Blocage ou incompétence ?
Posté par Rabah Naceri le 28 mai 2010
Faut-il sortir des grandes universités internationales pour savoir qu’il faut d’abord viabiliser une zone d’activité avant d’appeler les investisseurs à venir ériger leurs unités de fabrication ? Voilà une des causes du retard dans le développement de notre wilaya que les citoyens doivent savoir.
(Par A.Y. Le temps d’Algérie). La majorité des zones d’activité dans la wilaya de Béjaïa ne sont pas aménagées de sorte à ce que les activités soient exercées dans de bonnes conditions. Les unes manquent d’éclairage public, de réseaux d’assainissement, d’autres d’AEP, de pistes,…
Cette situation dissuade beaucoup d’investisseurs à se lancer dans des activités au sein de ces zones quelque peu déshéritées. D’autres, par contre, suspendent leurs projets en cours de réalisation pour les mêmes motifs, et attendent que la situation s’améliore pour se relancer.
Ce qui en résulte beaucoup d’aspects négatifs, comme la fuite des investisseurs de la wilaya de Béjaïa vers d’autres wilayas, la hausse du chômage, le manque à gagner pour le Trésor public, l’exode rural, etc. Actuellement, la wilaya de Béjaïa dispose de 15 zones d’activités, qui sont toutes opérationnelles.
Mais la majorité souffre d’un manque flagrant en matière d’aménagement urbain. D’autres à l’image de celles de Tazmalt, Ighil Ali, Béni Mansour et Seddouk sont en cours d’étude ou de réalisation. Cependant, ces dernières languissent depuis des années sans toutefois qu’une issue définitive ne soit trouvée. Les investisseurs s’impatientent et n’attendent que le feu vert pour mettre à exécution leurs projets.
Si l’on prend l’exemple d’Ighil Ali, cette commune est très déshéritée. Constituée de reliefs accidentés et d’un tissu urbain en majorité très archaïque, elle peine à s’amarrer au port du développement. La zone d’activité dans cette commune,
sise au lieudit El Bouni (20 km d’Ighil Ali), a été viabilisée depuis une vingtaine d’années, mais le projet a été suspendu à cause d’un litige entre les services des forêts, qui refusent de rétrocéder cette zone sise au milieu d’une vaste étendue de pineraies, aux autorités locales, au motif que le domaine forestier est insaisissable et inaliénable.Le problème est demeuré depuis en l’état malgré toutes les tentatives des différentes APC qui se sont succédé.
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