Juste pour rire
Posté par Rabah Naceri le 12 novembre 2010
Le président d’une APC décide de faire repeindre la façade de la mairie.
Il lance un appel d’offres.
On lui présente 3 devis : un Tunisien, un Jordanien et un Algérien.
Le devis du Tunisien s’élève à 3 millions de dollars, celui du Jordanien à 6 millions, et celui de l’Algérien à 9 millions.
Devant de telles différences, il convoque les trois entrepreneurs séparément pour qu’ils détaillent leurs estimations !
- Le Tunisien dit qu’il utilise de la peinture acrylique pour extérieur en deux couches pour 1 million, pour les échafaudages, les brosses, équipements divers et assurances : 1 million, et le million restant c’est la main d’œuvre.
- Le Jordanien justifie son devis en disant qu’il est meilleur peintre, qu’il utilise des peintures de polyuréthane en trois couches, dont le coût s’élève à 3 millions. Les échafaudages et autres matériels, équipements et assurances coûtent 2 millions, et le million restant c’est la main-d’œuvre.
- C’est l’Algérien qui gagne finalement l’appel d’offres
Le Président de l’APC estime qu’il présente le devis le mieux justifié. L’Algérien lui a présenté comme suit:
Monsieur le Président : 3 millions pour vous, 3 autres pour moi, et les 3 restants nous les donnons au tunisien pour qu’il nous peigne la façade.
Décidément, nous vivons un mandat, ou les faibles et les démunis n’ont pas de droit de citer tellement l’arbitraire et le mépris règnent en maitre absolu.
En effet, victime de la « HOGRA » (mépris), après avoir puisé tous les recours, sans résultat, il ne me reste plus, qu’une solution, « observer une grève de la faim ».
Pour cela, je me dois porter à la connaissance de l’opinion publique, les raisons de ce geste désespéré : père de famille, gérant d’un café (seule ressource pour subvenir aux besoins de celle-ci), dont le bail est au nom de mon épouse.
Cette HOGRA et ce harcèlement mis en branle par le P/APC contre ma personne ont commencé par :
-La campagne d’éradication de tous les dépotoirs de la commune, à l’exception de celui se trouvant en face de mon établissement à caractère commercial (café). En effet, après l’avoir démoli, il a aménagé une plateforme au même endroit pour entreposer des bacs à ordure au nombre de cinq(5).
-Après une requête formulée auprès de la commission d’hygiène de la Daïra pour déplacer les cinq (5) bacs ; après constatation, la dite commission a adressé une correspondance au P/APC, dans laquelle elle demande que les bacs en question doivent faire l’objet d’un déplacement vers les quartiers du village dépourvus ; à ce jour rien n’a été fait.
-Comme tout commerce, le mien dispose d’une toiture pour protéger quelque tables que je dispose dans la terrasse, malheureusement, pour moi, le Président n’a de yeux que pour cette toiture , m’envoya plusieurs mises en demeures pour son démantèlement, faute de quoi le bail sera résilié, alors qu’il existe d’autres locaux pourvus de toitures sans que les propriétaires ne soient inquiétés
Paradoxalement la commission de daïra déplacée sur les lieux a constaté que la dite toiture ne gène aucunement ni pour effectuer les travaux de trottoirs ni pour le passage des piétons.
-Le bail de location des trois (3) locaux constituant mon établissement, étant arrivé à expiration, aussi j’ai demandé le renouvellement pour exercer mon activité en toute légalité ; Mr le P/APC a trouvé la parade pour me rétorquer que celui-ci est subordonné à une délibération de l’assemblée, or qu’un arrêté de substitution a été signé par Mr le wali ; bien des décisions soumis à des délibérations ont été prises sans délibération de l’assemblée.
-Le comble, dans cette volonté de me fermer l’établissement, il s’est permis d’informer la D.C.P. de son intention de ne pas me renouveler le bail en question.
Outre ce qui précède, comme tout citoyen ayant des enfants scolarisés, j’ai constitué un dossier pour bénéficier de la prime de scolarité, Mr le P/APC s’est permis de rejeter mon dossier sous prétexte que je gère le café de mon épouse, alors que des dossiers dans la même situation que la mienne avaient été retenus ; le comble, le même dossier avait été retenu, pour mes enfants scolarisés au Lycée à Sidi-Aich.
Face à une telle injustice et une « HOGRA » caractérisée ; devant le silence complice des autorités locales avisées, il ne me reste que cette action désespérée pour attirer l’attention des responsables ; une action qui ira jusqu’à satisfaction de mes droits.
Le déclarant
S.AINOUCHE