Posté par Rabah Naceri le 18 juillet 2014
Suite à un commentaire écrit par le docteur Kamal Bouraoui sur sa page facebook, son alerte m’a, un peu, forcé la main à publier cet article dans mon blog alors que cela fait des semaines que j’ai commencé à prendre des clichés de ces personnes pour les rendre publiques.
En effet, nous remarquons de plus en plus de mendiants, de malades mentaux, de sdf, de réfugiés syriens, maliens ou nigériens, etc…dans les rues de la ville de Bgayet. Ils sont là sous les arcades du stade scolaire, à l’ombre d’un arbre le long de la rue de la Liberté, parfois au coin d’un mur sous à un soleil de plomb. Certains passants, beaucoup plus les jeunes filles et les femmes, leur donnent une pièce mais d’autres les regardent sans les voir.
Aujourd’hui, l’inquiétude ne se situe pas dans le nombre, de plus en plus élevé, de ces personnes dans les rues du chef-lieu de wilaya mais beaucoup plus sur le plan sanitaire car ces personnes venues d’horizons divers peuvent être de dangereux vecteurs de maladies graves comme le paludisme (épidémies constatées au Mali et Niger), la polio et la bilharziose en Syrie.
Il est donc urgent que les services sanitaires de la wilaya, aidés par le Croissant Rouge Algérien et les associations humanitaires, lancent une sérieuse campagne de dépistage des maladies parasitaires et infectieuses et de les traiter avant qu’une épidémie ne se déclenche.
Cette question relevant de la santé publique doit susciter l’inquiétude des autorités sanitaires de toutes les wilayates qui connaissent la même situation.
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Posté par Rabah Naceri le 8 avril 2013
Tout le monde de la culture, les historiens, les chercheurs, et bien d’autres intellectuels reconnaissent que Bgayet est une ville de culture, de savoir et de civilisation. Cette ville qui a donné son nom à la chandelle pour devenir bougie et d’où sont partis les mathématiques vers l’occident. Ces titres ne lui sont pas attribués par complaisance mais largement mérités car l’histoire a montré que cette ville a rayonné sur toute la méditerranée et bien au delà puisque des échanges de correspondances avec des Etats américains et bien d’autres grandes capitales ont été retrouvées et publiées.
Au minimum, cette ville méritait de se voir doter d’un vrai palais de la culture à la hauteur de sa dimension régionale en plus de son rôle éminemment important dans l’organisation pour la libération de l’Algérie en abritant, entre autres, le célèbre Congrès de la Soummam.
Aujourd’hui, elle n’a bénéficié que d’une bâtisse rasant le sol et dont les murs sont d’une froideur repoussante faisant office de maison de la culture. Une bâtisse, de surcroit, sans nom. Les citoyens de Bgayet l’ont baptisée « Maison de la culture Taos Amrouche« , une grande dame de la littérature mondialement connue et respectée, mais que les autorités auraient toujours refusé d’officialiser sous le prétexte que cette grande dame est de confession chrétienne. Qu’à cela ne tienne, je dirai ! Je m’interroge alors pourquoi certaines places publiques, des avenues importantes, des édifices éducatifs et j’en passe ont été baptisés de noms de célébrités chrétiennes ou athées. A titre d’exemples : Frantz Fanon, Maurice Audin, Kennedy, Patrice Lumumba, Pierre et Marie Curie, Xavier Texeira Gomez, et d’autres encore…
Pour boucler la boucle, les décideurs ont pris la malheureuse initiative d’habiller cet édifice, faisant office de lieu de culture, avec des panneaux métalliques de couleur bleue. Ce nouvel habillage lui donne un aspect de succursale de l’industrie automobile. Pour quelqu’un qui serait de passage dans notre ville la prendrait facilement pour une succursale de Peugeot ou de Sonacome qui est en train de préparer un show grandiose.
Je vous laisse apprécier les quelques clichés que j’ai pris hier.
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Posté par Rabah Naceri le 25 décembre 2012
(Entretien avec Mokrane Aït Ouarabi). Dans cet entretien, le Dr Faradji, maître de conférences en sociologie à la faculté des lettres et des langues de l’université de Béjaïa, dissèque le phénomène du trafic de drogue en plein essor, dresse le profil du drogué et énumère les facteurs aggravants. Ce sociologue, qui a mené une étude en 2010 et 2011 sur la jeunesse algérienne, nous livre ainsi une analyse profonde de ce fléau ravageur des jeunes Algériens sans avenir, qui n’ont plus de repères au point de ne penser qu’à quitter le pays. Lire la suite… »
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Posté par Rabah Naceri le 8 juillet 2012
Incroyable mais vrai !
Il y a quelques années en arrière, jeunes enfants que nous étions, cet oued nous servait de lieu de baignade par les temps chauds d’été et l’eau était limpide où beaucoup de poissons y évoluaient. On allait, durant les jours de semaines pendant que nos pères et grands frères travaillaient, se rafraichir dans les bassins, aménagés pour casser la vitesse de l’eau, qui nous servaient de petites piscines pour nous autres enfants du peuple. On s’y rendait facilement car il était dans la périphérie immédiate de la ville en attendant le week-end pour nous rendre à la plage accompagnés de nos parents.
Aujourd’hui, les petites carpes et autres petits poissons qui vivaient heureux dans cette eau de « l’Oued Sghir » commençaient à se faire de plus en plus rares parce que l’eau devenait de plus en plus polluée par les rejets des eaux usées qui s’y déversaient et les ordures ménagères qui venaient s’amonceler sur les berges en faisant de « jolies montagnes d’ordures » hétéroclites.
Cette eau est devenue noirâtre et dégage des odeurs méphitiques.
Cet oued, que l’on appelait autrefois « Oued Sghir », peut s’appeler aujourd’hui « Egoût Kbir ».
Le plus dramatique, c’est que la rive gauche de cet égout géant est occupée par une grande cité d’habitation et la rive droite par une cité universitaire de plusieurs milliers d’étudiants.
Aucune des assemblées communales, depuis l’indépendance à ce jour, n’a fait la moindre étude pour recouvrir ces égouts qui sont nombreux et qui constituent une menace permanente sur la santé publique alors que la commune de Bgayet est classée quatrième parmi les communes les plus riches du pays.
Je m’interroge aussi pourquoi les habitants, les commerçants et les nombreux prestataires de service de cette cité n’ont pas réagi pour forcer la main aux autorités locales de prendre en charge ce problème sérieux.
Pourquoi l’administration de cette cité universitaire avec le soutien des milliers d’étudiants n’ont pas organisé une action d’envergure pour acculer les services compétents à solutionner ce grave problème en urgence ?
Où sont nos élus ?
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Posté par Rabah Naceri le 30 juillet 2011
(Par Noredine Douici). Kiria, ce bourg, connu pour abriter des bains thermaux, est devenu, depuis quelques années, une destination prisée par des centaines de visiteurs à la recherche d’escapade, d’air pur, mais surtout d’un remède efficace contre les maladies rhumatologiques grâce aux bienfaits d’une eau minérale chaude qui s’échappe des entrailles de la terre. Eté comme hiver, cette station thermale ne désemplit pas, elle reçoit plus de 500 visiteurs par jour, assurent les habitants. Le site, se trouvant au bas du massif forestier de l’Akfadou, est traversé par une petite rivière qui descend en cascade, façonnant un décor sublime. Kiria doit sa renommée à ses bains d’eaux chaudes, aux propriétés médicinales incontestables. «Je viens d’Alger, et cette année, j’ai ramené mon grand-père qui souffre d’une arthrose. Il s’y plaît bien !», dit, amusé, Bilal, un jeune originaire d’Adekar. «C’est la deuxième fois que je viens ici pour soigner mes douleurs du genou. Honnêtement, cela me fait beaucoup de bien. Avant, je me tordais de douleur quand je me déplaçais ne serait-ce que de quelques mètres», confie, visiblement satisfait, un septuagénaire qui venait de sortir du bain. Une virée dans les hammams montre que les bassins et leur environnement se dégradent, en dépit des efforts désespérés déployés par les villageois pour l’entretien des sources et les lieux environnants. «En l’absence d’investissements publics, les sources, déjà mal entretenues, risquent la pollution, l’Etat est absent», fulmine un jeune du village. «Ce hammam constitue pour nous une source de revenus grâce aux activités commerciales qui se sont développées autour du site», ajoute-t-il. Notre interlocuteur regrette le manque d’implication des autorités locales.
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Posté par Rabah Naceri le 13 décembre 2010
Arrestation d’un homme en possession de 42 kg de kif
(Par A.A.C). Les services de la police judiciaire de la wilaya de Béjaïa ont réussi dimanche à mettre la main sur un homme âgé de 42 ans en possession de 42 kilogrammes de kif traité. Selon les informations en notre possession, cet homme, originaire de la wilaya de Tiaret, était en train de distribuer sa marchandise à l’un de ses clients à Béjaïa, avant d’être arrêté par les services de sécurité qui l’ont présenté devant le parquet. Le juge d’instruction a ensuite ordonné sa mise sous mandat de dépôt, avant de poursuivre l’enquête. D’ailleurs, aussitôt arrêté, les services de sécurité de la wilaya ont déclenché une enquête pour arrêter ses associés, alors que la même procédure aurait été entamée dans la wilaya de Tiaret.
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Ils viennent du fin fond du pays pour venir écouler leur poison dans les poumons de nos enfants tout en leur soutirant leur argent. Ces individus ne reculent devant rien pour s’enrichir même s’ils doivent marcher sur le corps de ces êtres fragiles que sont les enfants.
Il est urgent que toute la société civile s’implique pour dénoncer ces commerçants de la mort. Nul n’a le droit d’être indifférent face à ce fléau rampant qui guette toute notre jeunesse puisque nous relevons que de jeunes garçons et filles de 14 – 15 ans consomment de ces drogues en circulation partout, même devant les établissements scolaires.
Unissons-nous pour lutter contre ce fléau !
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Posté par Rabah Naceri le 25 juin 2010
Depuis 1996, date de création de la Fédération des Associations de Parents d’Elèves de la wilaya de Bgayet, nous n’avons pas cessé de tirer la sonnette d’alarme pour sensibiliser les parents d’élèves et les structures éducatives sur le danger qui commençait à guetter les élèves du CEM. Des morceaux de cannabis et des comprimés ont été découverts dans leur cartable mais malheureusement aucune mesure n’a été prise par ceux qui sont censés réagir, pas même l’implication des parents. Le fléau a pris de l’ampleur et tend à se généraliser rendant la lutte encore plus difficile, voire même, revoir la stratégie de lutte.
ENQUÊTE DE LA FOREM SUR LA DROGUE
«Les chiffres officiels sont en deçà de la réalité»
(Par Rym Nasri). Les chiffres communiqués par les institutions algériennes sur le fléau de la drogue et sa consommation ne reflètent pas la gravité de la situation. C’est ce qu’a indiqué le professeur Mostéfa Khiati, président de la Forem, hier au forum d’ El Moudjahid. «Nous ne disposons que de chiffres généraux», a-t-il dit. Dans l’objectif d’établir un bilan permettant de mieux identifier ce phénomène, la Forem a effectué en 2010 une enquête sur le terrain. Réalisée par des étudiants, elle a concerné dix wilayas du centre : Alger, Béjaïa, Tizi-Ouzou, M’sila, Chlef, Boumerdès, Biskra, El-Oued, Ouargla et Bouira.
Elle a touché 11 156 personnes réparties en trois groupes : étudiants, travailleurs et chômeurs. L’enquête a démontré que 63 % des hommes interrogés connaissent le cannabis et ses dérivés, contre 53 % des filles. Moins connus, les antidépresseurs sont les plus utilisés chez les filles (47 %) par rapport aux hommes (35 %). Ainsi, 60 % des chômeurs se droguent de façon permanente, contre 17,41 % des étudiants et 4,5 % des étudiantes. L’enquête a également révélé que 70 % de la population interrogée consomme de la résine de cannabis, tandis que 22 % des étudiants optent pour les antidépresseurs et équivalents. Ces consommateurs associent souvent la drogue à l’alcool. Ils sont 33 % d’étudiants et 13 % d’étudiantes à avoir déjà touché à l’alcool. La consommation de la drogue touche ainsi toutes les couches sociales. Selon l’enquête de la Forem, le fléau concerne aussi bien la rue que l’école, garçons comme filles, les petites villes autant que les grandes villes. Le professeur Mostéfa Khiati a souligné le manque de coordination entre les différents secteurs et les associations pour la lutte contre la drogue, notamment sa consommation. «Seule l’efficacité des services de sécurité s’impose sur le terrain. Ailleurs, par contre, elle est totalement absente, notamment dans les volets de sensibilisation et de prévention ». Par ailleurs, l’intervenant a appelé à ce que les consommateurs de drogue ne soient pas pénalisés par la loi. Il suggère de supprimer et de remplacer la peine de prison par une obligation de travail social. «Si la loi s’avère inadaptée, il faudra penser à la modifier. Le travail social peut mieux aider le consommateur de drogue à sortir de l’engrenage. Le toxicomane a besoin davantage d’une prise en charge psychologique que d’un séjour en prison», explique-t-il.
Rym Nasri
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Posté par Rabah Naceri le 6 janvier 2010
ÉTABLISSEMENT DE RÉÉDUCATION FONCTIONNELLE DE FENAÎA
Un véritable gouffre financier
La santé dans la wilaya de Bgayet a déjà été sujette à toutes les critiques y compris par Amar Tou à l’époque où il a été ministre de ce secteur en déclarant lors d’une visite de travail qu’il avait effectuée dans cette région : «le secteur de la santé de la wilaya de Béjaïa est des plus catastrophiques au niveau national ». Depuis cette déclaration faite à la salle des délibérations face à un ancien wali et des élus de l’Assemblée de wilaya, rien ne semble avancer dans ce secteur à l’agonie mais bien au contraire les choses vont de mal en pis. En effet, nous étions stupéfaits en nous rendant dans la commune de Fenaia que le projet de réalisation d’un centre spécialisée en rééducation fonctionnelle qui soit dit en passant devait être réceptionné en 2004 demeure toujours au stade d’un interminable chantier semblable à un véritable gouffre financier. Cet hôpital dont certains services ont été théoriquement réceptionnés, est amputé de deux blocs d’hospitalisation comme le prévoit le plan initial. En nous y rendant, nous avons constaté l’amer réalité des toits arrachés, des murs lézardés et autres dégâts que tout porte à croire étaient causés par la négligence des premiers responsables de ce secteur. Cet établissement a connu un autre plan d’aménagement effectué par un bureau d’études qui a établi une fiche technique estimée à plus de 1milliard quatre cents millions de centimes. Or tous s’interrogent depuis cette nouvelle étude du sort réservé à la première enveloppe accordée par le ministère de tutelle. En novembre passé sur les ondes de la radio locale, le président de la commune de Fenaia, située à quelques encablures de la commune d’El kseur avait ouvertement déclaré que ce projet de réalisation de ce fameux hôpital spécialisé cache en son sein beaucoup de zones d’ombre allant jusqu’à affirmer qu’il s’agit ni plus ni moins de véritable dilapidation de deniers publics tant que ce projet a reçu de l’argent nécessaire à sa réalisation dans les délais prévus mais qui reste jusqu’à maintenant au stade de chantier qui n’en finit point ! Les trois blocs présentés comme étant fin prêts doivent selon nos sources être tous refaits à des centaines de millions qu’il faudra encore injecter. Toujours selon nos sources, un personnel est déjà recruté en 2004 mais qui est éparpillé à travers les autres secteurs sanitaires de la wilaya de Béjaïa. En effet, une trentaine de fonctionnaires attendent depuis 2004 leur installation dans cet hôpital qui dure à voir le jour. Nous avons tenté en vain de rencontrer le premier responsable de ce centre spécialisé qui dit-on avait auparavant été affecté comme chef de service au niveau de la direction de wilaya sur décision ministérielle mais que les responsables de ce secteur au niveau de cette région ont refusé de signer. Selon nos sources ce refus d’admettre cet élément au sein de la DSP de Bgayet en l’affectant dans le chantier de Fenaia cacherait bon nombre de choses liées directement à la gestion de ce domaine que l’on qualifie de comateux. Dans tous les cas, la population de cette région prend son mal en patience en attendant enfin que cet établissement spécialisé soit terminé, sachant que celui-ci sera le seul et unique à travers tout le territoire de la wilaya de Bgayet. Sur les lieux nous avons appris que malgré une promesse d’achat d’une radio numérique au niveau de tous les hôpitaux de Bgayet, toutes ont été remplacées par des radio ordinaires. Une décision qui suscite beaucoup d’interrogations pour la simple raison que cette promesse de doter les hôpitaux de radios numériques a provoqué une certaine satisfaction au sein du corps médical et paramédical mais qui semble être finalement qu’une promesse sans lendemain. Lors de sa visite en pleine campagne électorale comptant pour les dernières élections présidentielles l’actuel ministre de la Santé, Saïd Barkat avait promis un changement « radical » de la santé à Bgayet. Les citoyens attendent !
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Posté par Rabah Naceri le 3 décembre 2009
Très souvent entourée par des regards de pitié et de charité, la personne handicapée, souffrant en silence, se trouve, de façon durable, limitée dans ses activités ou restreinte dans sa participation à la vie en société en raison de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique résultant de divers accidents, de complications liées à un traitement médical ou à des violences sociales et familiales.
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Posté par Rabah Naceri le 29 août 2009
(Par A.Hammouche). La Faculté de droit de l’université Abderahmane-Mira de Béjaïa organisera les 17 et 18 novembre 2009, au campus Aboudaou un colloque national sur le thème : “La concurrence et la protection du consommateur”. Ce rendez-vous sera rehaussé par la présence de plusieurs spécialistes qui se pencheront sur ce thème plus que jamais d’actualité. Pour les organisateurs de cette manifestation scientifique, la problématique à poser, durant ce colloque, est inéluctablement: “La concurrence est une exigence du libéralisme économique et un impératif pour l’efficacité des réformes économiques engagées par l’Algérie depuis la fin des années 1980”. En effet, le premier texte législatif promulgué, consacrant explicitement le principe de la libre concurrence, est l’ordonnance 95/06. Néanmoins, l’application de ce texte a démontré des insuffisances et des lacunes qui ont nécessité l’intervention du législateur pour l’amender, pour l’adapter aux récentes évolutions de la sphère économique nationale et internationale.
Cette intervention s’est soldée par la séparation des règles relatives au principe de libre concurrence (ordonnance n° 03/03 amendée et complétée par l’ordonnance n°08/12) de celles qui concernent l’encadrement des pratiques commerciales (loi n° 04/02). Ces dernières étaient jusque-là contenues dans l’ordonnance n° 95/06 et ce, malgré la différence de leurs objets. En vertu des deux textes précédents, le législateur a encadré la libre concurrence afin de concrétiser le contrôle des pratiques qui en découlent et réprimer celles qui faussent le libre jeu de la concurrence et ses objectifs, car ce principe a pour but l’efficience économique (but économique) et le bien-être des consommateurs (but social). En plus de l’interdiction de certaines pratiques commerciales, qui touchent aux intérêts économiques des consommateurs, le législateur est intervenu pour assurer leur santé et leur sécurité par la promulgation de règles générales régissant l’opération de présentation du produit à la consommation en vertu de la loi n°89/02, remplacée récemment par la loi n° 09/03 du 25/02/2009, relative à la protection du consommateur et la répression des fraudes. Toutefois, dans n’importe quel pays, cet arsenal législatif n’aura aucun sens s’il n’arrive pas à concilier l’objectif économique de la concurrence à son objectif social, d’où la nécessité d’étudier le cas algérien dans ce colloque, ajoutent encore les initiateurs de cet important rendez-vous.
Ce dernier comportera, en outre, plusieurs axes dont la protection du consommateur corollaire de la concurrence, la protection du consommateur dans un marché concurrentiel, la régulation de la concurrence et, enfin, les poursuites en matière de concurrence et de consommation.
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