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L’Algerie:de crise en crise
L’ALGÉRIE, DE CRISE EN CRISE
Malgré la prévisible désaffection des électeurs et les incessants appels des partis politiques d’opposition et des personnalités en vue du règlement de la crise en Kabylie et la réunion de toutes les conditions utiles et nécessaires quant à un déroulement sérieux du scrutin avant la convocation du corps électoral, le pouvoir a fait la sourde oreille et n’a agi qu’en fonction de ses propres intérêts. Comme voulu par lui, les élections législatives ont été conduites à terme, bien qu’elles n’offrent pas la solution à la crise.
Le discrédit porté au processus électoral, en tant que mode d’expression démocratique tel qu’il ressort du taux record d’abstention et des multiples contestations des résultats, risque d’affaiblir dangereusement l’évolution démocratique du pays. En conséquence, le mécontentement populaire persistant en Kabylie, particulièrement après la validation du scrutin par le Conseil constitutionnel, fera probablement et peu à peu jonction avec les mouvements de révolte disséminés à travers tout le territoire national.
La jeunesse qui a refusé de voter a exprimé sa malvie. La désagrégation de l’autorité de l’Etat et le discrédit des relais politiques légaux qui ont participé aux élections concourent à l’affaissement moral de la nation (…). Les futures élections municipales risquent, elles, de mettre le pays dans un état insurrectionnel. Les APC étant le foyer des pouvoirs locaux, tous les démons enfouis tant bien que mal pourraient être libérés.
Dans le cas où le pouvoir persisterait à maintenir sa politique actuelle et à forcer le passage pour revenir à la situation hégémonique d’un parti dont la responsabilité dans les déboires de l’Algérie indépendante est immense, le risque d’une déstabilisation profonde et grave du pays est à redouter dans un proche avenir (…). Il est urgent que le pouvoir revienne au respect des lois en libérant l’activité politique et la constitution des partis politiques et associations ainsi qu’en ouvrant les médias publics, en particulier la télévision, au débat contradictoire. Il est non moins urgent que ce même pouvoir ouvre un véritable dialogue avec les représentants authentiques du mouvement citoyen et que de leur côté, ces derniers capitalisent les concessions du gouvernement, arrachent leur reconnaissance légale et subliment leur combat citoyen en un mouvement apte à porter l’idéal démocratique dans une action constructive.
Signataires :
Rabah Naceri (P/APW de Béjaïa)
Mohand Arezki Ferrad (ex-député)
Abdelaziz Djeffel (élu APC Aïn El Aloui, Bouira)
Smaïl Saïdani (SG du MLD)
Zoheir Rouis (président Forum démocratique, Paris)
Soufiane Djilali (président du Mouvement pour les libertés et le développement).
Une Réponse à “L’Algerie:de crise en crise”
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ne vous triturez pas le poichiche cher ami pour trouver les reponsables de nos malheures.ce sont nos gouvernents, les charognars qui ont confondu les caisse de l’état avec leur poches.
Walla kine kayene rebbi.chacun payera tot ou tar ce qu’il a fait durant sa vie surtout les responsable. c’est pas la peine d’acuser l’amerique ou la france ou un autre pays;les coupable sont ici , chez nous et ce sont nos frères. il n’ya qu’a voir comment vive leurs enfants et vous comprondrez;