour proche car cela fera plaisir à notre Docteur Hadjadj que nous admirons tous
pour moi la grande corruption du monde se trouve a NAFTAL.SIEGE CHERAGA A TITRE D’EXEMPLE SIEGE DE BITUME LOUER A 2KM DU SIEGE DG POUR 80 MILLIONS DE CENTIMES PAR MOIS.
La lutte contre la corruption peut-elle s’accommoder de l’impunité ambiante ? Pour les décideurs, la réponse, évidente, ne souffre aucune équivoque. L’impunité est érigée en valeur sûre de la République, en mode de gouvernance.
Alerte à notre chère entreprise NAFTAL , suivant les agissement néfaste sans scrupule des dénommés ci-après :
1/- BELDJERDI Sid-Ali : Recruté en qualité de gardien, puis transformé en chauffeur, quelques temps après promus secrétaire général du syndicat national de NAFTAL, puis secrétaire général de la Fédération du pétrole qui active jusqu’a l’heur actuelle.
2/-BOULEKBACHE Bachir : recruté en qualité d’agent de bureau, puis devenu Directeur général des affaires sociales de NAFTAL
Ceux-ci font fonctionner et manipuler la société NAFTAL à leur façon et volonté. Le Directeur Général de NAFTAL n’est qu’un pion, ne possède aucun commandement devant eux, ils font le pluie et le beau temps. Eléments intouchables même au niveau de la justice, avec la bénédiction de leurs faits et méfaits avec les moyens de l’entreprise au détriment de cette dernière et du personnel.
La gestion des œuvres sociales de NAFTAL est entre leurs mains vampires, ils règlent leurs problèmes et favorises des gens bien placés avec le fond et au détriment des travailleurs
Avec la bénédiction de leurs connaissances basée la malversation et la corruption, ils recrutent nomment, promu et licencient des employés comme ils veulent, on dirait une entreprise privé hérité, on n’arrive pas a trouver le statut exacte de la NAFTAL dans de telle circonstances
Prenant l’exemple du sieur BOULEKBACHE, avait recruté un gardien dénommé FERTAS Mohand à l’antenne des affaires sociales de Bejaia et qui vient d’être promu au poste de chef d’antenne régional affaires sociales de Bejaia (chose vérifiable) par le biais de son frère qui n’est autre que le chef de département des hôtels à Sidi-Fredj celui-ci accorde des prises en charges de thalassothérapie a des personnes bien placées et particuliers de hôtes de la NAFTAL «tous les cadres des ministères de l’énergie et autres institutions »
Aussi et pour preuve, aucun PDG de NAFTAL n’a pu réussir la gestion de l’entreprise NAFTAL sans l’aval de ces deux personnes indélicates.
Encore ils font partir en retraite d’office même, licencient toutes personnes gênant à leur gestion néfaste à l’entreprise.
Quand a eux étant bien entourés, ils refusent de partir en retraite, il leur accordé une prolongation d’une année afin de continuer et contribuer a la destruction de l’entreprise au vus et sus de tout le monde
Enfin c’est le moment propice ou l’état doit intervenir afin de mettre fin au agissement de ces personnes destructrices du la morale de l’ensemble des travailleurs et de l’entreprise.
Actuellement ils se cachent derrière leur fonction afin d’éviter d’être déceler de leur méfaits.
Toute véracité des faits, il est important de procéder à une enquête.
la naftal a m’a vus n’est qu’une entreprise qui reflète les manipulation mafia du pdg complice avec ces acolytes du syndicat je dirais une seule phrase heureux les martyres qui n’ont rien vus dommages que de telle gestion dans les entreprises qui existe grâce au valeureux martyres et trahit par ces dirigeant d’entreprise
La corruption, pire que le cancer et le colonialisme, ne se décrit pas avec de longs constats.Les lamentations n’y sauraient être d’une quelconque utilité.Demander à un corrompu corrupteur d’enlever cette corruption relève de la crédulité.Il faut lui faire la guerre sans merci avec tous les moyens à portée de la main.’crées par son propre génie bien entendu, sans jamais compter sur autrui).
Scandale et corruption à la Direction centrale des affaires sociales de la NAFATAL de Cherraga – Alger
La structure citée ci-dessus est drivée vers le chaos par les deux vampires en l’occurrence les sieurs : BOULEKBACHE Bachir et SID-ALI Beldjerdi qui n’ont ni foi ni loi méritent d’être dénoncés et jugés publiquement.
En effet, ils se sont accaparés du denier du sociale des travailleurs de la NAFTAL. Disposent tous les privilèges sur le sort de la vie et de la mort de l’ensemble des travailleurs. Les recrutements, les promotions, le licenciement de tous les postes et grades confondus, la décision leur revient, le Président Directeur Général n’a droit à aucune décision, il n’est qu’un pion devant eux.
Le pouvoir est entre les mains de ces deux crocodiles qui gèrent l’entreprise à leur guise comme une entreprise privée qui leur appartient personnellement.
Le 1er cas :
SID-ALI Beldjerdi ex-gardien et aujourd’hui secrétaire général de la fédération du pétrole devait déjà partir en retraite, mais demeure toujours à son poste car, il avait les bras longs à tous les niveaux (ministère de l’industrie pétrochimique), on lui a été accordé une année de prolongation supplémentaire pour continuer à tirer beaucoup plus de profit. Il est important de signaler qu’il a été recruté comme simple gardien et se trouve actuellement secrétaire général, qu’elle drôle de d’histoire..!
Le 2ème cas :
BOULEKBACHE Bachir, Directeur central et syndicaliste de 1997 à ce jour avait recruté un gardien dénommé FERTAS Mohand à l’antenne NAFTAL de Béjaia, par la suite l’avait promu au grade de chef d’antenne NAFTAL régional de Béjaia, celui ordonne et domine tous les corps médicaux, paramédicaux et ingénieurs. C’est étonnant et inconcevable de voir un gardien à la tête d’une entreprise (chef d’antenne).
Mais les raisons sont très claires, ce gardien s’il est devenu chef d’antenne c’est parce que est soutenu par son frère qui n’est autre que le chef de département des hôtels à Sidi-Fredj (thalassothérapie). Celui-ci accorde des prises en charges à toutes personnes recommandées par le sieur BOULEKBACHE Bachir, tel que le Directeur des affaires sociales de NAFTAL , le personnel qualifié et jugé utile dont on tire profit, à certaines personnes bien placée au Ministère de l’industrie pétrochimique et même à des personnalités étrangères aux hydrocarbures jugées utiles épaulées.
Également, il est remarquable de signaler que le sieur BOULEKBACHE Bachir et ses amis ont bénéficié des prises en charge à l’étranger au détriment des employés et de la NAFTAL.
Aussi, et à titre de dénonciation, dix (10) syndicalistes à Tizi-ouzou sont licenciés abusivement sur ordre des deux responsables indélicats cités plus haut pour avoir exercer clairement et librement leur activité syndicale.
Tous les agissements catastrophiques sont maintes fois signalés à l’inspection du Ministère de l’industrie pétrochimique, mais aucune réaction ni contrôle pour au moins s’enquérir de la situation qui prévaut au sein de la NAFTAL.
Le sieur BOULEKBACHE Bachir, Directeur en même temps syndicaliste s’est accaparé de l’argent des œuvres sociales des travailleurs pères de familles et de la l’argent de la mutuelle pétrolière (M.I.P) où s’est placé et rangé en qualité de 1ère vice président de la commission de celle-ci pour se permettre de détourner et de truquer facilement.
En conclusion, ces deux éléments ont mis les travailleurs et leur sociale ainsi que l’image de marque de NAFTAL en générale en agoni et à genou, une enquête minutieuse devait être faite afin de désembusquer leur méfaits et juger leurs agissements néfastes conduisant à la dérive de l’entreprise afin de mettre fin au calvaire que vie les travailleurs et la structure NAFTAL.
Enfin, tout ce qui est cité dans cette correspondance est véridique, chose vérifiable et palpable, une inspection du ministère et de la D.R.S. est sollicitée dans les meilleurs délais
Un ultimatum très cour est lancé, si l’enquête de cette paire de malfaiteurs se soit pas faite en temps propice pour tous les faits et méfaits qu’ont causés aux travailleurs et l’entreprise NAFTAL, des correspondances seront diffusées et insérées dans tous les journaux afin de tout divulguer.
oui main dans la main pour brisé ce silence méttons tout ce qui dans ces dénonciations dans les journaux c’est mieux et qu’on depose une pleinte collectifes contre ces dénosores et ses crocodile
c’est une organisation criminel pour l’économé de notre trés cher payé beldjerdi est consorts ils ont avalé tout naftal je me demande ou est l’état algériens?ceux qui ont fait ses gens si a naftal c’est tres grave méme c’est une mafia dangereuse qui ont ba
c’est une organisation criminel pour notre société ils ont volée la seurs de tout les travailleurs de naftal sans purté ni de foie c’est grave pour notre trés cher payé ou est l’état dans tout ça?monsieur le ministre il faut dépéché un aéudit ou bien l’IGF qui ne se vend pas autrement dit la DRS avant que ça sois trop tard
c’est trés grave ceux que il font ils ont fait de naftal une boite de débouche avec des promotion canapé il est arrivé un temps ou personnes ne veut que sa fille ou bien sa femme travail a naftal une petite minorité de syndicaliste beldjerdi est 65voyous ont rendu naftal comme un bordel il faut les dénoncé dans les journaux dans les tract partout comme ça en moins les algériennes sache a quoi ça veut dire naftal honte vous beldjerdi
Scandale et corruption à la Direction centrale des affaires sociales de la NAFATAL de Cherraga – Alger
La structure citée ci-dessus est drivée vers le chaos par les deux vampires en l’occurrence les sieurs : BOULEKBACHE Bachir et SID-ALI Beldjerdi qui n’ont ni foi ni loi méritent d’être dénoncés et jugés publiquement.
En effet, ils se sont accaparés du denier du sociale des travailleurs de la NAFTAL. Disposent tous les privilèges sur le sort de la vie et de la mort de l’ensemble des travailleurs. Les recrutements, les promotions, le licenciement de tous les postes et grades confondus, la décision leur revient, le Président Directeur Général n’a droit à aucune décision, il n’est qu’un pion devant eux.
Le pouvoir est entre les mains de ces deux crocodiles qui gèrent l’entreprise à leur guise comme une entreprise privée qui leur appartient personnellement.
Le 1er cas :
SID-ALI Beldjerdi ex-gardien et aujourd’hui secrétaire général de la fédération du pétrole devait déjà partir en retraite, mais demeure toujours à son poste car, il avait les bras longs à tous les niveaux (ministère de l’industrie pétrochimique), on lui a été accordé une année de prolongation supplémentaire pour continuer à tirer beaucoup plus de profit. Il est important de signaler qu’il a été recruté comme simple gardien et se trouve actuellement secrétaire général, qu’elle drôle de d’histoire..!
Le 2ème cas :
BOULEKBACHE Bachir, Directeur central et syndicaliste de 1997 à ce jour avait recruté un gardien dénommé FERTAS Mohand à l’antenne NAFTAL de Béjaia, par la suite l’avait promu au grade de chef d’antenne NAFTAL régional de Béjaia, celui ordonne et domine tous les corps médicaux, paramédicaux et ingénieurs. C’est étonnant et inconcevable de voir un gardien à la tête d’une entreprise (chef d’antenne).
Mais les raisons sont très claires, ce gardien s’il est devenu chef d’antenne c’est parce que est soutenu par son frère qui n’est autre que le chef de département des hôtels à Sidi-Fredj (thalassothérapie). Celui-ci accorde des prises en charges à toutes personnes recommandées par le sieur BOULEKBACHE Bachir, tel que le Directeur des affaires sociales de NAFTAL , le personnel qualifié et jugé utile dont on tire profit, à certaines personnes bien placée au Ministère de l’industrie pétrochimique et même à des personnalités étrangères aux hydrocarbures jugées utiles épaulées.
Également, il est remarquable de signaler que le sieur BOULEKBACHE Bachir et ses amis ont bénéficié des prises en charge à l’étranger au détriment des employés et de la NAFTAL.
Aussi, et à titre de dénonciation, dix (10) syndicalistes à Tizi-ouzou sont licenciés abusivement sur ordre des deux responsables indélicats cités plus haut pour avoir exercer clairement et librement leur activité syndicale.
Tous les agissements catastrophiques sont maintes fois signalés à l’inspection du Ministère de l’industrie pétrochimique, mais aucune réaction ni contrôle pour au moins s’enquérir de la situation qui prévaut au sein de la NAFTAL.
Le sieur BOULEKBACHE Bachir, Directeur en même temps syndicaliste s’est accaparé de l’argent des œuvres sociales des travailleurs pères de familles et de la l’argent de la mutuelle pétrolière (M.I.P) où s’est placé et rangé en qualité de 1ère vice président de la commission de celle-ci pour se permettre de détourner et de truquer facilement.
En conclusion, ces deux éléments ont mis les travailleurs et leur sociale ainsi que l’image de marque de NAFTAL en générale en agoni et à genou, une enquête minutieuse devait être faite afin de désembusquer leur méfaits et juger leurs agissements néfastes conduisant à la dérive de l’entreprise afin de mettre fin au calvaire que vie les travailleurs et la structure NAFTAL.
Enfin, tout ce qui est cité dans cette correspondance est véridique, chose vérifiable et palpable, une inspection du ministère et de la D.R.S. est sollicitée dans les meilleurs délais
Un ultimatum très cour est lancé, si l’enquête de cette paire de malfaiteurs se soit pas faite en temps propice pour tous les faits et méfaits qu’ont causés aux travailleurs et l’entreprise NAFTAL, des correspondances seront diffusées et insérées dans tous les journaux afin de tout divulguer.
Alerte à notre chère entreprise NAFTAL , suivant les agissement néfaste sans scrupule des dénommés ci-après :
1/- BELDJERDI Sid-Ali : Recruté en qualité de gardien, puis transformé en chauffeur, quelques temps après promus secrétaire général du syndicat national de NAFTAL, puis secrétaire général de la Fédération du pétrole qui active jusqu’a l’heur actuelle.
2/-BOULEKBACHE Bachir : recruté en qualité d’agent de bureau, puis devenu Directeur général des affaires sociales de NAFTAL
Ceux-ci font fonctionner et manipuler la société NAFTAL à leur façon et volonté. Le Directeur Général de NAFTAL n’est qu’un pion, ne possède aucun commandement devant eux, ils font le pluie et le beau temps. Eléments intouchables même au niveau de la justice, avec la bénédiction de leurs faits et méfaits avec les moyens de l’entreprise au détriment de cette dernière et du personnel.
La gestion des œuvres sociales de NAFTAL est entre leurs mains vampires, ils règlent leurs problèmes et favorises des gens bien placés avec le fond et au détriment des travailleurs
Avec la bénédiction de leurs connaissances basée la malversation et la corruption, ils recrutent nomment, promu et licencient des employés comme ils veulent, on dirait une entreprise privé hérité, on n’arrive pas a trouver le statut exacte de la NAFTAL dans de telle circonstances
Prenant l’exemple du sieur BOULEKBACHE, avait recruté un gardien dénommé FERTAS Mohand à l’antenne des affaires sociales de Bejaia et qui vient d’être promu au poste de chef d’antenne régional affaires sociales de Bejaia (chose vérifiable) par le biais de son frère qui n’est autre que le chef de département des hôtels à Sidi-Fredj celui-ci accorde des prises en charges de thalassothérapie a des personnes bien placées et particuliers de hôtes de la NAFTAL «tous les cadres des ministères de l’énergie et autres institutions »
Aussi et pour preuve, aucun PDG de NAFTAL n’a pu réussir la gestion de l’entreprise NAFTAL sans l’aval de ces deux personnes indélicates.
Encore ils font partir en retraite d’office même, licencient toutes personnes gênant à leur gestion néfaste à l’entreprise.
Quand a eux étant bien entourés, ils refusent de partir en retraite, il leur accordé une prolongation d’une année afin de continuer et contribuer a la destruction de l’entreprise au vus et sus de tout le monde
Enfin c’est le moment propice ou l’état doit intervenir afin de mettre fin au agissement de ces personnes destructrices du la morale de l’ensemble des travailleurs et de l’entreprise.
Actuellement ils se cachent derrière leur fonction afin d’éviter d’être déceler de leur méfaits.
Toute véracité des faits, il est important de procéder à une enquête.
hereux les martyres qui n’ont rien vus de l’algerie d’aujourdhui voir des batard au titre de harkis qui ménent le jeux au seins d’une entreprise qui s’apel naftal j’aimerais bien interpeler Monsieur le PDG de naftal pour lui dire ou est ta crédibilité devant BOULKBACHE ? je ne pense pas qu il a une et surtout que ce con c’est lui qui gére tout sauf sa famille moi j’en ai une arme entre mesmain et c’est bien des photos et des vidéos de ces filles grosses comme des vaches entrein de se donner plaisir et comme ça tt le monde véra bien et je vangerais de cette façons toute les famille de la naftal qui souffre a cause de ce prédator coucou a tous
nous le collectifs des travailleurs de dar el beidha dénoncés le marasme et la mascarade qui entraines de prendre une grande ampleurs pour notre économie national.ceux qui se passe a naftal actuel ment en 2012 et très grave.ils ont arrivé même a transformé notre si cher société au banditisme international regarde comment la pénurie a l’ouest de payé.si une catastrophe pour l’algerie de voir notre carburant ça se vend en, noir dans les frontières je me demande ou et l’état dans tous ça?
POUR UNE INSITATION 0 UNE IMPRUDENCE DES INFORMATIONS LEAPRESIDENTES DES ARTICLES SIGNAL LA CORRUPTION DES ARTICLES ET DES CONSTITUTIONS PAR L ALGERIE ET UNE PLUS CONDAMNATION DES INFRASTRUCTURES ALGERIENNES POUR UNE CINSTITUTIONS DE GENOCIDE ET ENSUITE DE VOL DE DOSSIERS ET DE SUJET ?A UNE ASSISE A HUIT CLOT (LES INSTITUTIONS ET LA MONNAIE ALGERIENNE) LE NIVEAU ALGERIEN EST TRES FAIBLE ?L’ENGAGEMENT EST CELUI DES PROXYNETES POUR LA CONSTRUCTION DES BOMBES; ENSUITE LE TRIBUNAL DE L4ECONOMIE EXISTE EN ALGERIE POUR LE RULLEN ET LES INDUSTRIES A EL KODOS DE ELA OUEST TU HOUST 0 LA CORROMPU ET A LA GENOCIDE ET JE DEMANDE DES INDEMNIT2S DES ARTICLES POUR UN MOTIF DE VOL DE LA PART DE LA POLITIUQE DE L4ALGERIE ?ELA OUEST LA PRESIDENTE DE L(ALGERIE;
Bonjour MR DJILALI HADJADJ à vous ainsi qu’à tout les lecteurs et intervenants pour dénoncer l’ampleur et les dégâts causés par ce problème de corruption qui touche le milieu judiciaire ALGERIEN ,comment peut-on appliquer la démocratie si la justice est corrompue ?
Je voudrais savoir Monsieur DJILALI HADJADJ si votre association LA AACC ,joint la parole à l’acte;
C ‘est à dire si des personnes de pouvoir ou institutions en présence de preuves de corruption ont été condamné .