La maison qui a abrité le Congrès de la Soummam laissée à l’abandon !

Posté par Rabah Naceri le 28 août 2013

C’est Abane qu’on (ré)assassine

La maison qui a abrité le Congrès de la Soummam laissée à l'abandon ! dans 3. CULTURE & EDUCATION ifri  (Par Saïd Chekri). C’est en cette année où l’Algérie célèbre le 50e anniversaire de son Indépendance, en grandes pompes et moyennant un budget colossal, que nous découvrons l’insoutenable : le musée d’Ifri-Ouzellaguen, nom donné depuis 1984 à cette vieille maison qui a abrité le Congrès de la Soummam, est dans un état de délabrement inadmissible pour un lieu aussi chargé d’histoire et de mémoire, un lieu où se sont retrouvés, un jour du mois d’août 1956, Abane et Ben M’hidi pour donner à la Révolution une organisation et une finalité, l’indépendance n’étant qu’un moyen de réaliser celle-ci.
Il y a huit jours, le chef de l’État invitait les jeunes générations à “ne pas délaisser le patrimoine légué par ces pionniers” et son ministre délégué au Tourisme, et… délégué aussi, pour l’occasion, à représenter l’État aux festivités commémoratives du 20 Août 1956, assurait que Béjaïa recélait un potentiel avéré pouvant en faire une région pionnière en matière de “tourisme historique”. À voir l’abandon auquel est livrée la maison du Congrès de la Soummam, on est en droit de douter de la sincérité du message présidentiel et de considérer l’idée du ministre délégué comme une profession de foi de circonstance.
Pour autant, le sort fait à ce haut lieu de notre Histoire récente peut s’expliquer. Par l’absurde, bien sûr. Et la bêtise, certainement.
Dans cette Algérie où les Ben Bella, les Kafi et leurs affidés pourfendeurs attitrés de Abane Ramdane, ont pignon sur rue et peuvent couvrir sa mémoire d’opprobre en toute impunité, dans ce pays où l’on cultive l’oubli de l’idée même de l’État démocratique et social quand elle n’est pas combattue au grand jour et à coups de grands budgets, n’est-il pas “normal” que le musée de la Soummam soit ainsi délaissé, livré aux rats et aux chiens errants ? Et c’est encore d’autant plus “normal” que l’Algérie connaît, en ce cinquantenaire de l’Indépendance, un contexte politique et social dont l’origine remonte au 27 décembre 1957, ce jour noir où l’architecte de la Révolution et du Congrès de la Soummam fut assassiné.
Car tout compte fait, lorsqu’on ferme les yeux sur la dégradation physique d’un patrimoine d’une aussi grande valeur historique, politique et émotionnelle, tel que le musée de la Soummam, c’est Abane qu’on (ré)assassine. Quoi de plus “normal”, par les temps qui courent ?

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Comment réduire sensiblement les accidents de la route ?

Posté par Rabah Naceri le 27 août 2013

 

Contribution de T. Fodil (expert en risques industriels)
Comment réduire sensiblement les accidents de la route ? dans 1. AU JOUR LE JOUR monjournal
Je voudrais à travers ce document apporter ma contribution pour prendre en charge sérieusement le problème des accidents de la route qui constituent actuellement en  Algérie l’un des taux de mortalité les plus élevés au monde.Je veux résumer dans ce document la démarche que je considère indispensable pour réduire sensiblement le nombre de décès, de blessés et de pertes matérielles et financières considérables qu’engendrent les accidents de la route à la collectivité.
Tout le monde fait des constats sur ce désastre national sans apporter une solution à même de stopper l’hécatombe qui touche la population et l’État algériens.
Des responsables d’institutions à différents niveaux ont montré leurs limites à freiner ou réduire ce fléau dans le cadre des prérogatives qui leur sont dévolues.
Ces responsables, dont je ne remets pas en cause la compétence, sont malheureusement bloqués par les lourdeurs, le manque de réactivité et d’efficacité qui caractérise les structures qu’ils dirigent. Lire la suite… »

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Route M’chedellah-Béjaïa. C’est l’asphyxie ! (par un citoyen indigné)

Posté par Rabah Naceri le 24 août 2013

Route M’chedellah-Béjaïa. C’est l’asphyxie ! (par un citoyen indigné) dans 1. AU JOUR LE JOUR troncon

Par Mohand-Saïd At Moussa
Un citoyen indigné

embouteillage_ifri dans 1. AU JOUR LE JOUR

     Peut-être même plus que cela, pour nous autres, les usagers de la route, entre M’Chedellah (Bouira) et Bgayet-ville. 90 km de bouchon, tous les jours, du matin à très tard le soir. Pas moins de 5h pour les plus chanceux pour parcourir ce tronçon.
Que dire de plus après tout ce qui a été écrit, à ce sujet. Bgayet est envahie par les amoureux de la mer. Des files et des files de voitures immatriculées 16 (et autres wilayas), pare-choc contre pare-choc, s’ajoutent aux milliers de véhicules (légers et lourds) qui empruntent régulièrement ce tronçon. La minuscule RN26 n’en peut plus. Elle s’écroule et nous autres, avec.

     Où êtes-vous Messieurs les (ir) responsables ?
Sortez de vos bureaux, bien frais et allez voir ce qui se passe dehors, parfois même devant vos fenêtres !
Messieurs les maires, les chefs de daïra, les brigadiers de gendarmerie, les commissaires de police, le wali, sortez et soulagez un peu le pauvre citoyen. Vous en avez l’entière obligation, étant payés pour cela. Faites le minimum, en attendant la “probable  autoroute”. Restituez la chaussée aux automobilistes ! Elle est squattée par les vendeurs de fruits et légumes sur toute la longueur du tronçon (surtout à Chorfa dont le maire semble totalement indifférent). Elle est prise par les stationnements anarchiques. Elle est pleine de pseudos ralentisseurs et de divers obstacles gênants.
Les bouchons sont accentués par ces chauffards qui empruntent les accotements de droite et même de gauche, sans aucune peur d’être inquiétés. Les gendarmes et les policiers (dont nous respectons le corps) ne font pas grand-chose pour ne pas dire qu’ils compliquent la situation lorsqu’il leur arrive d’intervenir. On les voit rarement et leurs prestations sont très médiocres. Ils se mettent à l’ombre et admirent la situation.

     Hier, j’ai eu à faire 20 km en 1h30 et le grand bouchon semble être de plus en plus dense. J’ai eu à rebrousser chemin alors qu’il me restait encore 25 km à faire pour être à un rendez-vous important.
Aujourd’hui, il m’a fallu 45 minutes pour faire moins de 10 km (Tazmalt-Raffour). La situation est absolument identique dans le sens inverse (Bgayet-Maillot). Encore une fois tant pis pour moi (et pour d’autres) qui continue à en pâtir et rater des rendez-vous. Il ne reste plus qu’à continuer à résister à ce malheur qui semble se prolonger sur la Kabylie alors que, ce jour même, des tronçons d’autoroute sont soit lancés, soit tout simplement inaugurés, un peu partout sur le territoire national par le ministre des Travaux publics.

Monsieur le Premier ministre,
vous semblez ignorer totalement la situation de la RN26 pendant que, lors de votre visite à Jijel, vous souhaitez un rapide achèvement des travaux du port de Djen Djen, port d’une grandeur méditerranéenne, selon vous. Vous avez l’air d’ignorer que pour aller vers ce port, il faudra emprunter cette “fameuse et infernale” RN26.
Imaginez un peu, Monsieur le Premier ministre, le chaos qui en découlera. N’est-ce pas ici : mettre la charrue avant les bœufs ? Pauvre de nous lorsque ceux qui sont censés devoir améliorer notre situation quotidienne sont absents et vaquent plutôt à leurs occupations préférées : les affaires. Vous êtes indignes de la confiance placée en vous et vous êtes nuls lorsque nous voyons ce que vos semblables, dans les pays occidentaux, accomplissent comme travaux, en faveur de leurs administrés. Je sais pertinemment que ce papier n’apportera rien mais… ne sait-on jamais. Que Dieu soit avec nous !

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Mhand Kacemi. Un grand républicain s’en va…

Posté par Rabah Naceri le 22 août 2013

Il est parti…il n’est plus là notre grand ami Mhand Kacemi !

Je n’ai jamais aimé parler sur quelqu’un après sa disparition parce que je me dis que s’il faut rendre hommage à quelqu’un pour tout ce qu’il a pu faire durant son parcours, c’est de le faire de son vivant. Mais…Mhand est parti trop vite sans nous avertir.

Je ne saurai jamais dire quoi que ce soit sur Mhand comme l’a si bien fait Madame Salima Tlemçani dans son article d’aujourd’hui sur le quotidien El Watan. Je rajouterai seulement qu’il n’a jamais cessé de m’encourager pour l’entretien de mon blog qu’il suit fidèlement

Mhand Kacemi. Un grand républicain s'en va... dans 1. AU JOUR LE JOUR kacemi

Copier le lien pour visionner une vidéo de la conférence de Mhand. http://www.youtube.com/watch?v=7DULC9uRnfs

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Stop aux accidents de la route !! Nous ne voulons plus de ça !

Posté par Rabah Naceri le 19 août 2013

Stop aux accidents de la route !! Nous ne voulons plus de ça ! dans 1. AU JOUR LE JOUR basta

Il ne se passe pas un jour sans que la Gendarmerie Nationale ou la DGSN ne nous informent, par le biais de la presse écrite ou télévisuelle, des catastrophes de la route dont le nombre de morts par jour se compte en nombres de deux chiffres et celui des blessés par centaines.
Incontestablement, les causes de ces accidents de la route sont multiples, autrement dit, il n’y a pas que la vitesse. Cette cause derrière laquelle se cachent nos autorités pour se laver les mains de cette hécatombe qui a fait plus de victimes que le terrorisme.

J’ai bonne mémoire que la DGSN et la Gendarmerie Nationale ont annoncé à coups de déclarations dans la presse que des équipements ultra-modernes, du genre radars mobiles, etc…, ont été importés pour sévir contre les conducteurs qui ne respecteraient pas le code de la route. Aujourd’hui, nous nous interrogeons sur l’existence de ce matériel et de sa non-mise en route pour dissuader ces fous du volant. Tout comme nous nous interrogeons sur les défaillances des services techniques des communes et des Directions de Travaux Publics sur le mauvais état des routes, l’absence totale de signalisation des nombreux dangers, la mauvaise signalisation verticale et horizontale…

Aujourd’hui, la société civile doit s’impliquer dans cette bataille pour contribuer à réduire, un tant soit peu, le nombre d’accidents, donc du nombre de victimes. Chacun de nous trouvera le rôle qui lui convient le mieux pour sensibiliser les jeunes conducteurs à rouler moins vite mais surtout à respecter le code de la route en attendant que les différents services concernés se réveillent et entrent en action avec tous les moyens nécessaires et disponibles.

 

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Arab Hamid, un inventeur hors pair totalement ignoré…Pourquoi ?

Posté par Rabah Naceri le 9 août 2013

Arab Hamid, un inventeur hors pair totalement ignoré...Pourquoi ? dans 1. AU JOUR LE JOUR arab-hamid

(Par Arezki Toufouti). Quand il parle de sa fabuleuse aventure à travers le monde des inventions révolutionnaires, une assurance se lit entre ses phrases. Une assurance malheureusement mélangée à l’amère réalité qui a fait en sorte que ses efforts restent prisonniers dans les tiroirs poussiéreux de l’oubli.

Natif du village Aghmoun, dans la commune de Taourirt Ighil (w de Bgayet), Arab Hamid est surnommé Mac Gyver par ses pairs. Il faut dire que depuis son enfance, ses rêves étaient un amas de circuits intégrés et électriques, assez complexes les uns que les autres. Arab n’a jamais fréquenté les amphis de l’université. Parmi les plus en vue des inventions d’Arab Hamid, un système anti-piratage de l’énergie électrique, dont il nous parla longuement sans divulguer les détails. Breveté en 2011 par l’institut national de propriété industrielle (INAPI), d’après son concepteur ce système est capable de venir à bout et d’empêcher toute forme de piratage de l’énergie électrique qui reste légion de nos jours et qui cause à la Sonelgaz d’énormes préjudices financiers. En plus de son rôle d’anti-piratage, ce système permet d’éviter les incendies dus au courant électrique, puisqu’il est automatiquement coupé dès l’apparition d’un facteur déclencheur, tels les séismes par exemple.
À ce sujet et concernant la fiabilité de son système, il dira : « je défie quiconque, qui pourra déceler une faille dans mon système ». Cet inventeur a aussi, à son actif, un appareil qui entre dans le domaine de la sécurité routière. Il permet de diminuer, jusqu’à 80 %, selon son concepteur, les risques d’accidents dus aux percutions entre véhicules. Il nous dira qu’il était même, à un moment donné, en contact avec le constructeur automobile Français « Renault », dont les responsables avaient témoigné beaucoup d’intérêts pour son invention à condition qu’elle soit brevetée. Faute de moyens financiers, son rêve s’est évaporé et son déplacement dans l’hexagone, pour exposer son appareil aux décideurs de ce géant de l’automobile aussi.

Toujours dans le même domaine, il a inventé un autre appareil qui protège les joints de culasses automobile. A cela s’ajoute une panoplie d’autre machines qui peuvent en profiter à différents domaines, tel un robot de cuisine qui sert aussi à laver la vaisselle et un régulateur de distribution d’eau potable (débiteur à eau) pour les châteaux d’eau.

Après quelques émissions radiophoniques, quelques articles de presse et participations à des expositions scientifiques à l’exemple de celle de l’université de Tizi-Ouzou, les inventions d’Arab Hamid sombrent dans une léthargie qui refuse de dire son nom et pourtant sous d’autres cieux, et dans d’autres circonstances, un tel génie aurait eu tous les égards et les entreprises spécialisées et autres organismes de recherches scientifiques se bousculeraient à sa porte pour arracher une éventuelle exclusivité pour une prise en charge de ses inventions.

En attendant que les responsables concernés daignent lui offrir une chance pour dépoussiérer ces trésors et les sortir des entrailles du déni, Arab Hamid continue sereinement son petit bout de chemin sur les sentiers lumineux de son monde de génie, tout en gardant l’espoir que demain sera un autre jour.

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Halte aux mensonges et à la démagogie !

Posté par Rabah Naceri le 9 août 2013

Ce n’est pas pour faire le rabat-joie, avec cette fête sacrée de l’Aïd que nous avons célébrée avec beaucoup de joie et d’allégresse, que je vous publie les deux articles ci-dessous, mais c’est juste pour montrer la triste réalité du quotidien que l’on continue à nous faire vivre. Et pour comble de démagogie, on nous enivre avec des discours mielleux traitant du développement de la wilaya, cette wilaya qui aurait pu être la Capitale du Savoir et le Carrefour des Civilisations.

Halte aux mensonges et à la démagogie ! dans 1. AU JOUR LE JOUR bla-bla

tazmalt dans 1. AU JOUR LE JOUR

(Par Syphax. Y). Voilà, presque 10 années depuis que l’étude technique pour la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées a été effectuée, mais le projet tarde encore à voir le jour. L’implantation de ladite station était prévue à la maisonnette (1 kilomètre à la sortie nord de Tazmalt). Toutefois, selon la subdivision des ressources en eau de Tazmalt, le projet en question est relancé et proposé au ministère de tutelle, dans le cadre du plan sectoriel pour le quinquennat prochain (2015-2019). Selon nos interlocuteurs de la subdivision, la future station servira à purifier les eaux usées déversées à travers les réseaux d’assainissement, par les ménages et autres unités (huileries, usines, garages de mécaniques, poulaillers,…) de la localité de Tazmalt. Elles seront traitées à travers 7 étapes, dont le dégrillage, le dessablage et le tamisage, qui permettent de retirer de l’eau les déchets insolubles, tels que les cailloux, le sable, le plastique, les papiers usés…Il y a aussi le dés huilage ou le dégraissage qui permettent de nettoyer l’eau des graisses usagées. Ce processus permet au final, selon nos sources, de déverser une eau limpide, mais impropre à la consommation. Néanmoins, elle pourrait servir à l’irrigation des champs et des cultures, sachons que la région est réputée pour sa culture maraîchère et arboricole. Signalons que les eaux de l’oued Sahel, pour ne citer que cette rivière, ont atteint un degré non négligeable de pollution, à cause des eaux usées qui s’y déversent par milliers d’hectolitre par jour.

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(Par N. Maouche). La décharge publique de Sidi Aïch, une plaie béante à la périphérie de la ville, fait planer une menace permanente sur la santé de la population. Le site, empiétant sur l’accotement de la route nationale et le lit majeur de l’Oued Soummam, accueille quotidiennement des dizaines de tonnes d’ordures ménagères en provenance des agglomérations.  ’incinération, seule mode d’élimination utilisé pour réduire le volume de la décharge, injecte dans l’atmosphère des quantités de polluants potentiellement nocifs pour la santé. Les volutes de fumées résultant de la combustion sont fortement incommodantes. Les usagers de la RN26 sont, bien malgré eux, obligés de fermer les vitres de leurs voitures pour éluder cette fumée délétère. « À l’ère de la collecte sélective des déchets, leur recyclage et leur valorisation énergétique, on continue encore de suivre le schéma obsolète », fulmine un citadin de Sidi-Aïch. Les monticules d’ordures, exposés aux quatre vents, polluent aussi les eaux de surface de la Soummam et les nappes phréatiques et menace la santé des citoyens. Cela suppose donc que l’urgence se fait sentir quant à l’éradication de ce gisement de déchets en mettant en place des installations de traitement adéquates. Les habitants de cette région attendent impatiemment la réalisation du centre d’enfouissement technique annoncé.

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Une stèle pour Saïd Mekbel

Posté par Rabah Naceri le 8 août 2013

Une stèle pour Saïd Mekbel dans 3. CULTURE & EDUCATION stele

(Par Moussa Ouyougoute). Le moment est historique. Et pour cause ! La République algérienne vient de reconnaître l’un de ses illustres fils : Saïd Mekbel. Journaliste et billettiste de talent, arraché à la vie par la horde sauvage un jour de triste mémoire, le 3 décembre 1994. Et c’est le bureau d’études Synapse architectes de Bgayet, qui a été retenu pour la réalisation de la stèle. Le buste du journaliste disparu sera, quant à lui, réalisé par l’artisan sculpteur de Tazmalt, Chebbi Mokrane.
En effet, le wali, Hammou Ahmed Touhami, et le président de l’APW de Béjaïa, Mohamed Bettache, ont déposé, hier, la première pierre pour la réalisation de la stèle à la mémoire de Saïd Mekbel, et à travers lui, à tous les journalistes victimes du terrorisme islamiste. Le coût du projet : 10 millions de dinars : une délibération de la précédente APW de Bgayet. Le Comité mémorial Saïd-Mekbel, composé de journalistes de l’Association des journalistes de Bgayet (AJB), d’élus et de membres de la société civile, est donc sur le point de gagner son pari relatif à l’élévation de cette stèle. Il faut dire que le projet avait séduit tous les élus, à leur tête ceux de l’APW. Lesquels ont sensibilisé, à leur tour, le wali de Bgayet lors du déjeuner offert aux journalistes le 3 mai 2011. Le chef de l’exécutif avait donné son accord et promis d’appuyer le projet. Le président de l’APC de Bgayet y était, pour sa part, favorable d’autant que le projet allait être financé par le budget de la wilaya. Pour la symbolique, les journalistes avaient tenu à ce que les financements soient publics.  Mais le projet n’a pas été un long fleuve tranquille. Il avait accusé beaucoup de retard. Initialement, il devait être réalisé par l’APC de Bgayet. Conséquence de ce retard. Le wali avait décidé d’écarter du projet les membres de l’exécutif communal et de le confier à l’administration locale d’autant que le terrain avait été dégagé. La Direction des domaines à Béjaïa ayant fait un geste. Elle avait procédé au transfert de propriété du terrain au profit de la municipalité. Pour rappel, l’idée du projet est née le 2 mai 2011. Les journalistes venaient de se constituer en association. Ils voulaient célébrer la Journée internationale de la presse en rédigeant une déclaration afin de participer au débat en cours sur le métier de journaliste, marqué par l’absence d’une organisation à même de défendre ses intérêts moraux et financiers.
Pour la symbolique, ils avaient voulu déposer une gerbe de fleur sur la tombe de Saïd Mekbel et lire la déclaration. Seulement, il avait fallu faire appel au frère du défunt pour retrouver la sépulture tellement elle n’avait aucun signe distinctif. C’est là que Mohamed Bessa, aujourd’hui directeur de com., avait suggéré l’idée de réaliser un buste. Comme les journalistes avaient soumis le projet à débat, il y a eu l’implication de tout le monde, élus, membres de la société civile, etc. “On est passé d’un buste à une place aménagée ; on a tablé sur une délibération de 500 000 dinars, on a eu 10 millions de dinars. C’était inespéré, tellement on ne voulait pas de financements privés bien que beaucoup de patrons étaient prêts à financer le projet”, a rappelé, hier, un confrère.

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Lutte contre la corruption. Option démagogique ?

Posté par Rabah Naceri le 7 août 2013

Lutte contre la corruption. Option démagogique ? dans 1. AU JOUR LE JOUR corruption

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La meilleure façon de combattre la corruption, c’est de dénoncer les actes de corruption (contribution de A. Zakad)

Posté par Rabah Naceri le 2 août 2013

La meilleure façon de combattre la corruption, c'est de dénoncer les actes de corruption (contribution de A. Zakad) dans 1. AU JOUR LE JOUR denoncer_corruption

HISTOIRE VRAIE

La candidature d’une entreprise est retenue. Dans le bureau du responsable, un urbaniste, dernière rencontre pour corriger quelques données sur le projet. La réunion se termine, les négociateurs quittent la table. Une enveloppe est « oubliée » par quelqu’un sur la table. Le responsable, la prend, l’ouvre et trouve 1.000 euros.

Il devine le stratagème, court et interpelle l’asiatique : « Vous avez oublié une enveloppe, lui dit-il. Ne refaites jamais ça ! » . Un honnête homme cet urbaniste. Hélas, il n’a pas dénoncé le fait a ses supérieurs, ce qui normalement aurait fait perdre le marché à l’asiatique. A-t-il craint le retour de manivelle….venant on ne sait d’où. Tout le problème de la corruption ! (A.Z)

En matière de marchés publics, toute irrégularité peut être décelée. Il suffit de le vouloir (Abderahmane ZAKAD)

corde dans 1. AU JOUR LE JOUR 

Le vice-président de l’APC de Bendaoud (Relizane) écroué pour corruption
( El Watan du 28.7.13)

screenshot170-198x300Ci-dessus, le titre du texte paru sur le quotidien El Watan suite à l’article concernant l’arrestation d’un vice-président de la commune de Bendaoud (w.Relizane) pour corruption dans la délivrance de certificat de conformité.

 Le certificat de conformité ne peut être délivré qu’après visite et contrôle de la construction qui est achevée et en conformité avec le plan du permis de construire. Un technicien est chargé de la mission de contrôle et constate par P.V la conformité. Le vice-président, n’a aucun droit de signer le moindre document sans l’accord des techniciens. Aux techniciens de ne plus se laisser faire par les injonctions des élus, ils seraient complices.

Tant que les techniciens se livrent aux désidératas et au chantage des élus rien ne marchera. Il faut qu’ils prennent conscience de leur poids et que leur voix porte. Souvent, ils sont architectes et ingénieurs et n’ont pas conscience que du point de vue technique et moral, ils sont responsables de leurs actes et devront donc être prévoyants. Souvent, ils valent mieux que certains élus qui ne font que passer, le temps d’un mandat.

Des séminaires doivent être organisés à l’endroit des techniciens des APC et des DUCH pour leur faire prendre conscience de leurs responsabilités, de leur poids et de leur importance dans le fonctionnement des institutions. Les mauvais comportements des élus « voyous » doivent être jugulés et portés à la connaissance des supérieurs, des tutelles et des associations habilitées. C’est seulement comme cela qu’on diminuera la corruption et le mauvais comportement des uns et des autres dans nos administrations.

Commençons, chacun selon ses moyens, de combattre la petite corruption qui engendre les grandes puisque tout le monde se tait. Avec les villes Nouvelles et les grands projets prévus pour les dix années à venir, les techniciens, entre autres, seront soumis à des pressions et des sollicitations. Techniciens, n’ayez pas peur : les élus passent, et vous, vous resterez !

Si vous êtes soumis au chantage, défendez-vous. Car les choses de la corruption se sauront un jour ou l’autre. Confiez-vous à votre responsable ou à un homme de loi. Contactez toute autre association compétente, telle que l’union des architectes par exemple ou une association professionnelle.

Abderrahmane Zakad – Urbaniste – Ancien ingénieur subdivisionnaire Hussein Dey -DUCH d’Alger.

________________

INFO DERNIERE

La DGSN a fait savoir qu’au premier trimestre 2013 :

Plus de 21.000 infractions liées à l’urbaniste et à l’environnement ont été recensées.

10.560 infractions liées à l’urbanisme ont été recensées dont 9.956 concernent la construction sans permis et 621 autres pour la non conformité de la construction au permis de construire délivré.

Dans la même période, les unités de la police urbaine et de la protection de l’environnement ont effectué 2517 opérations de mise en exécution des mesures administratives liées à la démolition des constructions illicites.

(Source El Watan du 1.8.13)

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