Les drogues menacent nos enfants

Posté par Rabah Naceri le 25 juin 2010

meslunettes.png Depuis 1996, date de création de la Fédération des Associations de Parents d’Elèves de la wilaya de Bgayet, nous n’avons pas cessé de tirer la sonnette d’alarme pour sensibiliser les parents d’élèves et les structures éducatives sur le danger qui commençait à guetter les élèves du CEM. Des morceaux de cannabis et des comprimés ont été découverts dans leur cartable mais malheureusement aucune mesure n’a été prise par ceux qui sont censés réagir, pas même l’implication des parents. Le fléau a pris de l’ampleur et tend à se généraliser rendant la lutte encore plus difficile, voire même, revoir la stratégie de lutte.

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ENQUÊTE DE LA FOREM SUR LA DROGUE
«Les chiffres officiels sont en deçà de la réalité»
 

(Par Rym Nasri). Les chiffres communiqués par les institutions algériennes sur le fléau de la drogue et sa consommation ne reflètent pas la gravité de la situation. C’est ce qu’a indiqué le professeur Mostéfa Khiati, président de la Forem, hier au forum d’ El Moudjahid. «Nous ne disposons que de chiffres généraux», a-t-il dit. Dans l’objectif d’établir un bilan permettant de mieux identifier ce phénomène, la Forem a effectué en 2010 une enquête sur le terrain. Réalisée par des étudiants, elle a concerné dix wilayas du centre : Alger, Béjaïa, Tizi-Ouzou, M’sila, Chlef, Boumerdès, Biskra, El-Oued, Ouargla et Bouira.
lesdrogues.jpgElle a touché 11 156 personnes réparties en trois groupes : étudiants, travailleurs et chômeurs. L’enquête a démontré que 63 % des hommes interrogés connaissent le cannabis et ses dérivés, contre 53 % des filles. Moins connus, les antidépresseurs sont les plus utilisés chez les filles (47 %) par rapport aux hommes (35 %). Ainsi, 60 % des chômeurs se droguent de façon permanente, contre 17,41 % des étudiants et 4,5 % des étudiantes. L’enquête a également révélé que 70 % de la population interrogée consomme de la résine de cannabis, tandis que 22 % des étudiants optent pour les antidépresseurs et équivalents. Ces consommateurs associent souvent la drogue à l’alcool. Ils sont 33 % d’étudiants et 13 % d’étudiantes à avoir déjà touché à l’alcool. La consommation de la drogue touche ainsi toutes les couches sociales. Selon l’enquête de la Forem, le fléau concerne aussi bien la rue que l’école, garçons comme filles, les petites villes autant que les grandes villes. Le professeur Mostéfa Khiati a souligné le manque de coordination entre les différents secteurs et les associations pour la lutte contre la drogue, notamment sa consommation. «Seule l’efficacité des services de sécurité s’impose sur le terrain. Ailleurs, par contre, elle est totalement absente, notamment dans les volets de sensibilisation et de prévention ». Par ailleurs, l’intervenant a appelé à ce que les consommateurs de drogue ne soient pas pénalisés par la loi. Il suggère de supprimer et de remplacer la peine de prison par une obligation de travail social. «Si la loi s’avère inadaptée, il faudra penser à la modifier. Le travail social peut mieux aider le consommateur de drogue à sortir de l’engrenage. Le toxicomane a besoin davantage d’une prise en charge psychologique que d’un séjour en prison», explique-t-il.
Rym Nasri

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Place Ifri. La place oubliée

Posté par Rabah Naceri le 16 juin 2010

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          La place Ifri, dans la ville de Bgayet, se situe au bout de la rue de La Liberté. Cette vaste esplanade était occupée autrefois, pendant des années, par des commerces de vêtement, de chaussures, de mercerie, etc… dont les prix défiaient toute concurrence. Il est vrai que cette place commerciale était d’une laideur incroyable par les énormes feuilles de plastique noir qui servaient de séparation entre deux activités mitoyennes et les feuilles de tôle rouillée qui servaient de toit. La mairie de Bgayet de cette époque a pris précipitamment la décision de les déloger pour aménager cette placette sans avoir préparé le nouveau lieu de remplacement. Par la force, ces commerçants ont été déplacés vers un lieu aussi lugubre situé à proximité du stade scolaire. Promesse leur a été donnée par l’assemblée de leur affecter des espaces dans le marché couvert d’Iheddadene.

          L’Apc de Bgayet a affirmé, lors d’une émission radio Forum-Soummam, qu’un grand centre commercial en R + 1 sera érigé sur la place Ifri. L’intervenant de cette émission a rassuré les citoyens de la ville que le projet serait incessamment lancé avec un délai de réalisation relativement court. Une décennie s’est écoulée sans que le projet ne voit le jour et pendant ce temps, cette belle placette, qui peut facilement, avec un bon aménagement, rivaliser avec la place du 1er Novembre (ex: place Gueydon), est en train de se détériorer de jour en jour menaçant même les magasins situés en dessous.

          A une époque, on a même parlé de l’installation d’un téléphérique qui assurerait la navette entre la ville et le plateau du Gouraya. Cette nouvelle a séduit tous les Bougiotes qui voyaient en ce moyen la fin de leur calvaire pour monter vers Yemma Gouraya ou le Pic des singes. Malheureusement, cette nouvelle a fondu comme du chocolat au soleil. Finalement, aucun projet n’a vu le jour pas même la préservation de cette place de la dégradation.

          Avec cette passivité des autorités locales, Bgayet s’enlaidit en laissant cette énorme place abandonnée et les commerçants délocalisés s’apprauvissent de jour en jour car ils évoluent dans un espace non conçu à cette activité.

          A quand donc la prise en charge de la place Ifri pour mettre à la disposition des familles Bougiotes et des visiteurs des espaces accueillants et attrayants ?

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Dégradation de l’ancien tribunal

Posté par Rabah Naceri le 11 juin 2010

Avons-nous le droit de garder le silence ? 

               Au cours d’une promenade à travers les rues de Bgayet, je suis passé devant l’ancien tribunal, situé à la rue Aïssat Idir, et en apercevant les deux battants majestueux du portail ouverts, je n’ai pu résister à l’envie de rentrer pour revoir ce hall (certes réduit mais splendide) qui était jadis envahi de robes noires et de citoyens plaignants ou accusés. En grimpant les escaliers faits de pierres de granit, j’ai relevé l’apparition de mauvaises herbes qui ont élu domicile dans les interstices mal colmatés des blocs. Je n’étais pas choqué outre mesure puisque les espaces vides entourant l’édifice étaient envahis de ronces sans que cela n’offusque aucun responsable des services du nettoiement.

               Arrivé au haut des escaliers, je fus choqué par la scène qui s’est offerte à mes yeux qui a failli me provoquer une syncope. Les mots sont faibles pour décrire ce que mes yeux voyaient, alors j’ai préféré user des deux photos que j’ai prises pour que chacun des visiteurs de ce blog ressente le choc à sa manière.

tribunal02.jpg

Voici la première image avec toute la palette de couleurs appliquées aux piliers et les câbles électriques apparents sur les murs. A voir le joli bâteau suspendu au plafond, on se croirait dans un musée de la marine.

Un coup d’oeil vers la gauche, voici ce que nous voyons

tribunal01.jpg

Un plateau digne d’une salle des fêtes dans une dechra reculée.

Voilà ce qu’est devenu l’ancien édifice de la justice que j’ai proposé, lorsque j’assumais la présidence de l’Apw, de transformer en chambre administrative, sur conseils de Monsieur Adami, ministre de la justice à cette époque.

Cet édifice qui, après plusieurs années d’abandon, a été proposé par la wilaya pour devenir un Institut Supérieur des Beaux Arts.

Voyez maintenant ce qu’est devenu cet édifice qui fait pourtant partie de la mémoire collective des Bougiotes.

Qui est coupable de ce massacre ?

Publié dans 2. GESTION DE LA VILLE | 2 Commentaires »

 

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