Posté par Rabah Naceri le 31 juillet 2010
Des trémies à Ihaddaden et Aâmriw
et point d’échangeur au carrefour des « Quatres Chemins »
La D.T.P (Direction des Travaux Publics) de la wilaya de Bgayet a inscrit dans son programme de l’année en cours la réalisation de deux trémies dans la ville de Bgayet. Ces ouvrages répondent au souci de désengorger la ville, laquelle connaît une circulation très dense tout au long de l’année et plus particulièrement en été, avec à la clé des bouchons quotidiens inextricables par moments de pointe.
La réalisation de la trémie du quartier Ihaddaden sera privilégiée, ensuite, après 3 ou 4 mois, ce sera au tour du grand carrefour au quartier populaire Aâmriw de connaître les travaux pour une seconde trémie. Les travaux dans le quartier Ihaddaden avancent assez vite pour une livraison de la trémie pour cette fin d’année 2010.
Par contre, il est à déplorer la non-réalisation d’un échangeur au carrefour des « Quatres Chemins » alors que c’est le point le plus noir du réseau de circulation de la ville de Bgayet. Des bouchons de plusieurs centaines de mètres sont relevés quotidiennement surtout aux heures de pointes. A ce goulot d’étranglement est venu s’ajouter la réalisation d’une nouvelle gare routière qui compliquera forcément la circulation à cet endroit avec les arrivées et les départs de tous les bus qui transiteront par cette infrastructure.
Ce projet devait être réalisé en 2001-2002 grâce à l’enveloppe financière accordée par le ministère des travaux publics dont le ministre de l’époque était Monsieur Abdelamalek SELLAL. Ce projet n’a pu se réaliser par la faute de l’Apc de Bgayet qui n’a pas voulu délocaliser les quelques commerces qui se trouvaient sur ce site alors que nombre d’entre eux sont en situation illégale et d’autres titulaires d’une autorisation précaire et révocable.
Cet échangeur aurait dû bénéficer d’une attention particulière de toutes les autorités locales car il est la cause de l’étouffement de la ville de Bgayet et beaucoup de visiteurs se plaignent des longues attentes pour rentrer en ville ou pour en sortir.
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Posté par Rabah Naceri le 26 juillet 2010
Durant la matinée d’aujourd’hui, lundi 26 juillet 2010, nous avons vécu l’enfer. En disant « nous » je fais allusion aux citoyens de Bejaia, aux vacanciers nationaux et étrangers, aux passagers, etc… En utilisant le mot « enfer » je n’ai pas fait dans l’exagération et pour moi c’est le mot le plus fort que je connaisse pour qualifier la situation que nous avons vécue ce matin.
Toute la ville est bloquée car les habitants des quartiers Est de la ville ont bloqué les routes avec les instruments qui sont devenus maintenant conventionnels pour attirer l’attention des élus et des responsables de l’exécutif : pneus, buses, gravats, poubelles publiques, etc… Cette action a été déclenchée par les habitants de ces quartiers car l’état des routes est dramatiquement lamentable. Des correspondances et des appels par les ondes de la Radio-Soummam ont été adressés aux élus locaux, aux commis de l’Etat et à toutes les administrations concernées. Aucune suite n’a été donnée à leurs doléances. Ce silence a été ressenti par les révoltés comme du mépris.
Tous les axes routiers qui mènent vers les quartiers Iheddadene, Ighil_Ouazzoug, Boukhiama, Dar Djebel, etc… étaient littéralement bloqués. Des files de voitures se formaient les unes aux côtés des autres à tel point que je n’ai jamais imaginé que trois rangées de voitures pouvaient se tenir dans nos rues qui m’ont toujours paru étroites. Pendant des heures, aucun véhicule ne pouvait avancer et au bout d’un moment on commençait à voir les capots se relever car les moteurs chauffaient par l’énergie dégagée et par la forte chaleur de ces jours de juillet.
Les bus de voyageurs, pris dans cette toile d’araignée, sont introuvables dans les autres quartiers de la ville laissant les usagers de ces transports publics s’agglutiner aux arrêts de bus, sous un soleil de plomb, dans l’espoir de voir un bus pointer du nez.
Ces situations sont courantes dans notre wilaya. Quand ce ne sont pas les citoyens qui barrent la route, ce sont les transporteurs de voyageurs qui font grève à cause de l’état des routes dont certains axes sont devenus impraticables.
Au mauvais état des routes s’ajoute les coupures d’eau durant plusieurs jours surtout en cette période de grande chaleur alors que les responsables ne cessent de promettre que l’eau coulera 24 h/24 à partir de juin 2010.
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Comment voulons-nous que les vacanciers nationaux, qui aiment tant cette région, soient tentés de revenir l’été prochain ?
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Comment pouvons-nous attirer les touristes étrangers lorsque le minimum de confort n’est pas assuré ?
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Comment peut-on oser parler de développement lorsque nous vivons des situations aussi dramatiques qui mettent à nu l’incompétence criarde des instances élues et de l’administration ?
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Comment reconquérir la confiance du peuple lorsque les citoyens n’arrivent même pas à passer leur congé dans de bonnes conditions alors qu’ils ont voté pour des candidats qui ont tous porté, noir sur blanc, dans leurs programmes toutes ces revendications citoyennes et pour lesquelles ils ont été élus ?
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Comment oser parler d’organisation lorsque les travaux lourds sont entamés entre le mois de mai et septembre ? Pire encore, les travaux se font durant la journée alors que dans les pays civilisés, la majeure partie des travaux routiers se font la nuit ce qui diminue grandement les désagréments causés aux usagers de la route, donc des vacanciers.
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Jusqu’à quand va durer cette situation ? Pourquoi ce mépris à l’égard du peuple ? Pourquoi la médiocrité continue-t-elle de régner en maîtresse des lieux ? Pour quoi, pourquoi, pourquoi …
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Posté par Rabah Naceri le 15 juillet 2010
(Par Hafit Zaouche). Kamel Bouamara, un illustre enseignant de la langue et de la culture amazighes à l’université de Bgayet, vient d’éditer le premier dictionnaire monolingue kabyle-kabyle chez les éditions «L’odyssée», sises à Tizi Ouzou. Lors du dernier festival Kamel Bouamara, Amaoui Mahmoud, doctorat en linguistique, a axé son intervention sur la lexicographie amazighe, problèmes et propositions. L’orateur a relaté l’historique de la lexicographie berbère qui selon lui, remonte à l’époque de la colonisation voir même avant avec le travail de Ventus de Paradis. Ensuite il a fait un détour sur les typologies de dictionnaires (Lexique, dictionnaires de Spécialité, encyclopédie …).sur les problèmes que rencontre les dictionnaires berbères le Dr Amaoui dira : «Tous les dictionnaires à l’exception de celui de Bouamara n’ont pas été ni pan kabyle ni pan berbère, les dictionnaires réalisés à ce jour ont été produit dans une seule région de la Berbérie, il faut donc chercher à étudier tous les parlers kabyle pour enfin élaborer un dictionnaire commun aux kabyles », dit- il, avant d’ajouter : «Je veux souligner l’émergence de la lexicographie de spécialité en berbère , fait à encourager , dernièrement on a assisté à l’émergence de lexique qui touche à plusieurs autres domaines comme celui des maths, botanique, corps humains…etc. ».
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Posté par Rabah Naceri le 10 juillet 2010
Les Américains traquent les génies algériens sur le web
Si les cerveaux algériens s’en vont à l’étranger, c’est parce qu’ils sont mieux payés et reconnus. La preuve : les entreprises étrangères, surtout américaines, s’arrachent les génies qui mettent leurs inventions en ligne pour leur proposer des contrats en or.
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(Par Yasmine Bouchène). Quand vous filmez avec votre téléphone portable, vous ne vous demandez pas qui a bien pu inventer une aussi petite caméra. Eh bien c’est un Algérien ! Il s’appelle Belkacem Haba. Comme d’autres petits ou grands génies algériens, il met en ligne ses inventions sur www.algerianinventors.org, un site qu’il a bien sûr, lui-même, créé. Maintenant, il habite en Californie… Car les entreprises étrangères, surtout américaines, surveillent de près toutes ses inventions. Pourquoi ? Imaginez que vous inventez un logiciel. Une entreprise vous recrute alors et vous fait signer un contrat stipulant qu’en une année, par exemple, vous aurez à fournir 10 idées qui feront l’objet d’un dépôt de brevet. Elle met ainsi la main sur un cerveau qui lui permettra de s’enrichir, en l’occurrence vous, et vous donne pour cela des milliers de dollars.
Le plus performant des Algériens en la matière, Belkacem Haba, détient ainsi pas moins de… 188 brevets d’invention dans le domaine de l’électronique, essentiellement aux Etats-Unis et au Japon. Et son site, www.algerianinventors.org, vise à répertorier tous les chercheurs algériens, détenteurs de brevets, établis à l’étranger ou en Algérie. Objectif : créer une communauté. Résultat des courses : 405 noms d’inventeurs, détenteurs de 2021 brevets dans différentes disciplines scientifiques. Le taux de femmes algériennes détenant des brevets d’invention est de 14%. « algerianinventors.org a été lancé en novembre 2007 par un petit groupe d’Algériens résidant en Californie. Ces derniers ne sont affiliés à aucun organisme ou association, précise-t-il. Ils ont pensé qu’un tel site pourrait être utile à la communauté algérienne vivant à travers le monde en mettant en évidence la contribution d’un grand nombre d’inventeurs algériens qui restent pourtant totalement inconnus. »
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