Posté par Rabah Naceri le 12 avril 2010
La pomme de discorde
Rien ne va plus entre Zerhouni et Belkhadem. Les deux hommes se mènent une guerre sans merci et sur plusieurs fronts.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – A se fier à notre source, l’examen de l’avant-projet portant code communal et de wilaya par le gouvernement aura été le révélateur de ce duel qui prend des allures de plus en plus manifestes.
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Posté par Rabah Naceri le 7 avril 2010
J’ai visité avec des amis, il y a à peine 24 heures, le célèbre château de la Comtesse qui a connu ses moments de gloire avant de devenir une ruine sans qu’aucune autorité ne veuille s’en occuper. Et pourtant, le wali partant a déclaré publiquement l’avoir confié à l’université de Bgayet qui lui attribuera une affectation digne de son rang et de sa beauté.
Je rappelle, pour l’histoire, que, durant mon mandat, j’avais saisi officiellement le P/Apc d’Aokas de cette époque de prendre une délibération pour le verser dans le patrimoine de la wilaya. L’assemblée Populaire de wilaya, que je présidais, était disponible pour lui accorder un budget conséquent qui servirait à sa restauration et plus tard de le destiner à une utilisation d’intérêt public (Musée de la mer, club scientifique,etc.).
Ma correspondance est restée lettre morte. De là, les rumeurs s’alimentent et chacun y va de la sienne.
Mes amis, accompagnateurs de cette triste virée, m’ont supplié de diffuser les photos même si auparavant j’avais déjà publié un article sur le même sujet mais que le château était moins dégradé qu’aujourd’hui.
Je laisse les visiteurs apprécier l’état de dégradation de l’édifice.
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Posté par Rabah Naceri le 3 avril 2010
La Zaouïa de Tamokra et l’association Gehimab organiseront les 19 et 20 mai prochains à Bgayet un colloque sur l’œuvre du savant Soufi Yahia Al Aïdli avec la participation d’une vingtaine d’éminents théologiens, anthropologues et chercheurs algériens et étrangers.
(Par B.B/H.A.D). Cheïkh Bouamrane (président du Haut conseil islamique), Cheikh Tahar Aït Aldjat de Tamokra, Judith Scheele (doctorante en anthropologie sociale à l’université d’Oxford), Kamal Chachoua (sociologue et chargé de recherches au CNRS), Salah Baïzig (professeur d’histoire à l’université de Tunis) et Tassadit Yacine, anthropologue et enseignante-chercheuse à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, sont entre autres attendus pour y animer des conférences. Les thèmes qui y seront traités concernent particulièrement la vie de Sidi Yahia Al Aïdli, son ouvrage intitulé « Al Wadhifa », ses rapports avec ses contemporains Sidi Touati, Al Taâlibi et Al Barnoussi ainsi que l’influence de la Zaouïa éponyme dans la région des Bibans.
Les auteurs désirant faire des communications sur ce sujet sont invités par les organisateurs à transmettre leur travail ne dépassant pas les six pages avant le 1er mai prochain. Les organisateurs cherchent surtout à faire connaître l’action de ce savant sur sa société. Ils veulent en outre recenser tous ses manuscrits qu’ils se trouvent chez des particuliers ou dans des bibliothèques publiques. Ce travail favorisera à coup sur la publication des œuvres de ce savant connu surtout par la station thermale dont il porte le nom.
Natif de Takorabt, un village de l’actuelle commune d’Ighil Ali, Yahia Al Aïdli a suivi ses études coraniques à Tamokra puis à Bgayet où il a été l’élève de « l’un des plus grands Fakihs d’Al Malikyya en son temps », Ahmed Ben Brahim Al Bija’i, en l’occurrence. Il fonda à Tamokra vers 1440 l’une des toutes premières zaouïas qui portera son nom après sa mort en 1477. Elle fut détruite en 1956 par l’armée française pour avoir servi de base de repli aux Moudjahidine avant d’être reconstruite par le Cheïkh Tahar Aït Aldjat et ses pairs. Son fils, Cheïkh Mohand Salah, nous fera remarquer que « le colonel Amirouche s’est réuni avec les étudiants à Tigharmine en les incitant à poursuivre leurs études pour devenir des cadres de la future Algérie indépendante ». Bon nombre d’entre eux ont, en effet, investi les institutions de l’Etat une fois l’indépendance acquise, à l’image de feu Mouloud Kacem Naït Belkacem, alors que des dizaines d’entre eux tombèrent en martyrs lors de la révolution armée.
Une stèle a été érigée en leur mémoire dans la cour de l’institut. Une nouvelle école coranique à la hauteur de l’aura de Sidi Yahia Al Aïdli est en cours de réalisation à proximité de l’actuelle structure désuète de la zaouïa. Ce projet imposant, pouvant recevoir 250 élèves dont 150 en régime d’internat et s’étendant sur une superficie de 8869 m2, est estimé à 150 millions de dinars. « Nous le financerons avec nos propres moyens mais aussi avec l’aide de donateurs bienfaiteurs et de l’Etat que nous ne manquerons pas de solliciter dans ce sens », ajoutera le vénérable cheikh qui tient à rappeler aux habitants de la région la disponibilité de la zaouïa à accueillir leurs enfants ayant échoué dans leurs études en vue de les extraire aux fléaux sociaux qui rongent la société.
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Posté par Rabah Naceri le 1 avril 2010
La LADDH dresse un bilan noir de la situation des droits de l’homme en Algérie
(Par Hakim Arous.TSA). A l’issue de son 3ème congrès qui s’est tenu les 25 et 26 mars dernier, la LADDH publie un bilan très négatif de la situation des droits de l’homme en 2009 en Algérie. La Ligue attribue au maintien de l’état d’urgence depuis 1992, l’origine principale des manquements du pays dans le domaine des libertés et « l’obstacle majeur à la promotion des droits de l’homme, à la mobilisation de la société civile et au succès des réformes démocratiques ».
« Après 18 ans de normalisation dans une atmosphère de violence et de crise économique et sociale, une chape de plomb continue de couvrir les droits de l’homme dans notre pays, malgré une façade démocratique qui ne trompe que les innocents » dénonce la LADDH dans son bilan. L’état d’urgence donne tous les pouvoirs en matière de liberté au ministère de l’Intérieur, ajoute-t-elle. « aucune distribution de tract à la population, aucune manifestation publique, aucune manifestation de tracts à la population aucune manifestation publique, aucune manifestation de rue (en dehors des bains de foule du Président de la République) », argumente la Ligue qui rappelle ses actions pour militer en faveur de la levée de l’état d’urgence.
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