Des horloges qui ne donnent plus l’heure

Posté par Rabah Naceri le 21 juin 2012

Des horloges qui ne donnent plus l'heure dans 1. AU JOUR LE JOUR Horloge-300x300

Il n’y a pas un Bougiote ou un visiteur de passage dans cette belle ville bénie de Dieu qui n’a pas remarqué que les horloges publiques ont cessé de donner l’heure…plutôt si, deux fois par jour (une fois le jour et une fois la nuit).
On a comme l’impression que les élus et les autorités locales veulent arrêter le temps de tourner pour rattraper un retard alors que c’est le contraire qui se passe et qui montre le ridicule des représentants du peuple.

C’est à croire que nous n’avons pas d’horlogers dans cette ville, alors qu’il en existe un qui est de renommée mondiale puisqu’il a breveté une montre qui tourne dans le sens contraire de la montre universelle.

Le plus insolite est que même l’horloge qui orne le fronton du siège de la mairie ne fonctionne pas, alors que tout invité qui arrive à ce lieu ne peut résister de lever les yeux pour admirer les belles sculptures situées sur le fronton mais…malheureusement, découvre cette bêtise humaine : l’horloge ne donne pas l’heure.

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Suite à cet article, nous avons relevé, avec joie et admiration, qu’une équipe de techniciens a été dépêchée pour procéder à la remise en marche de l’horloge mise sur le sigle Amaziɣ. Cette horloge est celle qui est située sur la rue de La Liberté, face au siège de la wilaya.
Nous avons tous cru que les services techniques de l’Apc ont entendu l’appel lancé par les citoyens de Bgayet, et que toutes ces horloges allaient bénéficier d’une attention. Malheureusement…la culture démagogique a la peau dure dans notre pays et surtout par les tenants du pouvoir. Seule cette horloge, citée ci-dessus, a bénéficié de la remise en marche.

Finalement, Bgayet c’est seulement l’itinéraire officielle. Le reste…c’est la zone !! Applaudissez Mesdames et Messieurs, membres du « Comité d’Accueil » !!!

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Bgayet perd ses repères.

Posté par Rabah Naceri le 18 juin 2012

Bgayet perd ses repères. dans 1. AU JOUR LE JOUR Vue-aerienne-300x206

L’habitude, bonne ou mauvaise, devient presque toujours une seconde nature et tout le monde s’y accommode. Les exemples sont très nombreux mais un seul a retenu mon attention et ce, depuis des années : les noms de quartier ou de cité.

On continue à « baptiser » les nouvelles cités du nom de l’entrepreneur qui a pris le marché comme par exemple la « cité Lalaoui », « cité Djama », « Daouadji », etc… ou bien carrément du nom du projet inscrit comme par exemple « les 600″, « les 1000″, « les 300″. Même les bus urbains ont aligné ces noms sur leur panneau d’indication, ce qui leur donne une appellation presque officielle sans que cela n’offusque personne. Bien au contraire, les citoyens se sont bien adapté à ces appellations comme si la région n’a ni martyrs, ni homme ou femme de culture, ni artiste de renom, etc…

J’ai attiré l’attention des élus locaux depuis plus de vingt ans sur ces aberrations, et la réponse est toujours la même : cela relève des compétences de la direction des anciens moudjahidines. Mais en attendant ces décisions qui n’arrivent jamais, le désastre continue et les citoyens perdent leurs repères et les dégâts sont encore plus importants chez les jeunes qui grandissent et évoluent avec ces bêtises dues à la défaillance des instances élues et de l’administration.

Jusqu’à quand ces errements de nos institutions élues et de notre chère administration ? Une question qui risque de rester sans réponse encore des années ?

Et dire qu’il est si simple de donner instruction aux bus urbains de changer le nom apposé sur les plaques d’indication pour les cités débaptisées et d’apposer une plaque avec le nom officiel de la cité aux arrêts de bus pour habituer les usagers aux nouvelles appellations.

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Béjaïa, Infrastructures hôtelières et touristiques à l’abandon

Posté par Rabah Naceri le 8 juin 2012

(Par M. Bensadi). L’hôtel d’Orient, d’abord. Quel nom évocateur ! Son livre d’or était, de loin, du moins depuis sa mise en service fin des années 1930, début des années 1940 jusqu’aux années 1980, l’un des plus enviés d’Algérie, ceci même s’il est loin d’avoir l’envergure (architecturale) de l’Aletti, de l’ex-St-Georges et autres “grosses pointures” (datant de l’ère coloniale) d’Oran, de Constantine, de Annaba, de Sétif, de Skikda…

Mais voilà que  depuis une trentaine d’années au moins, ce prestigieux hôtel avec sa salle de restaurant-dancing donnant sur la magnifique baie de Béjaïa, fermé par les autorités communales (porte blindée) s’est  métamorphosé, faute d’entretien minimum, en décharge publique.

Le royaume des rats et des cafards. Et qu’est devenue sa superbe et très riche argenterie estampillée, sa batterie de porcelaine ancienne d’un raffinement remarquable ? Toutes deux héritées de l’ancien propriétaire  pied-noir, la famille Berg.
Pillage oblige ! Pour clore ce passage sur l’hôtel d’Orient, rappelons que celui-ci était “bien vacant”, avant que la commune ne le prenne en charge, le faisant exploiter par différents gérants (des particuliers).

Renseignements pris, cet hôtel est à ce jour propriété de la commune de Béjaïa. Les APC qui se sont succédé de 1980 à aujourd’hui  ne semblent guère s’émouvoir de son triste et lamentable sort ou, plus grave encore, appréhender un éventuel et mortel effondrement en cas de fragilisation des structures. C’est  dans une totale indifférence de  ceux qui pouvaient et peuvent faire quelque chose pour lui que l’hôtel d’Orient continue (ou finit) de pourrir.
“Les Oliviers” et “Les Cimes” : la mort lente

L’hôtel des Oliviers. L’autre «énigme» des 800 millions de centimes. L’hôtel des Oliviers, que l’on a toujours comparé à El-Aurassi, version réduite.

Les informations les plus récentes : le Premier ministre aurait, selon le P/APW, M. Hamid Ferhat (session  extraordinaire du mercredi 10 août 2011 consacrée à l’examen du budget supplémentaire 2011) en 2008-2009, donné son accord pour que le site (ainsi que le gros œuvre  réalisé de l’hôtel ) sur lequel est implanté le projet avancé (un peu plus de 60%, selon des initiés) de l’hôtel soient transférés au portefeuille foncier de la wilaya. Autrement dit aux Domaines.

M. Hamid Ferhat (P/APW) qui n’a eu de cesse de “souligner l’importance d’aller jusqu’au bout d’une procédure, sans se départir de sa volonté tenace de la faire aboutir positivement en faveur de la wilaya, comme ce devrait être le cas dans la démarche consistant à concrétiser le vœu de l’APW d’acquérir, au profit de la wilaya, l’hôtel des Oliviers ainsi que le motel des Cimes…” Le wali de Béjaïa, M. Hammou Ahmed Touhami, quant à lui, “révèle” et avoue sincèrement qu’à sa connaissance, il n’y a trace d’aucun document officiel attestant que le site où est érigée l’actuelle “carcasse” de l’hôtel des Oliviers (à l’abandon) appartient à la wilaya, information aussitôt corroborée par le directeur des Domaines de la wilaya de Béjaïa.

“Comment alors expliquer et justifier le déblocage, par l’administration de la wilaya, d’une enveloppe de 800 millions de centimes destinée à une « étude » qui serait consacrée à l’examen de l’état des lieux (hôtel des Oliviers) alors que cette même administration, par la voix du premier magistrat de la wilaya, avoue très franchement ne détenir aucun document officiel prouvant que le site est propriété de la wilaya ?”, s’est écrié un élu lors de la session extraordinaire du mercredi 10 août 2011.
M. Ahmed Hammou Touhami, lors de cette session extraordinaire, n’avait en tout cas pas manqué d’“avertir”, et ce, à maintes reprises, qu’il veillera personnellement à ce que ce projet ne soit pas dévié de sa vocation initiale, c’est-à-dire une infrastructure hôtelière et seulement hôtelière, avec toutes ses commodités ludiques annexes. Du moins une fois que l’écheveau hôtel des Oliviers aura été démêlé. Entre-temps, sûr que le “dossier des 800 millions de centimes” a été classé, “enveloppe récupérée” le motel des Cimes : un cas similaire. Une  énigme. Laissé “en jachère” depuis des années. Après avoir été exploité par différents opérateurs, privés et publics.

Dont l’EGT-EST (Sous la direction de M. Hakim Bakouri, le tout premier directeur de l’hôtel Les Hammadites). Situé en contrebas de la route menant aux Aiguades, niché dans un site boisé et à la végétation luxuriante, doté d’un vue imprenable sur le golfe de Béjaïa et le lointain large, le paradisiaque et envoûtant motel des Cimes ne sait donc plus à quel saint se vouer.

Qui, de l’APW ou de l’APC, peut se targuer d’avoir entrepris quoi que ce soit allant dans le sens de sa mise en valeur ? Aucune des deux institutions. Le motel des Cimes est-il un bien domanial ? Rien ne le prouve, là encore. Et, de nouveau, la lancinante question : mais qui donc, durant toutes ces années écoulées, avait émis des autorisations d’exploitation de ce lieu à des opérateurs privés et publics, alors que l’on continue, aujourd’hui, et au sein même de l’administration, à se demander qui en est “le propriétaire”.

En fait, il ne fait aucun doute que le motel des Cimes a toujours été une propriété de la direction des infrastructures (militaires) de la Marine nationale (ANP/MDN), sauf que l’on ignore si l’armée a fini par le céder “aux civils” ou non.

______________

Témoignage:

Je tiens particulièrement à apporter mon témoignage sur trois infrastructures hôtelières et un édifice public que nous, élus Apw 1997-2002, avons traités et suivis avec tout le sérieux exigé:

1. Motel des Cimes :
C’est grâce à l’Apw, que j’ai eu l’honneur de présider, que cette superbe infrastructure a été récupérée auprès de l’Onat pour la reverser dans le patrimoine des biens de wilaya. Les correspondances qui ont été échangées entre l’institution Apw et cet organisme touristique existent au niveau des archives de l’Apw et des services de la wilaya.
Je vous fais l’économie des blocages conscients de l’administration que nous avons rencontrés pour nous faire échouer cette action.
Une fois le motel des Cimes récupéré, j’ai mis, personnellement et gracieusement, cette infrastructure à la disposition des deux clubs sportifs que sont la JSMB et le MOB pour une durée déterminée. Les correspondances faisant foi et les directions des deux clubs peuvent en témoigner.
Lorsque les deux clubs ont quitté les lieux, nous avons délibéré pour l’octroi d’une subvention conséquente pour entamer les travaux de réfection et de réhabilitation de cette infrastructure hôtelière. La somme allouée était de 1.5 milliard de centimes et les travaux ont été engagés et réceptionnés. Les marchés ont été accordés par les services de la DAL (wilaya). Cette démarche montre dons que le Motel des Cimes est bien un bien de wilaya.

2. Hôtel des Oliviers:
La situation de cet hôtel a fait l’objet de deux sessions à l’Apw (1997-2002). J’avoue qu’un flou volontaire et total entourait cet édifice. Nous avons relevé l’absence totale de volonté de la part des services de la wilaya et du premier responsable de l’exécutif de wilaya d’assainir la situation de cette infrastructure et de le réhabiliter en vu de son exploitation.
Notre ami journaliste n’a pas poussé assez ses investigations pour découvrir qu’il y a eu un permis de construire, un maitre d’ouvrage, etc… Cet hôtel ne s’est pas construit tout seul.

3. Le château de la Comtesse:
Ce bijou architectural a également fait l’objet d’un point débattu au cours d’une session de l’Apw (1997-2002). Cet édifice, avec tout le flou qui l’entoure, est un bien communal. J’ai saisi, personnellement, le P/Apc de l’époque pour lui demander d’élaborer une fiche technique pour sa réfection et de la soumettre à la commission concernée de l’Apw pour un soutien financier. Rien.
J’ai fait une seconde correspondance au même P/Apc pour lui suggérer de prendre une délibération et de reverser cet édifice dans le patrimoine de la wilaya et l’Apw s’engage à dégager la subvention nécessaire pour les travaux des restauration. Rien.
Pendant ce temps et jusqu’à ce jour, ce château ne cesse de se dégrader au vu et au su des autorités et de tout le monde.

4. Le bâtiment (ex direction des douanes):
Ce bâtiment se trouve à proximité de la résidence de wilaya. L’Apw de l’époque a décidé de l’affecter comme « Maison de la Presse » ou bien « Maison des Associations ». Nous avons de ce fait voté une subvention de 1.4 milliard de centimes pour sa remise en l’état. Les travaux achevés, la wilaya a délivré le quitus à l’entrepreneur mais…point d’affectation. Dix années plus tard, les mêmes travaux ont de nouveau été lancés…et toujours point d’affectation.

Tel est le témoignage que j’ai tenu à apporter concernant ces édifices qui font partie de la mémoire collective des Bougiotes.

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La wilaya de Bejaia croule sous les ordures

Posté par Rabah Naceri le 1 juin 2012

La wilaya de Bejaia croule sous les ordures  dans 2. GESTION DE LA VILLE Caricature-ordures

Souk El Tenine.

(Par R. Zerrouk). Selon le porte-parole du collectif, la situation risque de tourner au vinaigre si des mesures tardent à voir le jour devant ce qu’il qualifie d’«arrogance et de mépris» affiché à l’égard des commerçants.

Dans une déclaration dont nous gardons une copie, le collectif des commerçants de la zone d’activités commerciale (ZAC) de la commune de Souk El Tenine, brandit la menace de recourir à une démonstration de rue suivie d’autres actions d’envergure en ultime recours pour se faire entendre et dénoncer «le clin d’œil des autorités locales» quant à cette décharge qui continue de leur empoisonner le quotidien.
Selon le porte-parole dudit collectif que nous avons rencontré, la situation risque de tourner au vinaigre si des mesures tardent à voir le jour devant ce qu’il qualifie d’arrogance et de mépris affiché à leur égard. «Nous avons alerté toutes les instances compétentes à travers des écrits pour tirer la sonnette d’alarme suite au déversement d’ordures ménagères et  autres déchets  à quelques encablures de nos commerces, juste en lisière de  l’oued Aguerioun, hélas autant prêcher en plein désert», nous a fait savoir  M. Boufassa Lyazid et d’ajouter : «Nous avons surpris à maintes reprises le camion de l’APC accomplissant son forfait, malheureusement le chauffeur a répliqué n’avoir fait qu’exécuter des ordres». Notre interlocuteur, gérant d’une station de services divers, crie haut et fort : «La périphérie est plus que jamais menacée par les émissions de particules dangereuses et de pollution d’air, la prolifération d’insectes, de rongeurs et autres vermines vecteurs de maladies et risque de contamination de ressources hydriques au moment où l’administration locale, la tête ailleurs, ne se soucie aucunement de cet état des lieux gravissime», ajoute t-il. Une situation chaotique dans la mesure où l’acte ne relève aucunement d’une omission ou négligence de la part de ceux qui prônent la défense de la nature mais c’est un acte d’incivisme «honteux» qui renseigne sur le degré d’inconscience des responsables cloués en place méritant amplement le qualificatif colporté sur les lèvres des riverains «le clin d’œil sur la prolifération des décharges sauvages dans des zones urbaines n’est qu’un signe du sous-développement…mental ! On s’agite pour organiser des journées sur la protection de l’environnement tout juste pour le folklore», désole le jeune commerçant. Au fait, y a-t-il vraiment une politique environnementale dans la wilaya de Béjaïa ? Il est grand temps de parler de l’éducation environnementale qui est vraiment absente au moment où aucun effort n’est entrepris pour développer l’éco-civisme en dépit des instruments juridiques en place ! Et que dire donc de cette décharge grandissante en plein tissu commercial décriée de toute part ?

 Ordures dans 2. GESTION DE LA VILLE

AKBOU

(Par L. Beddar). Le dépotoir d’ordures ménagères se trouvant sur le CW141, plus précisément à la sortie du pont de l’oued Soummam à Biziou et qui a disparu depuis des mois, est de nouveau relancé par des pollueurs de tout bord qui ignorent apparemment l’importance de ce lieu considéré comme la vitrine de la haute vallée de la Soummam par les milliers d’automobilistes fréquentant cette route journellement. Des tas d’immondices sont jetés à cet endroit, jonchant ainsi les deux accotements de cette route. Situé non loin de la zone d’activités de Taharacht, fleuron industriel de la ville d’Akbou,  l’endroit est colonisé par les chiens, chats et oiseaux qui se disputent quotidiennement les festins sous les yeux ébahis des milliers de voyagistes.
Ce qui est hallucinant, c’est qui sont censés prendre les mesures qui s’imposent contre les contrevenants qui polluent l’espace,  ferment les yeux sur un site défiguré par les saletés de tous genres, allant des ordures ménagères aux déblais des maisons dont les détritus portent un sacré coup à l’environnement. Les sacs en plastique emportés par le vent tournoient dans l’air et des emballages en papier et en plastic jonchent la chaussée. Dans des pays qui respectent la nature, une telle région aurait été classée zone touristique, avec ses paysages enchanteurs qu’offre la montagne de Gueldamen, qui se dresse comme une muraille devant le douar d’Ath Aïdel et l’immense océan qu’est le barrage de Tichy Haft. Cette situation, est-elle une manière de souhaiter la bienvenue aux touristes se rendant à Seddouk pour visiter Takhalouith de cheikh Belhaddad ou la station thermale de Sidi Yahia pour se relaxer ou encore aux villages proprets et ardents de la région à la découverte du vieux bâti charmeur et des modes de vie ancestraux bien conservés. Quoi qu’il en soit, l’endroit ne mérite pas un tel sort et il est du devoir des autorités de penser à le rendre propre.

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