Posté par Rabah Naceri le 15 novembre 2010
Cette gravure m’a été gracieusement envoyée par notre ami Djamal Mechehed (membre actif de notre association GEHIMAB). Il l’a découverte tout récemment au cours de ses recherches de documents dans le cadre du projet e-corpus de la bibliothèque virtuelle de la méditerranée. Que Djamal trouve ici mes remerciements les plus sincères ainsi que ceux de tous les scientifiques, chercheurs et amis de Bgayet.
En observant d’assez près cette gravure qui retrace la grande bataille qu’ont lancée les Espagnols en mai 1671, nous relevons la précision dont a usé l’auteur pour réaliser cette oeuvre qui est, à mes yeux, d’une grande valeur historique. Au premier regard, nous avons l’impression que l’image a été prise par avion alors qu’à cette époque (1671), on était loin d’imaginer l’existence d’un tel appareil volant.
Nous remarquons le nombre de navires de guerre mis engagés pour livrer bataille aux Hammadites qui, eux, ont préféré développer les sciences, les mathémathiques, la sociologie, la poésie, etc… au lieu de fabriquer des navires de guerre et des armes de défense pour repousser d’éventuelles attaques comme celle des Espagnols. Mais comme les Hammadites n’avaient pas le tempérament violent et enclins à l’agression, ils se sont laissé surprendre par cette attaque surprise et d’une rare violence dont il ne restait aux citadins hammadites que la fuite vers des villages plus cléments de l’intérieur.
Ce que je voudrai surtout faire ressortir de l’observation de cette gravure, c’est l’existence d’une cité urbaine moderne avec ses palais, ses édifices publics, ses ateliers d’artisanat, etc… et non de huttes ou de cavernes où les habitants de cette région vivraient comme à l’époque de la pierre taillée comme ont voulu nous convaincre certains esprits colonisateurs qui ont cru nous avoir apporté la culture et la civilisation.
Les historiens ont rapporté que les Espagnols ont tout tout rasé sur leurs passages jusqu’à la destruction par le feu d’une gigantesque bibliothèque qui contenait plus de dix milles ouvrages que venaient consulter tous les scientifiques du bassin méditerranéen et même d’ailleurs. N’y a-t-il pas lieu de demander réparation aux Espagnols pour les destructions sauvages qu’ils avaient causées à cette belle cité, qui était un centre de rayonnement culturel et scientifique, ainsi qu’à d’autres cités algériennes certainement ?
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Posté par Rabah Naceri le 12 novembre 2010
Le président d’une APC décide de faire repeindre la façade de la mairie.
Il lance un appel d’offres.
On lui présente 3 devis : un Tunisien, un Jordanien et un Algérien.
Le devis du Tunisien s’élève à 3 millions de dollars, celui du Jordanien à 6 millions, et celui de l’Algérien à 9 millions.
Devant de telles différences, il convoque les trois entrepreneurs séparément pour qu’ils détaillent leurs estimations !
- Le Tunisien dit qu’il utilise de la peinture acrylique pour extérieur en deux couches pour 1 million, pour les échafaudages, les brosses, équipements divers et assurances : 1 million, et le million restant c’est la main d’œuvre.
- Le Jordanien justifie son devis en disant qu’il est meilleur peintre, qu’il utilise des peintures de polyuréthane en trois couches, dont le coût s’élève à 3 millions. Les échafaudages et autres matériels, équipements et assurances coûtent 2 millions, et le million restant c’est la main-d’œuvre.
- C’est l’Algérien qui gagne finalement l’appel d’offres
Le Président de l’APC estime qu’il présente le devis le mieux justifié. L’Algérien lui a présenté comme suit:
Monsieur le Président : 3 millions pour vous, 3 autres pour moi, et les 3 restants nous les donnons au tunisien pour qu’il nous peigne la façade.
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Posté par Rabah Naceri le 9 novembre 2010
Un vibrant hommage a été rendu au regretté Cheikh Mahmoud Bouzouzou en présence des membres de sa famille et de nombreuses autres personnes dont certaines sont venues de Suisse.
Cette manifestation a été organisée par le groupe Scout éponyme.De nombreux orateurs ont évoqué le parcours du cheikh, originaire de la ville, tels que le fils du défunt qui a tenu à mettre en exergue toutes les valeurs nobles véhiculées par le message de son père. Bouzouzou est né en 1918 à Béjaïa où il a effectué ses études primaires et secondaires. Son père voulait le destiner à la magistrature, à l’instar de son grand-père.Ainsi, il l’envoya à Constantine où il intégra la medersa de la ville. Là, il fit la connaissance de cheikh Benbadis. Il assistait à ses conférences à djamaâ El Akhdar. Il se déplaça ensuite à Alger où il compléta sa formation à la medersa d’Alger où il obtint le diplôme supérieur. Il enseigna à Dellys, Koléa et Miliana. Imbu qu’il était des valeurs nationalistes et religieuses, il créa des groupes scouts. Il entama sa carrière journalistique à El Baçair. Il fut désigné comme morchid général des scouts musulmans algériens à la fin des années quarante, puis président de cette association. En 1950, sous l’égide du MTLD, il crée le journal El Manar.
Il fut arrêté dès les premiers jours de novembre 1954. «Fervent militant nationaliste, Mahmoud était un véritable orateur, un homme de foi et de science, qui avait le verbe facile», témoigne Réda Bestandji qui l’avait côtoyé pendant des années. «Il était méticuleux dans ses articles. Il nous avait laissé une brochure sur la vie du Prophète et avait à son actif de nombreuses publications. C’était un penseur accompli dont les disciples, aujourd’hui, sont très fiers», estime un membre de sa famille. Mahmoud est décédé le 27 septembre 2007 à Genève où il vivait depuis l’indépendance en officiant en qualité d’imam dans la mosquée de la ville, où les autorités locales lui vouaient une grande estime. Bouzouzou a été inhumé dans l’ancien cimetière de la ville de Béjaïa.
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