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Quelle assemblée avons-nous ?

Posté par Rabah Naceri le 30 novembre 2011

Quelle assemblée avons-nous ? dans 1. AU JOUR LE JOUR Vespasienne_02-300x225

Vespasienne_01-300x225 dans 1. AU JOUR LE JOUR

          Le sujet qui revient dans les débats des Bougiotes depuis des années est certainement celui de l’hygiène publique. La population accuse les services communaux de négligence et parfois même d’incompétence parce que cette question d’hygiène publique est la première mission que doit prendre en charge une assemblée communale. De l’autre côté de la barrière, les élus locaux accusent la population locale d’incivisme et de non contribution au maintien de la propreté de la ville. C’est devenu un débat de sourds et de fuite de responsabilité, ce qui prend l’apparence d’un vulgaire et interminable match de ping-pong pendant que la ville sombre dans la saleté et les puanteurs.

          Ce n’est nullement mon intention de parler ici, dans cet article, des sacs poubelles ou des décharges anarchiques que l’on retrouve à tous les coins de rue, mais des pissoires sauvages qui nous agressent quotidiennement par l’image dégradante des jeunes et des moins jeunes qui se soulagent au premier coin de bâtisse qu’ils rencontrent. Parfois ces petits coins se trouvent être l’enceinte d’une école, d’une mosquée, d’un centre de soins, etc … pour peu que le coin soit légèrement en retrait des passants.

          Les Bougiotes ont encore en mémoire les trois pissoires publics judicieusement implantés aux différents endroits de la ville (près de la Place Gueydon, gare ferroviaire et à côté de l’actuelle tour « Nabila Djahnine »). A cette époque, il était strictement interdit de se soulager en dehors de ces endroits sous peine d’une contravention. Ces vespasiennes ont été rasées mais sans être remplacées. Cette situation a contraint les citoyens à se tourner vers les cafés mais souvent à même la nature. Cette mauvaise habitude a finit par se banaliser sans que cela fasse réagir personne, pas même les agents de l’ordre public.

          Durant une session de l’Apw que je présidais (1997-2002), nous avions inscrit ce point à l’ordre du jour et nous avons délibéré pour financer l’implantation de quatre vespasiennes sous réserve que l’Apc nous dégage des fourchettes de terrain pouvant recevoir ces petites infrastructures. Il a été décidé donc d’aménager un espace pour les hommes et un autre pour les femmes. A cette bâtisse sera également greffée une boutique qui servira de kiosque. Ces vespasiennes seront attribuées aux handicapés pour les aider à s’insérer dans la vie sociale et active. Le principe a été voté et une première enveloppe de 500 000 Dinars (en 1998) a été affectée pour la construction d’une vespasienne au niveau de la gare ferroviaire. Celle-ci fut construite mais elle fut détournée de sa vocation pour devenir un fast-food puis bureau de transit. 

          En 2010, la commune a décidé de répondre à cette attente des citoyens en important des cabines ridicules, moches et non fonctionnelles. Ces cabines sont celles qu’utilise l’armée pour les bases de vie en rase-campagne ou dans le grand sud. C’est à croire que nos élus manquent véritablement d’imagination jusqu’à acheter ces cercueils verticaux que personne n’utilisera pendant que l’endroit se trouve enlaidit par ces boîtes marrons surmontées d’une citerne d’eau, elle-même enfermée dans un cadre en fer sans peinture.

          Voilà comment est gérée la ville du savoir, la ville qui a brillé de mille feux sur toute la méditerranée et sur le monde entier grâce à ses universités et ses savants de grande renommée.

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Bejaia, la ville du savoir, menacée par les eaux et la gestion désastreuse

Posté par Rabah Naceri le 30 novembre 2011

Bejaia, la ville du savoir, menacée par les eaux et la gestion désastreuse dans 2. GESTION DE LA VILLE  

Une pluie qui dévoile la gestion désastreuse de la ville

          (Par Arezki Slimani). Il a fallu que le temps se gâte un tout petit peu pour que des failles réapparaissent dans la gestion des affaires locales illustrant un état des lieux qui ne prête pas à l’optimisme. Encore une fois, la pluie a fait parler d’elle à Béjaïa non pas en raison de ce qu’elle apporte comme réconfort aux fellahs et à l’agriculture mais par ses inconséquences, mettant à nu un laisser-aller qui apparemment, a la peau dure dans la région.
          La médiocrité, les errances qui caractérisent la gestion des affaires, décriées, d’ailleurs au quotidien par les populations, sont encore une fois confirmées par cette période d’intempéries. Hier, un enfant a été emporté par le débordement d’un oued à Amizour. Une trentaine de familles ont failli périr n’eut été l’intervention des pompiers.
          Les habitants de Taklaât sur les hauteurs de la ville de Béjaïa, ont dénoncé la dégradation du cadre de vie dans leur quartier. La route qui y mène est devenue impraticable par le fait des chutes de pluie. Ce n’est pas la première fois que les habitants de ce quartier manifestent leur colère sans pour autant trouver une oreille attentive.
          Les promesses qui leur ont été faites «n’ont jamais été tenues», s’est indigné hier un habitant frondeur.
          Les pluies d’automne, réputées pour leur sévérité, n’ont pas servi d’alerte aux autorités locales. Cette période n’a pas été trop différente de ses précédentes puisque ni les grandes villes ni les petites bourgades ne sont épargnées par les eaux qui envahissent les artères et les boulevards et s’infiltrent dans plusieurs édifices et bâtiments.
          A Béjaïa-ville, un bâtiment s’est fissuré du fait d’un affaissement du sol. Lequel affaissement s’est produit depuis des années sans que les autorités locales ne daignent prendre les mesures qui s’imposent. Ce laisser-aller a fini par provoquer une fissure sur une des parois d’un immeuble devenu depuis, une menace aussi bien pour les habitants que pour les riverains et les passants. Sur les routes nationales ce sont les coulées de boue qui dévalent des pentes entières dénudées par la bêtise des hommes sans que des mesures appropriées ne soient apportées.
          Dès lors, les responsables aux commandes des collectivités locales de la wilaya ne doivent pas s’étonner de ces nombreuses manifestations citoyennes, qui devraient en principe être perçues comme des messages d’alerte à même d’orienter leur gestion. Ce n’est pas le cas malheureusement et des gens continuent à souffrir par la faute du mutisme et d’une négligence qui ne seront pas sans conséquences sur la participation aux prochains scrutins électoraux qui s’annoncent.

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Forger un citoyen équilibré. Le but de la civilisation musulmane

Posté par Rabah Naceri le 30 novembre 2011

La force d’une société c’est avant tout ses ressources humaines.

Par Mustapha CHERIF

Forger un citoyen équilibré. Le but de la civilisation musulmane dans 3. CULTURE & EDUCATION ScreenShot020-226x300En ce jeudi de l’après-Ramadhan, continuons plus que jamais à nous interroger sur l’essentiel: l’éducation, la formation d’un citoyen équilibré, responsable et utile à son pays. La civilisation musulmane a progressé sur la base de travaux de plusieurs catégories de savants: comme les scientifiques, les théologiens, les philosophes, les mystiques et les fuqaha.
Parfois, le savant en question pouvait réunir en sa personne plusieurs de ses spécialités, comme Ibn Rochd, Ibn Sina ou Al Biruni. Les sociétés musulmanes ont connu l’âge d’or lorsqu’elles réussirent à forger un type d’homme équilibré, instruit et au comportement noble. La civilisation musulmane a été universelle, du fait qu’elle n’a rien négligé, ni la condition humaine terrestre, ni l’éducation du caractère et de l’âme, pour humaniser, élever et guider.
L’ignorance et la mauvaise intention font dire des contrevérités aux islamophobes anciens ou néo-orientalistes: que l’esprit scientifique et les progrès modernes sont étrangers à la religion musulmane.
Des chercheurs de culture musulmane, influencés par l’esprit positiviste, historiciste et antireligieux, et prétextant du fait que toute société est capable de produire de la science par-delà la religion et l’ethnie, considèrent que les découvertes et avancées des scientifiques musulmans classiques n’ont rien à voir avec la religion. Certes, nul n’a le monopole de la vérité et le champ scientifique est spécifique, indépendant, pourtant il n’y a pas de hasard. Lire la suite… »

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La santé à El-Kseur

Posté par Rabah Naceri le 27 novembre 2011

Plaidoyer pour un hôpital

          (Par N.M). La polyclinique d’El Kseur, implantée au niveau du chef-lieu communal, n’arrive plus à répondre aux besoins de la population en matière de soins de base et des urgences médico-chirurgicales. En effet, l’inadéquation entre les capacités de la structure, somme toute limitées, et les besoins exprimés par une population en perpétuelle croissance, crève les yeux. «Avec 23 mille habitants rien qu’au chef-lieu de la commune, El Kseur a plus que jamais besoin d’un établissement hospitalier. C’est, à mon sens, une perspective incontournable si les pouvoirs publics veulent assurer aux citoyens une prise en charge correcte», explique le premier magistrat de la commune. «Il ne faut pas perdre de vue, assène-t-il, que nous avons, en sus de nos administrés, des résidences universitaires qui totalisent près de 10 mille étudiants et qu’il faut naturellement prendre en ligne de compte». «J’estime, ajoute-t-il, qu’une agglomération comme El Kseur, qui est appelée à devenir dans un proche avenir, un pôle universitaire d’envergure, mérite un meilleur sort». Au niveau de la polyclinique où nous nous sommes rendus ces dernières semaines, tout ne semble pas, à l’évidence, baigner dans l’huile. En effet, en dépit du dévouement du personnel médical et paramédical, ce dernier paraît dépassé de bout en bout par l’afflux de patients piaffant… d’impatience. Beaucoup désertent les salles d’attente pour encombrer les couloirs. Les supplications répétées des agents de sécurité n’y changent pas grand-chose. «Cela fait plus de 2 heures que je fais le poireau dans l’espoir de voir un toubib. En vain», glapit, l’air souffrant, un quinquagénaire assis sur un banc. «Il y a ici beaucoup de cas qui ne relèvent pas des urgences et qui retardent la prise en charge des cas plus graves», explique un médecin entre deux auscultations.

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La grande chorba à Bejaia

Posté par Rabah Naceri le 26 novembre 2011

La grande chorba à Bejaia dans 1. AU JOUR LE JOUR Touhami1HAMOU AHMED TOUHAMI, WALI DE BÉJAÏA :

«J’ai entendu dire que le colonel Benchérif est malade»
Ayant trouvé l’hospitalité dans les colonnes du journal El Watan dans sa version du week-end, le wali de Béjaïa a répondu à Ahmed Benchérif, quelques jours seulement après les accusations publiques de corruption portées par ce dernier à son encontre. Toutefois, selon le rédacteur de l’article, les déclarations recueillies auprès du wali de Béjaïa ne sont pas considérées comme une réaction publique aux propos tenus à son encontre par l’ex-patron de la Gendarmerie nationale, puisque l’auteur de l’article dira que «sa mise au point doit d’abord avoir le ok de sa tutelle». Or, le wali de Béjaïa a longuement commenté les propos de Ahmed Benchérif. Ainsi, Hamou Ahmed Touhami dira qu’il «réfute complètement ces allégations», tout en martelant que son «bilan est sur le terrain, ahaba men hab, kariha men kariha (qu’on le veuille ou non).» Et d’ajouter : «C’est aux citoyens et à la société civile de répondre à une telle question. J’invite les journalistes à aller à Djelfa pour voir ce qui a été fait en bien et en mal dans les 36 communes de la wilaya, de discuter avec les citoyens, de constater d’eux-mêmes et d’en tirer un bilan.» En guise de conclusion, le journaliste d’ El Watan s’est interrogé si le wali de Béjaïa «est prêt à affronter son accusateur devant la justice». Et l’ex-wali de Djelfa de répondre : «J’ai entendu dire que le colonel Benchérif est malade. S’agissant d’un grand révolutionnaire, un grand commis de l’Etat et grand notable des Oueld Naïl, et l’ayant connu pendant la période où j’étais à Djelfa, je ne peux que lui souhaiter un prompt rétablissement, santé et longue vie.» «Si M. Benchérif «a des dossiers comme il le prétend, qu’il les présente à qui de droit», a-t-il conclu.

R. N

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bencherif12 dans 1. AU JOUR LE JOURLA RÉPONSE D’AHMED BENCHERIF :

«Je persiste, je signe et je me porte comme un charme»
Monsieur le directeur, suite aux propos du wali de Béjaïa recueillis par le quotidien El Watan du 25 novembre 2011 (page 3), où mon nom a été cité à maintes reprises, permettez- moi d’apporter les précisions suivantes : 1- J’assume pleinement les accusations portées contre l’actuel wali de Béjaïa, M. Hamou Ahmed Touhami, publiées dans votre quotidien en date du 23 novembre 2011. 2- Je persiste et signe, l’ouverture d’une enquête sérieuse sur la gestion catastrophique des biens publics dans la wilaya de Djelfa durant le «règne» de Hamou Ahmed Touhami est plus qu’indispensable. Il s’agit de la crédibilité de l’Etat et celle de la République. 3- Je tiens à rassurer M. Touhami quant à ma santé, je me porte comme un charme.Seul l’intérêt supérieur de la nation m’importe. Ayant exercé les responsabilités qui étaient les miennes dans l’édification de l’Etat algérien, il ne me viendrait pas à l’esprit de songer à mettre en difficulté ceux qui sont en charge des affaires publiques du pays, particulièrement la tutelle du wali que je dénonce.

Ahmed Bencherif

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Le festival international s’installe définitivement à Bejaia

Posté par Rabah Naceri le 2 novembre 2011

Le festival international s'installe définitivement à Bejaia dans 3. CULTURE & EDUCATION

          (Par M.H Khodja). La troisième édition du festival international du théâtre professionnel est arrivée à sa fin, dans l’après-midi du dimanche dernier, laissant derrière elle une dizaine de jours d’animation qui ont copieusement gâté le public béjaoui et les férus du quatrième art.
          En présence du wali de Béjaïa, des délégations et troupes des pays participants, des commissaires du festival et d’un imposant public mêlé aux invités, la cérémonie de clôture du festival a eu lieu au niveau de la grande salle de spectacles du TRB vers 17 heures. Des diplômes d’honneur ont été remis aux participants et des discours de remerciements ont été prononcés, avant qu’une grande nouvelle tombe de la bouche de la représentante de la ministre de la culture, celle d’installer définitivement, à Béjaïa, le festival international du théâtre professionnel. Le directeur du TRB, M. Omar Fetmouche, par l’annonce de cette nouvelle, promet de doubler, et même de tripler, le nombre des pays participants, d’ici l’année 2014. Il faut rappeler que cet évènement d’envergure internationale, abrité cette année pendant dix jours, du 20 au 30 octobre, par la capitale des Hammadides et qui a rassemblé quatorze pays venus des quatre coins du globe, a été l’occasion pour rendre hommage à l’un des grands hommes du théâtre algérien, le metteur en scène, dramaturge et écrivain Abdel Malek Bouguermouh.

          Les commissaires du festival, Brahim Noual et Omar Fetmouche en l’occurrence, ont déclaré lors du point de presse organisé l’avant-dernier jour du festival au niveau de la salle de conférences du TRB, avoir réussi le challenge, celui d’organiser la troisième édition du festival international du théâtre à Béjaïa. Bien que, signale Brahim Noual, « des incohérences, qu’on assume d’ailleurs, ont été enregistrées, elles sont essentiellement dues à la méconnaissance du terrain, puisque c’est Alger qui a abrité les deux premières éditions ». L’un des points marquants de cette décade artistique dédiée au quatrième art, est, selon le commissariat du festival, l’exemplarité dont a fait preuve le public béjaoui, aussi bien sur le plan organisationnel que sur l’intérêt porté à l’égard des représentations et de toutes les activités proposées lors de la manifestation.
Les organisateurs, le directeur du TRB en particulier, dans le but d’instaurer une tradition théâtrale à Béjaïa, ont concocté, un programme qui a su drainer massivement, sur les différents sites de représentation, un public très large et diversifié. La majeure partie des représentations s’est déroulée au niveau des deux salles du TRB, qui n’ont pas pu contenir, selon M. Fetmouche, tout le public. Plus de 200 personnes, selon son estimation, sont restées à déambuler dans les couloirs du TRB, à l’écart de ce qui se jouait sur scène, ceci témoigne, ajoute-t-il, de l’intérêt grandissant des Béjaouis pour le quatrième art. Il ajoute, dans ce sens, que « ce manque d’espace n’est pas en soi un problème, au contraire, il faut faire en sorte que le théâtre s’étende sur d’autres espaces qui sont également des lieux voués à l’art, à l’exemple de la maison de la culture, sans être forcément destinés au quatrième art, au lieu de se limiter seulement à son espace traditionnel, cela est à l’image de ce qui se fait ailleurs dans le monde ». Omar Fetmouche est allé encore plus loin, dans cet ordre d’idées, en annonçant qu’une proposition a été faite pour le directeur du port de Béjaïa pour que la cérémonie d’ouverture du festival méditerranéen, qu’accueillera en juin prochain la ville de Béjaïa, soit organisée sur un ferry. Outre les pièces théâtrales, le programme contenait, également, des ateliers de formation en théâtre encadrés par des professionnels nationaux et internationaux au profit de jeunes amateurs du quatrième art de la wilaya de Béjaïa. Ces derniers seront re-contactés, affirme le directeur du TRB, en février de l’année prochaine, en vue d poursuivre leurs formations. « Ce n’est qu’à travers cette démarche », dit-il, « qu’on pourrait atteindre nos objectifs que sont de faire de Béjaïa une ville de théâtre, en assurant une relève compétente telle que la voulait Malek Bouguermouh ».

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Développement de la wilaya de Bgayet. Entre blocages et retards.

Posté par Rabah Naceri le 2 novembre 2011

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Des projets de zones d’activités ne voient toujours pas le jour ! 

(Par L. BEDDAR). Sachant le rôle important d’une zone d’activités dans le développement d’une commune, plusieurs APC de la vallée de la Soummam dans la wilaya de Béjaïa souhaitent en avoir une.

Les communes de Sidi Aïch et Tazmalt ont avancé dans la gestation des projets, mais butent sur des problèmes qui les freinent la concrétisation. Et pourtant, un tel projet est vital pour toute commune qui aspire à un développement. Sidi Aïch a projeté la création d’une ZAC sur un terrain adéquat. Il y a deux ans, un promoteur avait même engagé des pourparlers avec l’APC pour une éventuelle location. Une proposition alléchante du fait que le promoteur qui ambitionne de créer une usine de montagne des autobus s’engage à prendre en charge tous les frais nécessaires à son aménagement. Le projet tombé à l’eau et l’APC, ne pouvant prendre en charge son aménagement avec l’infime budget du plan de développement communal alloué chaque année par les pouvoirs publics, adresse tout un dossier de conformité pour l’inscription du projet au niveau ministériel et ce, afin de le faire bénéficier d’une subvention. La réponse tarde à venir. Il faut dire aussi que faute d’une ZAC, les opérateurs économiques de Sidi Aïch ont concentré leurs affaires économiques sur les abords du tronçon de la RN26 reliant Takriets à Sidi Aïch. La commune de Tazmalt vit aussi le même problème. Le projet d’une zone d’activités a été lancé il y a des années et un terrain a été sélectionné et affecté pour la circonstance, mais le dossier adressé au ministère reste toujours bloqué. Pourtant, Tazmalt est connue et reconnue comme étant un grand pôle économique dans la wilaya de Béjaïa. Aux potentialités agricoles avec d’étendues superficies utiles exploitées, Tazmalt est aussi un grand carrefour commercial où transitent beaucoup de produits destinés pour les communes de la wilaya de Béjaïa ou les wilayas limitrophes telles que Bordj Bou-Arreridj, M’Sila, Bouira et Tizi-Ouzou. Tazmalt possède aussi un important marché hebdomadaire et un panel de promoteurs économiques. Les opérateurs économiques de ces deux communes possèdent la culture d’investissement, le savoir-faire et les moyens, mais butent sur le manque de terrains adéquats pour participer au développement de leurs communes par l’implantation de projets qui contribueraient sans aucun doute au bien-être des citoyens par la création d’emplois, de richesses et de produits. Pour cela, pendant que ces projets moisissent quelque part, les opérateurs économiques continueront à aller investir ailleurs et la population en âge de travailler, continuera aussi de monnayer ailleurs sa force de travail.

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