Le voyageur L’Hocine al-Wartilani

Posté par Rabah Naceri le 28 mai 2008

                                          الرحالة الحسين الورثيلانى

 

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Comité de programme :

  • Cheikh Bouamrane (Haut Conseil Islamique. Alger)

  • Djamil Aïssani (Association Gehimab. Bejaia . Coordonnateur)

  • Tahar Aldjet (Zaouia de Tamokra)

  • Saîd Chibane (Université d’Alger)

  • Tilman Hannemann (Université de Brême)

  • Dahbia Abrous (Université de Bgayet)

  • Fanny Colonna (C.N.R.S Paris)

  • Abdelmalek Danoune (Université de Annaba)

  • Jonathan Katz (Oregon University)

  • Allaoua Amara (Université de Constantine)

  • Judith Scheele (Université d’Oxford)

  • Tassadit Yacine (E.H.E.S.S  Paris)

  • Salah Baïzig (Université de Tunis)

  • Kamal Chachoua (CNRS. Aix en Provence)

  • Amar talbi (Université d’Alger)

  • Fodil Cheriguene (Université de Bgayet)

  • Maria Angels Roque (Iemed Barcelone )

  • Slimane Hachi (C.N.R.P.A.H . Alger)

  • Zinedine Kacimi ( Institut des Qira ‘at . Alger)

  • Salem Chaker (Inalco. Paris)  Younès Adli (Tizi Ouzou)

  • Anna Maria Di Tolla (Université de Naples)

  • Adda Bentounès (Université de Mostaganem)

  • Abdelkacem El Khatir (IRCAM . Rabat)

  • Nouria Remaoune (C.R.A.S.C. Oran)

  • Djamal Eddine Mechehed (Association Gehimab. Bgayet)

  • Mustapha Haddab (Université d’Alger)

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137e anniversaire de la mort d’El Mokrani

Posté par Rabah Naceri le 10 mai 2008

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Samedi 10 mai 2008

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137e anniversaire de la mort d’El Mokrani

Qalaâ Nath Abbès pour l’histoire

Pour une fois, la commémoration s’est faite en présence des walis de Béjaïa et Bordj Bou Arreridj, accueillis à leur arrivée par les autorités locales, ainsi que des notabilités de la Qalâa, à l’image de MM. Ali Haroun et Hocine Benmaâlem.

Après le dépôt de la traditionnelle gerbe de fleurs au carré des martyrs et sur la tombe d’El Mokrani, les délégations officielles ont visité les vestiges historiques de la Qalâa, tels que la mosquée Ousanoun dont la construction date de 1510. Deux conférences ont ensuite été données, respectivement par Seddik Djamel et le Pr Djamil Aïssani, sur le rôle politique et militaire de la Qalâa et sur le mouvement intellectuel dans la région des Biban durant la période médiévale. Pour rappel, la Qalâa Nath Abbès est un site historique et touristique de première importance. Elle a longtemps été le point de jonction entre les deux capitales hammadites, la Qalâa des Beni Hammad, dans le Hodna et Béjaïa sur la côte méditerranéenne. Après la prise de Béjaïa par les Espagnols en 1510, la Qalâa Nath Abbès deviendra la capitale d’un royaume autonome jusqu’en 1624. Assurant la survivance d’un Etat authentiquement algérien, la Qalâa s’opposera à l’hégémonie turque sur le pays, jusqu’à leur départ provoqué par l’arrivée des Français en 1830. La Qalâa reviendra au devant de la scène patriotique en 1871, lorsque l’un des descendants directs des Ath Meqrane, El Hadj Mohamed El Mokrani, en l’occurrence, mènera la résistance contre l’envahisseur français en compagnie de son frère Boumezrag et des deux fils de Cheikh Aheddad, Aziez et Mhand. Berceau de l’histoire et de la culture algérienne, la Qalâa Nath Abbès est aujourd’hui un village abandonné et quasiment désert. Le wali de Béjaïa, qui a reçu une liste de doléances des habitants, a promis de réparer la route et de construire un mausolée digne de la figure historique de Mokrani. C’est toujours ça de pris en attendant que Qalâa ait une école pour scolariser ses enfants et un dispensaire de santé pour soigner ses habitants. Toutefois, les habitants, que nous avons rencontrés après les cérémonies officielles, ne se faisaient pas trop d’illusions. Ils savent, pour l’avoir trop souvent vécu, que chaque 5 mai, les officiels viennent les bras chargés de promesses qui sont oubliées sitôt la dernière cuillerée de couscous avalée.

Djamel Alilat

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Mon témoignage:  au cours de mon mandat, cela doit être au cours de l’année 1998, j’ai eu à visiter cette région avec le wali de l’époque et de certains directeurs de l’exécutif. Je fus sidéré par l’état d’abandon de ce village à tel point que j’ai questionné un vieux du village en lui demandant si la France coloniale les a visités. Toute la délégation s’est retournée vers moi. Le vieux m’a répondu par l’affirmative ; alors je lui ai dit de « patienter que l’indépendance les atteigne ». Tout le monde a saisi l’insinuation.

Oui ! Je confirme que c’est grâce à un citoyen qui leur a cédé un garage et au courage de certains enseignants que les élèves de cette région, hautement historique et révolutionnaire, ont pu échapper à l’analphbétisme total.

Je constate, malheureusement, encore aujourd’hui que l’école ainsi que le centre de soins promis par le wali de l’époque ne sont toujours pas réalisés malgré les recommandations fermes de l’Apw.

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L’Hocine al-Wartilani

Posté par Rabah Naceri le 2 avril 2008

Gehimab prépare

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Colloque international

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Aujourd’hui, mercredi 02 avril 2008, s’est tenue, au niveau de l’université de Bgayet,  une séance de travail sous la présidence du Professeur Aissani Djamil.

Cette séance portait sur la préparation d’un colloque international sur un éminent penseur musulman natif de la région : Hocine El Ouartilani.

Qui est Hocine El Wartilani ?

Pourquoi est-ce qu’aucun colloque n’a été organisé sur sa vie, son parcours, etc … jusqu’à ce jour ?

Le colloque qui est prévu pour le 28 et 29 mai 2008 apportera certainement beaucoup de lumière sur ce personnage tant vénéré et chanté dans les madda’ih du terroir.

« Je suis entré à Bejaia et j’ai effectué une ziyara au Cheikh Sidi Soufi. Cependant, je n’ai rien appris le concernant. J’ai simplement constaté que les habitants de Bejaia lui accordait une place particulière. Inahu min ahl at-tassrif fi Bijaia »

L’Hocine al-Wartilani.

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Des conférences sont prévues :

  • Bejaia et les voyageurs
  • Al-Wartilani, vie et œuvre
  • Al-Wartilani et la ville de Bgayet
  • La Rihla (Nuzhat al-ansar fi fadhl îlm at-tarikh wal akhbar)
  • Bencheneb et la Rihla

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Taos Amrouche

Posté par Rabah Naceri le 2 avril 2008

Dépêche de Kabylie

Mercredi 02 avril 2008

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32ème anniversaire de sa disparition

Taos Amrouche : une vie une œuvre

Remarque: l’auteur de l’article a involontairement omis de dire que Taos est originaire d’Ighil Ali, wilaya de Bejaia. La maison de son enfance existe toujours mais est mal entretenue faute de budget du ministère de la culture.

Une association du même nom a été créée et active à la restauration de la maison paternelle des Amrouche.

Cela fait trente deux ans que Taos Amrouch a quitté ce bas-monde. Son œuvre est restée intacte. La grande dame suscite toujours à la fois curiosité et admiration…

Fille de Belkacem et de Fathma Ath Mansour, sœur de quatre frères. Taos Amrouche est née le 4 mars 1913 à Tunis. Au début des années 1930, elle prépare un concours d’entrée à l’Ecole normale de Foutenay mais elle abandonnera quelques mois plus tard.

De 1933 à 1940, elle travaille pour Radio Tunis. Elle participe au congrès de chants de Fès au Maroc et obtient une bourse pour Madrid. Elle se met alors à la recherche des survivances berbères dans le folklore ibérique. En 1966, elle est invitée au Festival des arts “nègres” où elle obtient le prix de la musicologie.  Taos Amrouche a œuvré inlassablement pour sauver un patrimoine culturel voué à l’oubli.

Poèmes, proverbes, contes et légendes berbères ont été ainsi immortalisés dans Le grain magique”, ouvrage paru en 1965. Son répertoire compte pas  moins de 95 monodies. Sa voix sublime cristallise toute l’authenticité d’une culture venue du fin fond des âges et qu’elle restitue sans fioritures ni artifices.

Mohamed Dib disait d’elle : “Que les attentifs à ces choses veillent bien noter cette poignée de chants : ce sont des semailles pour l’avenir”. Le parcours littéraire de Toas Amrouche est caractérisé par la publication  de plusieurs œuvres : La Jacinthe noire (1947), Rue des tambourins (1966), L’amant imaginaire (1975) et Solitude, ma mère publié en 1995 à titre posthume. Taos Amrouche s’est éteinte le 2 avril 1976. Elle avait 63 ans.

N. M.

 

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Raymond Lulle et les Savants de Bgayet

Posté par Rabah Naceri le 13 novembre 2007

Mgr Henri Tessier à l’université de Béjaïa

Plaidoyer pour le dialogue interculturel

(Par Dalil Saïche. 13/11/2007). L’université de Béjaïa de concert avec le groupe de recherches historiques sur Bougie médiévale (Gehimab) organisent depuis dimanche un colloque international sous le thème «De la voie eurafricaine Barcelone- Palma de Majorque- Béjaïa à l’interculturalité méditerranéenne aujourd’hui» au campus de Targua Ouzzemour, avec la collaboration de l’Institut européen de la Méditerranée- Barcelone et l’Institut des études sur les Baléares- Palma de Majorque.

En fait, une rencontre centrée sur le séjour Bougiote de Raymond Lulle et ses fameuses « Disputes » avec les ulémas de la ville.

Au programme de la rencontre, un vernissage de l’exposition : « les Disputes » Raymond Lulle- Ulémas de Béjaïa (1307), des conférences qui relient la Méditerranéité et les grandes figures médiévales interculturelles, mais également ce qui s’offre aujourd’hui. Lesquelles conférences ont été animées par le Dr Cheikh Bouamrane, président du Haut conseil islamique et Monseigneur Henri Tessier, archevêque d’Alger. Dans cet ordre d’idées la continuité de l’histoire est mise en relief, ce qui rend plausible l’idée d’une pluralité de cheminements issus d’un même paradigme, à savoir le brassage généralisé des cultures des pays du pourtour méditerranéen.

D’autre part les « les fameuses disputes Raymond Lulle- Ulémas de Béjaïa » ne sauraient être traitées comme une entité à part, que ce soit pour leur production et leur reproduction, en un mot, selon les différentes communications, elles sont dans la société.

Pour Mgr Henri Teissier « le colloque organisé par l’université de Bougie et ses partenaires catalans est un signe fort et particulièrement opportun. » Et d’ajouter que « Bougie et ses partenaires ouvrent un processus qui devra s’élargir dans toutes les directions, partout où les deux rives de la Méditerranée peuvent communiquer, non seulement à partir de l’Espagne ou des Baléares, mais aussi à partir de Gênes, de Sicile ou de Rome »Et de soulignerque « même les papes l’ont fait et Bougie le sait ». Pour l’évêque d’Alger, ce genre de rencontres peut constituer un appoint au processus de Barcelone. «On avait dit, indique-t-il, que le processus de Barcelone, centré sur l’économie, avait oublié le culturel, Bougie et ses partenaires ouvrent un processus qui devra s’élargir dans toutes les directions ».

Outre les aspects historiques des«Disputes» l’actualité était au rendez-vous au campus de Targua Ouzzemour avec des conférences ayant pour thèmes “l’Eco-communication et le dialogue des cultures,” “l’Université de Béjaïa et son environnement” “Perspectives de développement,” et tant d’autres. Aujourd’hui, dernier jour du colloque, les participants auront à visiter le port de Béjaïa et une entreprise industrielle. Il est aussi prévu l’organisation de soirées musicales et des expositions en rapport direct avec les célèbres « Disputes Raymond Lulle- Ulémas de Béjaïa. A l’occasion, une convention entre l’université de Béjaïa et l’université de Palma de Majorque sera signée.

Il en résulte ainsi des échanges scientifiques, intellectuels et transfrontaliers, facilités par la révolution communicationnelle et des rencontres de ce genre, qui permettent une confrontation quasi instantanée et immédiate entre façon de voir le monde, un débat aux formes totalement inédites, ayant pour point de repère les fameuses disputes dont la confrontation idéologique et scientifique l’avait emporté sur le tranchant de l’épée.

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