Posté par Rabah Naceri le 30 juillet 2011
(Par Noredine Douici). Kiria, ce bourg, connu pour abriter des bains thermaux, est devenu, depuis quelques années, une destination prisée par des centaines de visiteurs à la recherche d’escapade, d’air pur, mais surtout d’un remède efficace contre les maladies rhumatologiques grâce aux bienfaits d’une eau minérale chaude qui s’échappe des entrailles de la terre. Eté comme hiver, cette station thermale ne désemplit pas, elle reçoit plus de 500 visiteurs par jour, assurent les habitants. Le site, se trouvant au bas du massif forestier de l’Akfadou, est traversé par une petite rivière qui descend en cascade, façonnant un décor sublime. Kiria doit sa renommée à ses bains d’eaux chaudes, aux propriétés médicinales incontestables. «Je viens d’Alger, et cette année, j’ai ramené mon grand-père qui souffre d’une arthrose. Il s’y plaît bien !», dit, amusé, Bilal, un jeune originaire d’Adekar. «C’est la deuxième fois que je viens ici pour soigner mes douleurs du genou. Honnêtement, cela me fait beaucoup de bien. Avant, je me tordais de douleur quand je me déplaçais ne serait-ce que de quelques mètres», confie, visiblement satisfait, un septuagénaire qui venait de sortir du bain. Une virée dans les hammams montre que les bassins et leur environnement se dégradent, en dépit des efforts désespérés déployés par les villageois pour l’entretien des sources et les lieux environnants. «En l’absence d’investissements publics, les sources, déjà mal entretenues, risquent la pollution, l’Etat est absent», fulmine un jeune du village. «Ce hammam constitue pour nous une source de revenus grâce aux activités commerciales qui se sont développées autour du site», ajoute-t-il. Notre interlocuteur regrette le manque d’implication des autorités locales.
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Posté par Rabah Naceri le 25 juillet 2011
L’enchanteresse distille le savoir et étale son charme légendaire
(Par L. Beddar). Avec ses paysages multiples et merveilleux, riches d’histoire et de légendes, de culture et d’anciennes architectures inégalées, la Zaouia de Sidi Ahmed Ouyahia dans la commune d’Amalou est à la fois un lieu de culte et un berceau de la renaissance.
En la regardant de nuit à partir d’Ighil N’tala, d’Aït-Djemhour ou d’Ighil Igueni, les trois villages qui la surplombent, on la voit comme une merveille aux lumières tamisées et scintillantes qui attirent vivement le regard. Fondée par Sidi Ahmed Ouyahia au IXe siècle, elle est parmi les lieux de culte les plus célèbres de la région. Son concepteur était un homme religieux que la population vénère et adule encore pour ses qualités de saint ayant beaucoup contribué à l’ensemencement de la foi dans la région. Cette école coranique où sont enseignées des sciences islamiques depuis des siècles, fonctionne encore grâce aux aides des particuliers qui lui donnent sans compter dans l’optique de garder encore en vie un monument du savoir qui constitue un repère qui intéresserait sans nul doute les générations futures. Située au centre de la ville d’Amalou, à l’entrée sur un grand fronton est écrit en arabe et en gros caractères, «Zaouia Sidi Ahmed Ouyahia».
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Posté par Rabah Naceri le 16 juillet 2011
Enfance en danger
(Par K.L). Quelque part, dans une rue de la ville, des gosses rongés par la misère et la précarité, souffrant du rejet et de l’abandon, reniflent, à l‘aide d’un sachet en plastique, un produit dangereux dénommé Patex. L’acte se perpétue au vu et au su de tout le monde. Ils s’intoxiquent, presque goulûment, avec une espèce de jouissance qui surprend et effraie.
La descente aux enfers s’effectue avec une désarmante volonté. Cette négation de soi et ce nihilisme poussés à l’extrême traduisant un désarroi moral inquiétant. Il renseigne sur leur détresse. L’âme hébétée, hagarde, cherche une extase qui se paie chère.
Les enfants dépenaillés, crasseux, plongés dans une existence en transit permanent, sont la proie de toutes les turpitudes. Victimes des maux sociaux, frustrés de la quiétude d’un foyer décent, ils rappellent ces tristement célèbres « intouchables ».
Des riverains soutiennent que ces enfants peuvent devenir extrêmement agressifs et violents, surtout la nuit. La rue ne leur offre que le risque pour survivre dans un univers hostile. Ils redoutent aussi les policiers et les fuient sans cesse. Déplorable existence de cette enfance qui a un besoin urgent, en termes de prise en charge, de réconfort et de réinsertion immédiate. Les pouvoirs publics se doivent d’agir promptement afin de l’extraire de cet abîme.
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Posté par Rabah Naceri le 8 juillet 2011
La question du vieux bâti n’est soulevée que lorsqu’on assiste à un effondrement d’une maison ou d’une partie de celle-ci aggravé par les dégâts causés aux habitants ou aux passagers. Dans le feu de la triste nouvelle, toutes les autorités s’agitent, commentent, proposent mais… personne ne prend la moindre décision afin d’y remédier. Il suffit qu’un autre évènement survienne pour que l’on oublie le premier.
Aucune ville du pays n’est épargnée par cette menace et combien de victimes avons-nous enregistrées par ces écroulements de bâtisses entières qui contraignent les locataires à passer plusieurs jours et plusieurs nuits à la belle étoile en attendant que les autorités leur trouvent un espace de fortune pour les abriter du froid hivernal ou des chaleurs de l’été. Parfois, ces sinistrés, censés être recasés pour quelques jours, croupissent plusieurs années dans ces lieux indécents oubliés par tout le monde sauf par le désespoir.
Et pourtant, que de fois les unes des journaux affichent la préoccupation des services compétents pour une prise en charge sérieuse et urgente du vieux bâti car cela prend de l’ampleur au fil des années et les risques d’accidents se multiplient mettant en danger permanent même les passants.
Combien de temps faut-il attendre pour que chacun assume ses responsabilités ? Combien de victimes faut-il enregistrer pour que les services déconcentrés de l’Etat accordent une attention sérieuse à cette question qui s’apparente à du mépris ?
Je suis convaincu que le nombre de victimes causés par les glissements et les effondrements des vieilles bâtisses est dix fois supérieur à celui que la presse locale nous rapporte. Jusqu’à quand ?
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