La Place Patrice Lumumba renait un 20 août 2017
Posté par Rabah Naceri le 21 août 2017
Hier, dimanche 20 août 2017, à l’initiative de l’association de sauvegarde du patrimoine, la plaque commémorative de Patrice Lumumba a, enfin, été fixée sur un pan de mur de la placette qui porte le nom de ce grand révolutionnaire africain et ami de l’Algérie.
Le choix de cette date n’est pas fortuit, les membres de l’association pour la sauvegarde du patrimoine, sous la présidence de Zahir Bennacer, ont voulu faire coïncider ce grand évènement avec une date tout aussi célèbre qui nous rappelle l’anniversaire du célèbre Congrès de la Soummam qui a consacré le combat pour la construction d’une Algérie indépendante.
Cette fresque a été commandée il y a près de trois années à l’artiste Khoudir Bourihane qui l’a réalisée dans les délais, mais pour des raisons objectives et d’autres raisons subjectives, celle-ci n’a pu être fixée à cette époque pour compléter le paysage de cette belle placette qui a généreusement offert une place au buste de l’ancien président portugais, Xavier Texeira Gomez.
Il a fallu attendre que les conditions nécessaires soient favorables pour décider de sa fixation au grand bonheur des Bougiotes venus nombreux assister à l’évènement. Toute l’assistance a applaudit les initiateurs de cette noble action qui les honore et aussi pour apprécier le doigté de l’artiste, Khoudir Bourihane, qui a réussi à reconstituer le portrait du révolutionnaire africain.
Je profite, au passage, pour rassurer les Bougiotes que cette placette reste toujours « Placette Patrice Lumumba » et non Xavier Texeira Gomez comme l’ont pensé certains. Il n’y a que le buste de ce président portugais déchu qui s’est offert un espace au niveau de cette placette.
Extrait du discours de Patrice Lumumba le 30 juin 1960
« Cette lutte, qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-même, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l’humiliant esclavage qui nous était imposé par la force.
Ce fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraiches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire. »
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