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Que cessent les campagnes mensongères !

Posté par Rabah Naceri le 25 janvier 2012

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(Inspiré de l’article de B. Amar)

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La mascarade politique a commencé et tout le monde aura deviné les raisons de cette agitation qui apparait de plus en plus au grand jour à mesure que les échéances électorales approchent. Ces scènes se constatent à chaque fin de mandat, et bien sûr à l’approche des nouvelles investitures locales ou nationales. Les trottoirs et les rues sont balayés quotidiennement se demandant où étaient nos agents communaux durant les mois et les années écoulés. Les arbres ornementaux, qui avaient pris des formes fantasmagoriques tellement qu’ils étaient abandonnés, bénéficient des soins d’un tailleur-horticole. Nos élus locaux qui dormaient dans des bureaux assez confortables se réveillent, à contrecœur, pour tenter comme à l’accoutumée de séduire les électeurs dans l’espoir de se faire réélire. Cette attitude s’apparente à du mépris à l’égard de ceux qui ont investi toute leur confiance en eux pour une amélioration de leur quotidien. Mais les citoyens ne sont pas dupes.

De nouvelles associations naissent comme par enchantement, qui pour développer la ville ou la wilaya, qui pour s’afficher comme défenseur des Droits de l’Homme ou de la liberté d’expression, qui pour la création d’emplois pour ratisser large dans l’espace jeunesse qui reste un excellent réservoir de voix potentielles. Et j’en passe. Lire la suite… »

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Des opérateurs économiques dénoncent le climat des affaires pas du tout propice.

Posté par Rabah Naceri le 3 janvier 2012

Un constat accablant !

(Par Dalil.S). La Chambre de commerce et d’industrie Soummam-Béjaïa brosse un tableau peu flatteur de l’économie locale. Alors que les années passent, la wilaya peine toujours à sortir de l’état de sous-développement. Un constat du reste partagé par d’aucuns.

Et du coup, la Chambre de commerce et d’industrie Soummam -Béjaïa s’alarme et voit rouge ! “Cette situation de déchéance totale aggravée par les mouvements très nombreux de contestations (grèves anarchiques, fermetures d’axes routiers stratégiques…), le délestage de l’énergie, le retard dans les raccordements d’eau, de gaz, de l’énergie électrique, le retard dans la mise à niveau des zones industrielles, d’activités et de tourisme, le retard dans le lancement des nouvelles zones industrielles, provoque incontestablement des retards, des manques à gagner et, malheureusement, l’état de sous-développement de notre wilaya alors que notre pays n’avait jamais disposé d’autant de richesses financières que durant ces dernières années”, est-il noté dans un compte rendu ayant sanctionné la rencontre débat des membres de la CCIS Béjaïa et quelque 250 chefs d’entreprises organisée le 5 décembre 2011.

Les rédacteurs du rapport ne vont pas par mille chemins pour mettre en avant “la dégradation des différents services publics de la wilaya”, estimant que cet état de fait affecte lourdement la vie des citoyens. C’est dire que le climat des affaires à Béjaïa est peu ou pas du tout serein ! Lors de leur rencontre, les différents intervenants ont mis l’accent sur “les sujets les plus urgents”, insistant sur la nécessité de “lancer des actions concertées à l’effet d’anticiper et de prévenir les facteurs déclencheurs des mouvements de contestation et leurs dommages collatéraux”. D’aucuns estiment que les récurrentes actions de rue -quelque 300 actions en 2011- pénalisent fortement les opérateurs économiques dont la plupart ont d’ailleurs fui la région et portent préjudice à l’économie locale. Une économie qui tourne au ralenti ces dernières années d’où, préconise-t-on, la nécessité de mettre sur pied une “stratégie susceptible de sortir notre wilaya de la situation économique précaire dans laquelle elle se débat depuis fort longtemps”.

La Chambre de commerce et d’industrie Soummam -Béjaïa veut en finir avec cette situation aux conséquences préjudiciables à l’économie de la wilaya, en proposant un train de mesures. En matière de projets structurants, le président de la CCIS Béjaïa et le directeur régional du commerce souhaitent la réalisation de la pénétrante autoroutière dans les plus brefs délais, d’un port sec, le dédoublement de la RN 26, la rénovation et le renforcement du rail, l’ouverture d’un service fret à l’aérogare de Béjaïa et l’aménagement de l’oued Soummam pour le rendre navigable. Les opérateurs économiques de Béjaïa réclament aussi des facilitations pour accéder au foncier industriel à même de créer des postes d’emploi et de la richesse, la réhabilitation des anciennes zones ainsi que la mise en place des critères rigoureux, transparents et méritoires à toutes attributions des avantages offerts par l’Etat.

Les rédacteurs du compte rendu sollicitent les pouvoirs publics à favoriser l’investissement dans les deux secteurs stratégiques de la wilaya, à savoir le tourisme et l’agroalimentaire. Pour eux, ces deux secteurs constituent “des pôles d’excellence et pourvoyeurs d’emplois” et peuvent contribuer à l’essor de l’économie locale. Les adhérents de la CCIS Béjaïa réclament aussi la révision à la hausse des prix des expropriations de terrains notamment privés. En ce qui concerne la gestion des affaires de la collectivité locale, la CCIS exige “une totale transparence dans l’attribution des marchés publics, l’allocation de crédits aux communes, la mise à niveau des services et l’administration publics à l’effet de les extirper de la médiocrité, la monotonie et la régression pour les rendre performants (…)”. Tels sont, entre autres, les chantiers que la CCIS Béjaïa propose aux pouvoirs publics dans son compte rendu publié en date du 20 décembre dernier. Des propositions pouvant, explique-t-on, “permettre une vraie relance économique” dans la wilaya de Béjaïa et “asseoir une bonne gouvernance locale”.

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La santé à El-Kseur

Posté par Rabah Naceri le 27 novembre 2011

Plaidoyer pour un hôpital

          (Par N.M). La polyclinique d’El Kseur, implantée au niveau du chef-lieu communal, n’arrive plus à répondre aux besoins de la population en matière de soins de base et des urgences médico-chirurgicales. En effet, l’inadéquation entre les capacités de la structure, somme toute limitées, et les besoins exprimés par une population en perpétuelle croissance, crève les yeux. «Avec 23 mille habitants rien qu’au chef-lieu de la commune, El Kseur a plus que jamais besoin d’un établissement hospitalier. C’est, à mon sens, une perspective incontournable si les pouvoirs publics veulent assurer aux citoyens une prise en charge correcte», explique le premier magistrat de la commune. «Il ne faut pas perdre de vue, assène-t-il, que nous avons, en sus de nos administrés, des résidences universitaires qui totalisent près de 10 mille étudiants et qu’il faut naturellement prendre en ligne de compte». «J’estime, ajoute-t-il, qu’une agglomération comme El Kseur, qui est appelée à devenir dans un proche avenir, un pôle universitaire d’envergure, mérite un meilleur sort». Au niveau de la polyclinique où nous nous sommes rendus ces dernières semaines, tout ne semble pas, à l’évidence, baigner dans l’huile. En effet, en dépit du dévouement du personnel médical et paramédical, ce dernier paraît dépassé de bout en bout par l’afflux de patients piaffant… d’impatience. Beaucoup désertent les salles d’attente pour encombrer les couloirs. Les supplications répétées des agents de sécurité n’y changent pas grand-chose. «Cela fait plus de 2 heures que je fais le poireau dans l’espoir de voir un toubib. En vain», glapit, l’air souffrant, un quinquagénaire assis sur un banc. «Il y a ici beaucoup de cas qui ne relèvent pas des urgences et qui retardent la prise en charge des cas plus graves», explique un médecin entre deux auscultations.

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Développement de la wilaya de Bgayet. Entre blocages et retards.

Posté par Rabah Naceri le 2 novembre 2011

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Des projets de zones d’activités ne voient toujours pas le jour ! 

(Par L. BEDDAR). Sachant le rôle important d’une zone d’activités dans le développement d’une commune, plusieurs APC de la vallée de la Soummam dans la wilaya de Béjaïa souhaitent en avoir une.

Les communes de Sidi Aïch et Tazmalt ont avancé dans la gestation des projets, mais butent sur des problèmes qui les freinent la concrétisation. Et pourtant, un tel projet est vital pour toute commune qui aspire à un développement. Sidi Aïch a projeté la création d’une ZAC sur un terrain adéquat. Il y a deux ans, un promoteur avait même engagé des pourparlers avec l’APC pour une éventuelle location. Une proposition alléchante du fait que le promoteur qui ambitionne de créer une usine de montagne des autobus s’engage à prendre en charge tous les frais nécessaires à son aménagement. Le projet tombé à l’eau et l’APC, ne pouvant prendre en charge son aménagement avec l’infime budget du plan de développement communal alloué chaque année par les pouvoirs publics, adresse tout un dossier de conformité pour l’inscription du projet au niveau ministériel et ce, afin de le faire bénéficier d’une subvention. La réponse tarde à venir. Il faut dire aussi que faute d’une ZAC, les opérateurs économiques de Sidi Aïch ont concentré leurs affaires économiques sur les abords du tronçon de la RN26 reliant Takriets à Sidi Aïch. La commune de Tazmalt vit aussi le même problème. Le projet d’une zone d’activités a été lancé il y a des années et un terrain a été sélectionné et affecté pour la circonstance, mais le dossier adressé au ministère reste toujours bloqué. Pourtant, Tazmalt est connue et reconnue comme étant un grand pôle économique dans la wilaya de Béjaïa. Aux potentialités agricoles avec d’étendues superficies utiles exploitées, Tazmalt est aussi un grand carrefour commercial où transitent beaucoup de produits destinés pour les communes de la wilaya de Béjaïa ou les wilayas limitrophes telles que Bordj Bou-Arreridj, M’Sila, Bouira et Tizi-Ouzou. Tazmalt possède aussi un important marché hebdomadaire et un panel de promoteurs économiques. Les opérateurs économiques de ces deux communes possèdent la culture d’investissement, le savoir-faire et les moyens, mais butent sur le manque de terrains adéquats pour participer au développement de leurs communes par l’implantation de projets qui contribueraient sans aucun doute au bien-être des citoyens par la création d’emplois, de richesses et de produits. Pour cela, pendant que ces projets moisissent quelque part, les opérateurs économiques continueront à aller investir ailleurs et la population en âge de travailler, continuera aussi de monnayer ailleurs sa force de travail.

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Construction d’un hôpital psychiatrique. Oui, mais …

Posté par Rabah Naceri le 6 septembre 2011

          (Par Amina N). L’entreprise chargée de réaliser l’hôpital psychiatrique à Béjaïa vient d’entamer enfin ses travaux, retardés pour un problème lié au foncier.

           Un terrain d’une superficie qui dépasse les 30 hectares a été finalement dégagé au niveau de la commune de Oued Ghir. Cet hôpital de 120 lits, dont le coût du projet est estimé à 400 millions de dinars, d’après les responsables du secteur, devrait être réalisé dans un délai de 18 mois. Les autorités ont demandé de réduire cette durée pour que cet hôpital puisse ouvrir au début de janvier 2013.

          Ce projet qui devra  compléter la configuration du CHU de Béjaïa, créé récemment, va permettre d’atténuer la souffrance des malades de la wilaya qui vont ainsi pouvoir éviter à l’avenir le déplacement vers d’autres wilaya, surtout avec l’annonce de la réalisation également de deux hôpitaux supplémentaires qui seront spécialisés en psychiatrie enfantine à Souk el Tenine et à Tazmalt.

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Oui, mais …

          On inscrit de nouveaux projets très coûteux mais très utiles, certes, pour une région qui n’est même pas désenclavée.

          Avec ces nouveaux chantiers, les entrées et les sorties vers Bejaia vont se multiplier, le trafic routier va se densifier, les risques d’embouteillages et d’accidents vont augmenter consiérablement. Pourquoi ? Tout simplement parce que le programme de développement de la wilaya de Bejaia est lancé dans le sens contraire de la logique.

          Nos penseurs ont privilégié l’mplantation de projets pour séduire la population mais en lui cachant que ces mêmes projets risquent de mourir à moyens termes car les moyens d’accès sont inexistants et les chances d’inscrire le projet de réalisation d’une pénétrante diminuent de jour en jour faute de terrains d’assiette. Face à ces aberrations, les citoyens s’interrogent sur le silence assourdisant des élus, toutes tendances confondues (Apc, Apw, Apn, Sénat).

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Environnement. Je suis seulement un enfant.

Posté par Rabah Naceri le 12 août 2011

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Dessin de ma fille lycéenne

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Je suis seulement un enfant !

Je suis Severine Suzuki et je représente l’E.C.O (organisation des enfants en défense de l’environnement).

Nous sommes un groupe d’enfants canadiens, de l’âge de 12 à 13 ans essayant de faire des efforts, Vanessa SUTTIE, Morgan GEISLER, Michelle QUIGG et moi.

Nous avons réuni tout l’argent pour venir par nous-mêmes pour faire 5000 miles afin de vous montrer que vous devez changer votre façon de faire.

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Un programme de développement désordonné pour la wilaya de Bgayet

Posté par Rabah Naceri le 27 juin 2011

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(Par A. Amarni). Le ministre de l´Industrie, de la Petite et moyenne entreprise et de la Promotion de l´investissement, Mohamed Benmeradi, a annoncé que son département ministériel avait tracé un programme à long terme portant sur la création de deux nouvelles zones industrielles s´étalant sur une superficie de 320 h à Bgayet.
«Il a été convenu, en collaboration avec les services de la wilaya, de la création de deux nouvelles zones industrielles sur le territoire des communes d´Amizour et d´El-Kseur et aussi Beni Mansour,» a fait savoir Benmeradi, qui s´exprimait ainsi lors d´une séance plénière à l´Assemblée populaire nationale.
L´Agence nationale d´intermédiation et de régulation foncière (Aniref) a été chargée de réaliser ces deux espaces économiques dans le cadre d´un programme arrêté, il y a 3 ans, a ajouté le ministre qui a précisé, que la wilaya de Béjaïa avait déjà bénéficié d´opérations d´aménagement de trois zones industrielles à El Kseur, Tahrachte et Bgayet.
Ce projet, a précisé Benmeradi, est inscrit dans le programme national «décidé par le gouvernement portant sur la réalisation de 36 nouvelles zones industrielles dans le pays, s´étendant sur une superficie de 8000 ha.» Le secteur des PME à Bgayet, est classé 4e au plan national avec 16.695 entreprises employant plus 54.600 personnes. Le programme de mise à niveau des PME, auquel un budget de 386 milliards de dinars a été consacré, touchera 20.000 PME à l´horizon 2014, a-t-il précisé, et d´ajouter, que quelque 60 PME de la wilaya ont été admises jusqu´à la fin mai pour bénéficier du programme de mise à niveau…………………….

          Cette nouvelle, en première lecture, a de quoi réjouir les citoyens de la wilaya car elle laisse entrevoir des perspectives prometteuses en matière de création de richesse, d’emplois directs et indirects donc de réduction du taux de chômage qui reste très élevé, du renforcement du tissu industriel, etc… La création de deux nouvelles zones laissent supposer aussi l’arrivée d’investisseurs de la région ou d’autres régions du pays et pourquoi pas de l’étranger. Ce qui ne va pas manquer de susciter des mouvements de marchandises et de personnes pour la mise en route de ces unités industrielles, or le reseau routier est dans un état déplorable et le développement du chemin de fer connait un retard considérable pour pouvoir jouer le rôle qui devait lui être dévolu.

          Il aurait été judicieux de commencer par dédoubler les voies de chemin de fer pour le transport de machines et des marchandises, d’élargir les routes nationales et surtout de réaliser la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest qui devait, logiquement, être déjà ouverte à la circulation. Or, renseignements pris, celle-ci est toujours à l’état d’étude provisoire.

          A court terme, le développement de ces nouvelles zones industrielles greffé à celui des zones déjà existantes, la wilaya de Bgayet risque de devenir la wilaya la plus indésirable du pays sur tous les points de vue. Le trafic routier ne cesse de s’amplifier au fil des mois pendant que l’état des routes se dégrade et les dos d’ânes se multiplient (plus de 83 dos d’ânes sur une distance de 104 kms), le port commercial et de voyageurs de Bgayet risque de se voir étouffé, l’aéroport « Abane Ramdane » boudé par les voyageurs et les visiteurs, etc… Ce développement qui n’obéit à aucune étude sérieuse se soldera inévitablement par un désordre général que nul ne pourra évaluer les conséquences.

          Il est préférable de laisser les choses telles qu’elles sont aujourd »hui plutôt que d’agraver la situation de la région en pensant bien faire et ensuite de faire une manipulation malsaine des chiffres et des « statistiques » pour convaincre la population Bedjaoui que leur wilaya n’a pas été omise par le plan de développement national ou par le fameux plan quinquennal 2009-2014.

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Blocages économiques et corruption en Algérie

Posté par Rabah Naceri le 26 janvier 2011

Blocages économiques et corruption en Algérie

Plus de 2000 projets en souffrance à la Commission Nationale des Marchéscorruption.jpg

          (Par Sonia Lyès. TSA). Plus de 2000 marchés publics attribués provisoirement sont actuellement en attente d’une validation définitive par la  Commission nationale des marchés publics (CNM), a appris TSA de source sûre. Ce chiffre vient s’ajouter à plusieurs dizaines de marchés publics annulés après une décision négative de la CNM. La grande majorité des contrats passés ces derniers mois avec des groupes étrangers notamment (études et réalisation), ont été rejetés par la CNM, souvent pour des raisons de forme.

          Les marchés supérieurs à 8 millions de dinars sont concernés par la procédure de l’appel d’offres. Selon la loi, la CNM doit donner son feu vert pour tous les marchés publics attribués par l’organisme qui a lancé l’appel d’offres.

          Ces blocages provoquent d’importants retards dans la réalisation de grands projets d’infrastructures lancés dans le cadre du plan quinquennal de développement économique initié par le gouvernement.

          Deux éléments expliquent cette situation exceptionnelle de blocage. Le premier concerne les moyens. La CNM ne dispose pas des moyens humains et matériels nécessaires pour traiter rapidement des centaines dossiers qui concernent plusieurs secteurs. Cette anomalie a été régulièrement signalée par des experts et des chefs d’entreprises. Le gouvernement a renforcé considérablement le rôle de la CNM sans la doter de moyens supplémentaires pour accomplir sa mission.

          L’autre élément concerne la situation de malaise qui prévaut au sein de la CNM depuis le déclenchement des affaires de corruption. Selon nos informations, le président de la CNM lui‑même a été entendu l’été dernier par la police à Jijel dans le cadre d’une enquête diligentée suite à des soupçons de corruption. Depuis, même si ce responsable n’a pas été poursuivi, un climat de méfiance total règne au sein de la CNM. Redoutant d’être soupçonnés de corruption, les représentants de l’administration se défendent mollement et refusent parfois d’argumenter pour justifier leurs choix.

          Cette situation de blocage vient s’ajouter aux autres failles du code des marchés publics. En voulant lutter contre la corruption, le gouvernement a en fait mis en place un système de passations de marchés qui favorise cette pratique. La décision de la CNM ne valide en fait que partiellement le contrat. Ce dernier a en effet besoin d’un ordre de service émanant de l’organisme à l’origine de l’appel d’offres. Sans cet ordre dans un délai de trois mois, le contrat est automatiquement annulé. Pour de nombreux groupes étrangers qui remportent des contrats en Algérie, le visa de la CNM est souvent suivi de l’apparition d’intermédiaires pour faciliter l’obtention du fameux ordre de service.

_________

meslunettes.png          En lisant cet article, on est tenté de dire, puisque les autorités se refusent de nous donner les raisons objectives, que le projet de réalisation de la pénétrante de Bgayet est peut-être dans ce lot des 2000 projets bloqués ainsi que l’extension de la piste de l’aéroport et bien d’autres projets importants qui concernent notre wilaya. C’est la seule explication technique que l’on peut avancer pour expliquer le retard considérable pris par notre wilaya dans son développement puisque les responsables de wilaya ne cessent de dire que les budgets nécessaires sont disponibles mais qu’ils n’arrivent pas à expliquer le pourquoi du retard (selon les déclarations du wali dans sa présentation du rapport annuel de développement).

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Le chômage suscite des inquiétudes à Bgayet

Posté par Rabah Naceri le 24 janvier 2011

 

A l’instar des autres contrées du pays, les protestations de rue n’ont pas épargné, en ce début d’année, Béjaïa. Dans cette wilaya, où personne ne croit au taux de chômage de 10%, l’économie rentière peine à créer l’emploi stable et rentable.

               (Par Cherif Lahdiri). Selon un économiste de l’université de Bgayet, le chômage est d’environ quatre fois plus élevé que le taux officiel. Et c’est peu dire. «Dans ma famille, personne ne travaille. Nous sommes quatre frères et sœurs au chômage», affirme un jeune, cuisinier nouvellement diplômé.
               Ce chômeur dit avoir déposé une demande d’emploi, le 19 octobre 2009, auprès de la Direction de l’action sociale (DAS). Dans cette wilaya qui compte près d’un million d’habitants, le chômage ronge la frange juvénile. Les jeunes ont le plus grand mal à trouver un emploi. Des pans entiers de la jeunesse sont livrés à l’incertitude face à l’avenir. Ils sont des milliers à n’être ni actifs ni étudiants. Ils sont tout simplement chômeurs sans aucun statut social. Ils ressentent un sentiment d’exclusion et de discrimination qui accentue leur fragilité psychologique. Sur un marché du travail mis à mal par une économie loin d’être productive, les jeunes ont du mal à s’insérer.

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Qui bloque la zone d’activité d’Ighil-Ali ?

Posté par Rabah Naceri le 23 décembre 2010

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Ighil Ali. La zone d’activité en souffrance

          (Par N.M). Tout le monde en parle mais personne ne voit rien venir. La zone d’activité (ZAC) d’Ighil Ali, cette arlésienne qui alimente autant les discussions qu’elle nourrit l’espoir. Celui de voir cette circonscription vivant aux «crochets» de l’Etat. Se départir de sa vie végétale pour s’engager sur la voie de la croissance économique et de développement. «Nous avons ficelé un dossier que nous avons transmis au premier ministre. Ce dernier l’a transmis à son tour au département de l’agriculture», nous a fait savoir le premier magistrat de la commune. Une démarche somme toute platonique puisque, selon l’élève, le retour d’écoute se fait toujours attendre. Le terrain sous régime forestier et dont il est sollicité une distraction au profit de l’APC, est localisé au niveau du village Bouni. «C’est un site d’une superficie de 8 ha qui sied à ce genre d’activité», estiment les responsables de l’APC. «Si cette ZAC venait à se concrétiser, elle profiterait non seulement à Ighil Ali mais aussi aux communes limitrophes comme Boudjellil et Aït R’zine, que ce soit en terme de valeur ajoutée que de résorption du chômage», plaide-t-il.

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