Art de rues ou Street-Art. Pourquoi pas Bejaia ?

Posté par Rabah Naceri le 8 décembre 2023

Dans beaucoup de villes, les responsables locaux associent leurs artistes pour embellir la ville en décorant les murs aveugles et de mettre un peu de couleurs dans les rues. Notre ville regorge d’artistes peintres, de sculpteurs, de miniaturistes, etc, qui peuvent contribuer grandement à rendre la ville moins m triste et moins monotone en créant de belles oeuvres sur les nombreux murs qui existent à travers la ville.

Pour donner un petit aperçu de cette opération d’embellissement, j’ai récolté quelques œuvres réalisées dans certaines villes en Europe.

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Le patrimoine de l’Etat part en brioche

Posté par Rabah Naceri le 12 septembre 2020

Escaliers

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Laxisme ou irresponsabilité ?

Les photos ci-dessus affichées représentent une magnifique résidence située à Bejaia, au début de la rue Abdelkader Bouchemal (ex rue Rampon. Beaumarchais). Elle a toujours été une résidence occupée par la conservation des Eaux et Forêts et ce, depuis l’époque coloniale.

Après l’indépendance, elle a continué à servir d’administration des forêts et de résidence au conservateur des forêts. Mais depuis quelques années, celle-ci a été vidée de ses occupants et de son administration. Comme la nature a horreur du vide, cette belle demeure commençait à être envahie de marginaux et des chiens errants.

J’ai pris quelques photos de cette magnifique bâtisse, qui reste pour moi et pour beaucoup d’amis que quartier comme un souvenir d’enfance, et deux ou trois jours après j’ai constaté que le mur qui s’inclinait ainsi que le portail d’entrée furent démolis. Cela m’a réjoui parce que ce mur constituait un danger permanent pour les passants et même pour les automobilistes.
Je me suis dit, puisqu’ils (je ne sais pas de qui est constitué ce « ils ») ont pris l’initiative de démolir ce mur qui menaçait de s’effondrer, alors pourquoi « ils » n’entreprennent pas les travaux de réfection de ce magnifique pavillon.

Cette bâtisse est en train de s’effriter de jour en jour alors que les tenants du pouvoir actuel sont en train de dénoncer et de traduire en justice les auteurs du pillage de notre patrimoine. Ce joyau architectural est aussi un patrimoine de l’Etat et demande à être sauvé d’une dégradation certaine.

Nous nous interrogeons sur le silence qui entoure cette défaillance et les objectifs cachés derrière ce massacre qui semble programmé.

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La Casbah de Bejaia (Algérie)

Posté par Rabah Naceri le 22 novembre 2019

Je reprends ici, sur cette page de mon blog, une publication prise sur la page facebook de notre amie Sélène Claire Nomade. Cette publication porte sur un court mais intéressant résumé sur la célèbre Casbah de Bejaia.

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LA CASBAH DE BEJAIA

Source : « Dans les entrailles de la casbah de Bejaia »
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01765912

C’est l’un des rares monuments de Bejaia de l’époque médiévale qui est encore debout, malgré les transformations subies à l’époque espagnole, ottomane et française. Elle fut construite pour défendre le mouillage en contrebas, il faut supposer que même à l’époque antique il y’avait un point de défense pour assurer une sécurité aux débarcadères.

Après la prise de la ville en 1833 par les français, ses différents bâtiments sont utilisés pour le casernement des troupes et le dépôt de matériels et des munitions.

La Casbah occupe un espace de forme quasi-rectangulaire de près de deux hectares. Elle est entourée d’une enceinte crénelée, percée de deux portes et flanquée de tourelles. Elle abrite un imposant fort qui domine toute la citadelle, une mosquée érigée en 1797-98 sur ordre de Mustapha Pacha (on a longtemps cru que c’est dans cette mosquée qu’Ibn Khaldun donnait ses cours quand il se trouvait à Bejaia), cinq citernes, plusieurs bâtiments, et diverses constructions en ruines de différentes époques.

Par ailleurs, il ne faut pas confondre cette citadelle avec la casbah médiévale située un peu plus haut dans la ville, dans les environs de l’actuel quartier Bab El-Louz. En effet, si l’on croit le récit du biographe de Bougie al Ghubrīnī, l’armée des Bani Ghania gravie le Djebel Khelifa et pénètre dans la Casbah de la ville par la porte dite Bāb al-Lūz.

En 2017, une ouverture mystérieuses est mise à jour au pied de la Casbah et qui donne directement au port de Bejaïa. Cette nouvelle nous fait penser aux fameuses légendes qui circulent autour de passages souterrains reliant les différents forts de Bougie. En effet, Féraud lui-même parle d’un chemin couvert qui semble reliait le Burğ Mūsa et la Casbah.

Selene Claire Nomade

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Bejaia. Histoire réelle de la fermeture de l’école Larbi Tebessi

Posté par Rabah Naceri le 7 mai 2019

Ecole Larbi Tebessi

     Beaucoup de citoyens de Bejaia, dont des amis, se sont interrogés, à travers les réseaux sociaux, sur la fermeture de l’école primaire Larbi Tebessi mais aussi et surtout sur le retard des autorités locales pour sa prise en charge.

     L’inquiétude des Bougiotes est légitime car cette fermeture remonte à plusieurs années sans  que personne n’ait donné la moindre information que beaucoup, d’ailleurs, ignorent sauf l’information contenue dans le procès verbal portant sa réforme.

     J’ai promis à quelques amis, sur les pages facebook, de leur donner l’information exacte concernant la fermeture de cet établissement scolaire qui fait un peu partie de la mémoire des Bougiotes ou de ceux qui ont transité par Bejaia.

     Voici donc l’histoire réelle de la fermeture de cette école.

     Tout a commencé en 1996 lorsque nous avons créé la Fédération des Associations de Parents d’Elèves de la Wilaya de Bejaia que j’ai eue l’honneur de présider. Grâce à l’engagement sincère et déterminé des membres du Bureau et du Conseil de ladite fédération, nous avons accompli un travail considérable en diagnostiquant la situation des établissements scolaires (primaire, moyen, secondaire et formation professionnelle) de toute la wilaya. Armés de ce constat alarmant, nous avons sollicité une séance de travail avec le wali de l’époque, Mr Rahou Bachir (at-irham rebbi) qui n’a donné aucune suite. Il a fallu que l’on saisisse le ministre de l’éducation pour que notre demande soit acceptée.
Nous avons donc été informés que le wali de Bejaia nous invitait à une séance de travail un lundi à 13 heures 30. Cela s’est passé, si ma mémoire est bonne, vers le mois de mars ou avril 1997. Je vous fais l’économie des détails qui ont entouré cette rencontre où 9 membres du Bureau sur 11 étaient présents, côté fédération. Du côté de l’administration, il y avait près de 8 directeurs de wilaya dont le D.E.W, Hamid Krim (Délégation Exécutive de Wilaya parce que les Apc et l’Apw de l’époque étaient dissoutes).

     La réunion qui devait durer au maximum une heure a finalement duré plus de 3 heures et demie.

     C’est durant cette réunion que Mr le wali nous a exhibé des photos et un film d’une cave d’une école primaire qui était pleine de caisses de bière et de vin. Comme par hasard, c’était l’école qu’ont fréquenté mes enfants.

     De notre côté, nous avons décrit la situation catastrophique du secteur de l’éducation en citant l’exemple d’une école à Ighil Ouazzoug où les enfants sont mis à 3 sur une table et où l’enfant du milieu s’asseyait sur un parpaing, ou encore cette autre école, héritée des yougosalaves après la construction des logements de Sidi-Ahmed, où toute la structure était en amiante : école de la base Impros.
Dans cette école, les salles de cours qui faisaient à peu près 6m x 5m étaient éclairées par une seule lampe de 45 watts (je suis monté moi-même sur une table pour vérifier les références). Dans cette même école, vivait une famille recasée par les services de l’Apc. Pendant les cours, les élèves sentaient les odeurs de fritures et de cuisine et voyaient les membres de cette famille faire la vaisselle dans la cour.

     Pour terminer, après avoir dénoncé toutes les insuffisances graves du secteur de l’éducation dans les communes de la wilaya, nous avons informé le wali et toute la délégation présente sur le danger imminent qui menaçait la sécurité des élèves de l’école primaire Larbi Tebessi qui se trouve à la rue Ahcène Dehas (ex 59ème de ligne) c’est à dire à moins de 500 mètres de la mairie.

     C’est sur information d’un parent d’élèves de cette école que nous nous sommes rendus à cette école pour constater de visu la catastrophe et les conditions dangereuses dans lesquelles évoluent nos enfants, les enseignants et les locataires qui occupaient le logement de fonction. Dommage que le chef d’établissement ne nous ait pas autorisés à prendre des photos (dommage qu’à cette époque, le téléphone portable et les appareils photos numériques n’existaient pas encore) pour vous les publier aujourd’hui. C’était impensable comment des enfants et le personnel enseignant pouvaient fréquenter un édifice qui présentait tous les signes d’un effondrement.

     A défaut de vous publier des photos, je vais essayer de vous décrire aussi fidèlement que possible les lieux.
Tous les murs de l’école sont lézardés dont certains ont été colmatés avec du plâtre comme pour effacer cette image de la vue des élèves et faire semblant qu’il n’y a aucun danger. Le plancher d’une salle de classe s’est décollé de près de 35 cm laissant le mur de cloison pendre comme un objet fixé au plafond. Ce vide est tellement grand qu’une personne peut facilement passer sans difficulté. Le chef d’établissement, nous a montré des portes et des fenêtres de salle inclinées de près de 40°. Je dis bien de près de 40°. Le couloir qu’empruntent les élèves pour accéder aux classes est, par endroit, incliné. Les enfants inconscients du danger qui les guette s’amusent en cherchant à passer par ces endroits sans s’appuyer sur le mur.

     Suite à ces déclarations, le wali a dépêché sur le champ une délégation en leur ordonnant de lui faire un rapport circonstancié dans les minutes qui suivent leur constat. Nous n’avons pas fini la séance de travail que la délégation est revenue avec un rapport à la main confirmant dans le détail notre alerte. Il a ordonné sur place au Directeur de l’éducation et de son Secrétaire Général de répartir, dans les délais les plus courts, les élèves de cette école à travers les établissement avoisinants et de procéder à l’évacuation des occupants des logements.

     C’est ainsi que beaucoup d’élèves ont rejoint qui l’école des Oliviers, qui l’école El Mançour, etc… Les locataires ont continué d’y habiter encore quelques temps puis ont quitté les logements.

     Voilà comment l’école primaire Larbi Tebessi a été réformée en 1997 mais sans jamais être reconstruite

     Aujourd’hui, lundi 6 mai 2019, je me suis rendu sur les lieux pour prendre quelques photos, j’ai appris par le voisinage que 3 familles habitent dans cet édifice qui peut s’écrouler à tout moment. Renseignements pris, ces familles y habitent depuis près de 15 années dans des salles de classe.

     Faut-il qu’il y ait mort d’hommes pour réagir ?

     Je tiens à prendre à témoin l’opinion publique du danger qui menace ces familles et peut-être aussi les voisins. Cette assiette de terrain doit être récupérée ainsi que la grande cour qui sert aujourd’hui d’accès aux véhicules de la DTP.

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Bgayet. Sauvons l’Aqueduc de Toudja !

Posté par Rabah Naceri le 14 janvier 2019

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Il m’arrive souvent de faire une ballade vers ce joli coin de notre région un peu pour faire pour faire du paysage, un peu pour m’approvisionner en fruits et légumes bio et un peu pour faire un pèlerinage vers cette mythique source d’eau, je devrais dire source de vie, qui alimente la population bougiote depuis des millénaires.

A chacune de mes visites vers Toudja, je ne peux résister à l’envie de marquer une halte devant les ruines des colonnes qui ont soutenu l’aqueduc construit en 27-26 avant J.C et qui sont toujours là comme des témoins de l’Histoire sauf que cette fois-ci, c’est un cri de détresse que je lance en direction de toutes les autorités compétentes pour réagir avant qu’il ne soit trop tard.

Comme le montrent bien les photos, les colonnes commencent à s’incliner, les pierres, malgré leur poids, commencent à se détacher. Un sage du coin m’a appris que beaucoup de pierres sont déjà tombées de ces colonnes. Il n’est pas spécialiste en la matière, mais l’expérience du terrain lui permet d’avancer que ces colonnes millénaires risquent de s’effondrer à tout moment alors qu’elles constituent un témoin vivant de la grandeur de cette ville et qui restent de précieux atouts touristiques.

C’est pour la énième fois que nous interpelons les autorités compétentes, à savoir la direction de la culture, la direction du tourisme, la commission « Sport et Culture » de l’Apw de Bgayet, toutes les associations de défense du patrimoine matériel et immatériel du pays, le Conseil des architectes, des urbanistes, des géographes, et toutes les personnes civiles sensibles à cette question.

Notre pays est un musée à ciel ouvert !

Protégeons-le sinon les générations montantes nous mettront dans le box des accusés !

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Le périmètre de sauvegarde de Bgayet sérieusement menacé

Posté par Rabah Naceri le 14 février 2018

Nous ne comprenons plus rien à ce qui arrive à notre pauvre wilaya.
Tout semble aller de travers.
Les décharges sauvages se multiplient, atteignant même des sites balnéaires et touristiques sans que cela ne dérange personne parmi les responsables affectés à ces missions.
La circulation est devenue infernale. Avant c’était aux heures de pointe, mais aujourd’hui c’est tout au long de la journée.
Les fermetures de route sont devenues presque quotidiennes

Aujourd’hui, nous assistons carrément à de graves atteintes au périmètre de sauvegarde de la vieille ville de Bgayet. Beaucoup de personnes procèdent à modifications plus ou moins importantes de façades sans respect aux règles urbanistiques, à des surélévations inesthétiques et parfois même à des démolitions de bâtisses qui sont pourtant protégées par la règlementation, à de nouvelles constructions à l’intérieur du périmètre de sauvegarde sans aucune harmonie avec le style architectural, etc…

C’est ainsi que nous avons assisté à la démolition d’une superbe bâtisse située sur l’avenue Ben Boulaid et une autre menace pèse sur le second pavillon se trouvant juste mitoyen au premier. A ce rythme, l’avenue Ben Boulaid risque de se voir totalement défigurée à cause du laxisme des autorités compétentes.

Je joins ci-dessous le décret exécutif portant création du secteur sauvegardé et des photos prise ce matin de la bâtisse démolie et de celle qui risque de suivre si les autorités compétentes  n’interviennent pas immédiatement.

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Urgence signalée : Le merle bleu est menacé

Posté par Rabah Naceri le 17 décembre 2017

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Une alerte a été lancée, le 18 novembre 2017, par notre ami Mohamed Laroug concernant le massacre d’une espèce volatile qui se déroule en plein jour dans le massif du Parc National de Gouraya. Il s’agit du merle bleu. Une espèce protégée car elle est en voie d’extinction au même titre que d’autres espèces comme le chardonneret et bien d’autres encore.

Des jeunes, consciemment ou inconsciemment, posent des pièges un peu partout pour capturer ces oiseaux qui n’ont aucune chance de survivre. Les endroits préférés de ces jeunes se localisent sur le sentier du Cap Carbon, le Pic des Singes et le massif sud du Gouraya.

Comme vous pouvez le voir sur les photos prises sur site, ces jeunes s’offrent un festin avec ces oiseaux protégés qui n’offrent pourtant que très peu de chair. C’est horrible !

Nous lançons un appel urgent

aux responsables du P.N.G,

aux autorités de wilaya

aux services compétents du ministère

pour prendre toutes les mesures qui s’imposent pour que ce massacre cesse immédiatement.

 

 

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Une association qui s’oppose au bradage du patrimoine

Posté par Rabah Naceri le 17 novembre 2017

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Tout le monde aura remarqué, ces jours-ci, que l’actualité au niveau de la ville de Bgayet a été dominée par une action de revendication menée par l’association El-Qods concernant une vieille bâtisse qui était anciennement occupée par l’entreprise publique Sn.Sempac. Entreprise spécialisée dans la fabrication de semoules et de pâtes alimentaires dont sa direction régionale se trouve à Sétif.

Cette bâtisse a été ensuite abandonnée par cette entreprise pendant plus de 20 ans. De ce fait, la mairie de Bgayet a engagé des démarches au près de la direction des domaines pour un transfert de propriété. Tout s’est déroulé sans problème aucun jusqu’au moment où une erreur de transcription du montant a été décelée, en 2016, et qu’il fallait juste retaper le texte avec le montant corrigé. Tout est resté, malheureusement, dans cet état.

Vu le manque de lieux sains pour les loisirs pour nos jeunes, notre association a formulé la demande de transformer cette vieille bâtisse en salle omnisports. Cette demande fut bien acceptée par le P/Apc sortant et le chef de daïra qui ont tous deux donné leur accord de principe. Nous avons donc confirmé notre demande par une correspondance adressée au P/Apc.

Quelques jours plus tard, peut-être informés par des sources occultes,des ouvriers d’une entreprise de travaux bâtiments, engagée par l’entreprise ERIAD, ont forcé le portail du hangar et ont déchargé à l’intérieur une palette de briques rouges, 5 ou 6 sacs de ciment et ont commencé à construire des murs de séparation et à colmater certaines crevasses au sol.

Notre association a donné l’alerte aux autorités locales qui ont amené le wali à diligenter une commission de cadres de direction qui avaient pour mission d’élaborer un pv sur les tenants et aboutissants de cette affaire qui semblerait avoir des ramifications au-delà des limites de la wilaya.
Des réunions d’urgence du Bureau de l’association et des membres de l’association ont arrêté une série d’actions à mener pour empêcher ce bradage du patrimoine communal et qui priverait nos jeunes d’une infrastructure de loisirs.

Pour éviter que cette affaire ne prenne des tournures plus graves, le P/Apc par intérim a remis une notification à l’entreprise de surseoir sur le champ aux travaux en cours. Logiquement, la procédure de transfert de propriété serait engagée selon des sources communales.

L’association El-Qods reste vigilante et suit de très près l’évolution de cette affaire et qui tient, à tout prix, à arracher cette bâtisse pour sa transformation en mini-complexe sportif en une infrastructure culturelle pour le grand public.

Le public, qui nous a assuré de son soutien, sera tenu au courant de la moindre évolution.

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Bougie. Le port, son histoire, ses hommes, …

Posté par Rabah Naceri le 14 octobre 2017

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Les rapports du port de Bejaia à travers les siècles n’ont pas concerné seulement des mathématiciens et des constructeurs, ainsi vers 1925, le port de Bejaia s’enorgueillit d’avoir accueilli un éminent peintre, dont les tableaux se trouvent aujourd’hui dans les plus grandes galeries et musées du monde.

Impressionné et amoureux du golfe et du port de Bejaia, Albert Marquet (1875 – 1947) a immortalisé le port par quatre tableaux de peinture qui se  trouvent au Métropolitan Museum à New York, l’Hermitage Saint-Pétersbourg, Musée National de Bruxelles et Musée des Beaux-Arts d’Alger (le tableau d’Alger a été offert par l’auteur au conservateur du musée).

Qui est Albert Marquet ?

Né et mort en France (1875 – 1947), artiste-peintre de l’école des Arts décoratifs de Paris, il est reconnu comme un grand paysagiste.

La Méditerranée, ses plages, ses ports est un des thèmes majeurs de ses œuvres. Plus de 40 ans de travail, il s’est fixé à Paris, Marseille, Norvège, Venise, Roumanie, Stockholm, … entre tous ces lieux, c’est en Algérie qu’il préférait séjourner.

Par Djamel-eddine Mechehed

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Comment est né le port pétrolier de Bougie ?

Posté par Rabah Naceri le 29 septembre 2017

L’article ci-dessous retrace sommairement la construction du port de Bougie, celle qui fut Bgayet puis Bejaia. Cette documentation m’a été gracieusement offerte par mon ami Djamel Mechehed. Je dois dire que ce n’est pas le seul document qu’il m’a offert concernant notre chère ville, Bgayet, celle qui fut jadis capitale hammadite d’où sont partis les mathématiques et la bougie de cire d’abeille vers l’occident.

Que mon ami Djamal Mechehed trouve ici l’expression de ma sincère reconnaissance ainsi que celle de tous les Bougiotes.

Comment est né le port pétrolier de Bougie ?

Le port

La première idée de construction du port pétrolier de Béjaïa est venue de Gaston Thomson (né à Oran 1848-1932), Ministre du commerce en 1914 à 1915. Ils estimèrent avec son ami le Marchal Franchet d’Esperay (né à Mostaganem), que le port de Toulon devenait trop vulnérable en raison des développements rapides de l’aviation européenne (Allemagne, Italie, Angleterre). Dès 1925 ils estimèrent qu’il fallait transférer la flotte navale Française de Toulon à Bougie… ! Juste en face, dit-il.

C’est ainsi que commença la construction de la grande digue en eau profonde au port de Bougie, qui ferma la baie de Sidi Yahia au pied du Cap-Bouak.

Un grand abri pour sous-marins était prévu sous le Cap, avec deux entrées, une vers le Port, l’autre vers le large (la rade).

L’arrière-port fut construit comme base aéronavale[1] avec bouées d’ancrage pour les hydravions Goliath [2] et Cams 53.

Gaston Thomson s’est déplacé plusieurs fois à Bougie dans le cadre de l’étude du futur port.

Mais vers 1930, le scandale du Port de Bougie avec l’assassinat du comptable Treuillon par le chef de chantier Bendinelli et la disparition totale de la comptabilité brûlée dans le foyer locomotive, provoqua un scandale financier énorme. Ce scandale a provoqué l’arrêt total des travaux programmés au port de Bougie. Une partie des crédits qui étaient prévus pour les travaux au port de Bougie ont été affectés à Mers el-Kebir.
Par la suite le port ne fut qu’un relais entre Bizerte et Mers el-Kebir. De nombreux hydravions ont fait escale. C’est entre 1958 et 1960 que furent construite les installations nécessaires à la réception des pétroliers, et les premiers travaux de conduite (650km) du pétrole, de Hassi Messaoud au port de Béjaïa ont débutés en 1959, cette conduite a été achevée en août 1959, le premier décembre 1959 est parti le premier bateau-citerne de Bougie vers la France. C’est ainsi que Bougie hérita d’un avant-port qui deviendra en définitive un port pétrolier d’une grande importance, qui joue un grand rôle dans l’économie de l’Algérie.

Port pétrolier

L’importance de la situation géographique du port de Bougie, a été remarquée par l’ingénieur hydrographe Jean Pierre Lieussou qui était à l’origine du levé de dix-sept ports secondaire en Algérie, dont celui de Bougie. Dans le premier ouvrage sur les ports d’Algérie, publié en 1857, il expose sa vision de l’importance stratégique de ce levé :

«On devrait s’occuper de jeter à Bougie les fondements du grand établissement maritime destiné à commander à tout jamais la côte d’Algérie, comme Toulon commande la côte méridionale de France », et ajoute : les avantages matériels et financiers de l’emplacement de Bougie sur celui d’Alger sont grands qu’il faudrait de graves motifs politiques pour faire préférer Alger ». 

Lieussou avait prévu une jetée de Cap Bouak à l’embouchure de la Soummam.


[1] La première liaison aérienne entre Marseille et Alger a été réalisée le 26 janvier 1919.

[2] 1930-1940 : Hydravion Goliath était souvent en escale dans le port de Béjaïa.

_______________________________

Références bibliographiques :

1-   Paru dans l’avenir de Bougie 2003, rapporté par Charles Hovelacque

2-   De l’autre côté des urnes, français, françaises, indigènes 1848-1930.

3-   Aperçu historique du port de Béjaia, Mechehed.D.E, El-Mersa N°37 .

4-   Le port son histoire, Mechehed D.E. El-Mersa N° 38.

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