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Une démocratie qui n’avance pas, recule…

Posté par Rabah Naceri le 29 octobre 2009

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Révision du code communal et du code de wilaya

Un an après la révision de la Constitution qui a réduit les pouvoirs de l’Assemblée populaire nationale (APN), le nouveau code communal et de wilaya s’attaque à un autre symbole du suffrage universel :

les assemblées locales.

Selon nos informations, le texte qui vient d’être finalisé par le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, propose notamment de renforcer les pouvoirs des walis au détriment des élus locaux.

S’il est adopté, le nouveau projet permet en effet aux walis de dissoudre les Assemblées populaires de wilayas (APW) en cas de blocage et de remplacer le président de l’APW, en attendant la réélection d’une autre assemblée. Le wali est également autorisé, dans le nouveau code, à dissoudre les Assemblées populaires communales (APC) en cas de blocage et de remplacer temporairement le maire. Le chef de l’exécutif de wilaya peut également dissoudre les assemblées élues locales si ces dernières se montrent incapables à gérer les affaires.

Où sont nos « députés » ?

Où sont nos « sénateurs » ?

Où sont les partis politiques ?

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La corruption, le mal profond de l’Algérie

Posté par Rabah Naceri le 29 octobre 2009

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Dans son discours, Abdelaziz Bouteflika a promis que « la justice et les lois de la République seront appliquées à toute personne rendue coupable de faits de corruption ». L’allocution du premier magistrat du pays intervient, faut-il le rappeler, à un moment où des institutions de la République sont éclaboussées par des scandales financiers à répétition et où la corruption a atteint des proportions inquiétantes dans la société. Faut-il espérer que la commission nationale ad hoc que compte mettre en place le chef de l’Etat parviendra à enrayer le phénomène ? Celle-ci ne risque-t-elle pas de rajouter de la confusion à la situation ambiante ? Ses résultats sur le terrain dépendront, en tout cas, des prérogatives qui lui seront attribuées. Et encore, l’opinion ne comprend toujours pas pourquoi l’Etat se permet de gaspiller de l’argent, de l’énergie et du temps pour mettre en place de nouvelles structures pour lutter contre le gaspillage et la corruption alors qu’il en existe déjà. Tout le monde pense que l’idéal aurait été tout simplement de laisser les organismes déjà créés faire leur travail.

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On veut bien croire, mais…

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Colloque sur le grand savant soufi Sidi Yahia El-Aydli

Posté par Rabah Naceri le 22 octobre 2009

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screenshot011.jpgAu début du 15e siècle, la ville de Bgayet (Bejaia) a eu le privilège d’accueillir le célèbre savant Yahia al-Aydli (mort en 881h./1477). Il avait été l’élève d’un des « plus grands Faqih d’al-Malikiyya en son temps », Ahmed b. Ibrahim al-Bija’i (mort en 840h./1437). Il évolua dans un milieu scientifique exceptionnel : Abder-Rahman Ath Tha`aliby, Sidi Touati, …

Pressentant l’invasion espagnole, Yahia al-Aydli « prépara » assez tôt le « repli » des Ulémas bougiotes vers la province. Auteur de la fameuse Wadhifa commentée par l’Hocine al-Wartilani (1713 – 1779) et par al-Kharroubi al-Trabelsi, il va créer à Tamokra l’une des toutes premières Zawiyya – Institut de la Kabylie.

On peut avoir une idée précise du niveau atteint dans cette institution en se basant sur le traité al-Muqaddima fi al-Fiqh, plus connu sous le nom d’al-Waghlissiya. Cet ouvrage du célèbre jurisconsulte al-Waghlisi (mort en 1384) va devenir pendant des siècles l’ouvrage de référence des étudiants débutants. Or c’est à Tamokra qu’il a fait l’objet de débats les plus intenses. En effet, les Sharh (commentaires) les plus connus de ce traité sont celui d’Ahmed Zerruq al-Barnusi (1443–1493) et celui d’Abdelkrim az-Zwawi. Ce dernier Sharh a fait l’objet d’un Mukhtassar (abrégé) d’Abd er-rahman as-Sebagh. Or ces ouvrages, qui obéissent à des objectifs pédagogiques précis, avaient été « commandés » par Yahia al-Aydli au moment même où il était en train de consolider les fondements de son Institut.

La Wadhifa de Yahia al-Aydli, qui a été enseignée à Sidi Soufi (Béjaia) jusqu’aux années 1930, est encore de nos jours un texte de référence à la Zawiyya – Institut de Tamokra.

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Les Objectifs du colloque:

Le Colloque aura lieu à Béjaia (19 Mai) et à Tamokra (20 Mai).

A travers les thèmes dégagés, il s’agira principalement d’identifier et de faire connaître l’action et la contribution de Yahia al-Aydli, de localiser et de répertorier les manuscrits disponibles de ses oeuvres (dans les bibliothèques publiques et privées), puis de favoriser leurs éditions.

Thèmes :

  • Le milieu social, politique et économique à Bgayet et à Tamokra à l’époque de Yahia al-Aydli

  • La vie et l’oeuvre de Yahia al-Aydli

  • Les Maîtres et les élèves de Yahia al-Aydli

  • Le rôle éducatif et pédagogique de Yahia al-Aydli

  • Les rapports de Yahia al-Aydli avec Sidi Touati, Abd er-Rahman ath Tha`aliby, Ahmed Zerruq al-Barnusi

  • L’ouvrage: al-Wadhifa de Yahia al-Aydli

  • Yahia al-Aydli dans la Rihla de l’Hocine al-Wartilani

  • La Zawiyya – Institut de Tamokra (passé et présent)

  • Influence de la Zawiyya-Institut de Tamokra au niveau des Bibans et en particulier au niveau de la Qal`a n’Ath Abbas.

  • Rôle d’al-Waglisiyya dans le développement de la Zawiyya-Institut de Tamokra

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Renseignements

Professeur Djamil Aïssani

Association Gehimab – Laboratoire de recherches Lamos.

Université de Bgayet, Targa Ouzemour. 06000 (Algerie).

Tel: (213)34 21 08 00. Tel/Fax: (213) 34 21 51 88

E-mail: lamosbejaia@hotmail.com

http://www.gehimab.org/

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Eradiquons l’incompétence et l’irresponsabilité !

Posté par Rabah Naceri le 20 octobre 2009

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La Protection Civile fait son bilan 

Insécurité routière à Béjaïa :

25 morts et 704 blessés l’été dernier (2009)

POURQUOI ?

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Bon à savoir !

Posté par Rabah Naceri le 9 octobre 2009

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Le gouvernement poursuit sa politique de dévaluation du dinar en catimini

(Par Ali IDIR. TSA). Entamée à la fin 2008, la baisse du dinar par rapport à l’euro se poursuit. La monnaie unique européenne a franchi la barre des 111 dinars, selon le taux de change officiel communiqué jeudi 8 octobre par la Banque d’Algérie. Un euro s’échange à 111,22 dinars contre 110,83 dinars le 4 octobre dernier. Il valait autour de 107 dinars durant l’été.

Mais si le dinar a perdu du terrain par rapport à l’euro, sa cotation reste stable depuis plusieurs mois par rapport au dollar, entre 75 et 76 dinars pour un dollar. Une situation qui confirme l’arrimage du dinar au billet vert. Cette glissade du dinar intervient dans un contexte marqué par un excès de faiblesse du dollar par rapport à l’euro. Jeudi, l’euro s’échangeait au-dessus de 1,47 dollar.

En fait, la glissade du dinar a commencé en octobre 2008. En l’espace de trois mois, la monnaie nationale avait perdu plus de 25% de sa valeur par rapport à l’euro. Il y a une année, un euro cotait 103 dinars, selon le change officiel de la Banque d’Algérie. Depuis fin 2008, l’euro n’a pas cessé d’augmenter par rapport au dinar.

Le gouvernement, à travers cette dévaluation en catimini, chercherait à freiner la consommation et à réduire la facture d’importation qui a atteint le chiffre record de 39 milliards de dollars en 2008. D’autant que 60% des importations de l’Algérie sont facturées en euros et proviennent des pays de l’Union européenne (UE) alors que les exportations du pays, constituées à 95% d’hydrocarbures, sont facturées en dollar.

Explication : avec un dinar faible, les produits importés deviennent plus chers et donc moins accessibles. Les voitures sont particulièrement touchées par cette dégringolade du dinar par rapport à l’euro. Leurs prix ont sensiblement augmenté depuis 2008. « La chute du dinar par rapport à l’euro pénalise nos ventes », reconnaît un responsable de Renault Algérie.

Des chefs d’entreprises redoutent l’utilisation par le gouvernement de l’arme de la dévaluation du dinar pour réduire la facture de l’importation afin d’équilibrer la balance des paiements en 2009, menacée par la baisse de 50% des recettes pétrolières par rapport à 2008 et la hausse des importations. Selon des sources proches des milieux d’affaires, le gouvernement pourrait laisser le dinar filer jusqu’à 200 dinars pour un euro. « Si les mesures contenues dans la loi de finances pour 2009 visant à réduire les importations s’avèrent peu efficaces, le gouvernement peut recourir à l’arme de la dévaluation du dinar rapport à l’euro pour rendre les produits importés plus chers et freiner la consommation », estime le patron d’un groupe privé.

Le gouvernement peut en fait actionner le levier du dinar faible comme solution pour freiner la consommation des ménages et réduire les importations, sans s’attirer des critiques de l’étranger. Avec un dinar faible, il y a aura sur le marché des produits très chers et inaccessibles aux larges couches de la société.

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Le constat amer de notre wilaya

Posté par Rabah Naceri le 4 octobre 2009

Ce que j’ai lu dans le quotidien L’Expression, sous la plume de Boualem Chouali, ne m’a pas du tout surpris car c’est devenu une nouvelle culture dans notre pays que pour connaitre l’appréciation des pouvoirs publics, sur certaines vérités dites par des correspondants de presse ou des citoyens honnêtes et intègres (je veux dire ceux que le monstre « corruption » n’a pas broyé) sur l’état de notre wilaya, il faut attendre « seulement » quelques années pour entendre les réponses de la bouche même des responsables.

Personne n’a voulu adhérer au diagnostic alarmant dénoncé par des intellectuels et amplifié par la presse relatif au non-développement de notre wilaya et tous les retards accumulés.

Personne ne voulait reconnaitre que nos villes, à travers toute la wilaya, étaient anormalement sales et que les citoyens cohabitent malgré eux avec les rongeurs et les chiens et chats errants. Parfois, pour ne pas dire souvent, on relève même l’entrée des sangliers dans les rues des villes pour varier leurs repas avec les ordures ménagères que l’on retrouve dans tous les coins de rue. Tous ceux qui osaient dire ces vérités, il y a quelques temps, ont été qualifiés de pessimistes, de nuisibles, et j’en passe…

Et que lit-on aujourd’hui dans la presse ?

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Dim 04 octobre 2009

S’exprimant dans l’émission Le forum de la Soummam qu’organise la radio locale, le wali de Béjaïa, Ali Bedrici, a affirmé qu’il n’a pas «l’intention de contourner les prérogatives des autorités et élus locaux qui ne ménagent aucun effort pour venir en aide à leurs concitoyens à tous les niveaux». Cette déclaration sonne comme une mise au point pour ceux qui interprètent le recours systématique des citoyens au wali comme étant une manière de passer outre les prérogatives des élus locaux.
Depuis ces dernières semaines, plusieurs localités de la wilaya de Béjaïa ont connu des manifestations (blocages des routes des sièges des APC et autres actions contestataires). «Le fait de faire appel au wali pour intervenir afin de trouver la solution à leurs problèmes m’honore en somme», a souligné M.Bedrici. «Je le savais bien avant, qu’en communiquant directement avec les représentants de la société civile, que c’est une arme à double tranchant. Je peux vous annoncer que rien ne se fait sans la présence des acteurs concernés», a encore tranquillisé le wali. Lors de la même émission, M.Bedrici a fait le point sur les affaires liées à la gestion de sa wilaya, en reconnaissant, d’emblée, le retard énorme. «Je pense que c’est pour la première fois que la wilaya de Béjaïa connait un programme clair, concerté, échelonné et chiffré», a-t-il dit «La première étape a été la redynamisation des chantiers en activité, la relance des chantiers à l’arrêt, et le démarrage des projets inscrits et non lancés, tels que le pont de la Soummam, la trémie de Guendouza à Akbou, les réfections de la RN 12, et de plusieurs autres chemins de wilaya et communaux», a-t-il déclaré, ajoutant que «le problème des entreprises est définitivement réglé en faisant appel aux entreprises en dehors de la wilaya».
Les questions d’environnement, d’hygiène et les situations d’anarchie causées par les chantiers interminables n’ont pas été écartées dans ce débat. Aussi, la saleté, l’irrégularité dans le ramassage des ordures ménagères, le manque de coordination des différents services des directions exécutives de wilaya, ont été abordés par le wali qui a reconnu les défaillances et autres manques sur le terrain. «On ne peut pas cacher le soleil avec un tamis, moi-même je l’ai déclaré, le chef-lieu de la wilaya est sale, maintenant je pense que la responsabilité est partagée (…)», «je pense que le problème sera définitivement réglé avec l’acquisition prochaine d’un nombre important de bennes-tasseuses qui ont fait défaut».
Ce n’est pas le seul manque à Béjaïa: le premier responsable de wilaya a affirmé que les manques et autres retards sont relatifs au raccordement en gaz naturel qui est resté faible, à hauteur de 27% (22% à son arrivée) tout en projetant d’atteindre les 65% à la fin du plan quinquennal, à la faible infrastructure de base pour la relance économique en matière de route (RN, CW, CC), le manque d’équipement et d’encadrement dans le secteur de la santé et autres insuffisances des moyens de soutien pour les différents servi-ces de wilaya. Mais, le wali ne s’est pas contenté de faire des constats puisqu’il envisage d’engager des programmes importants dans l’habitat rural, d’injecter des aides directes pour certaines communes dans le cadre du Ppdri, l’accélération du projet de la pénétrante, la déviation de la ville balnéaire de Tichy, le tunnel d’Aokas, l’échangeur des Quatre-Chemins, sans toutefois omettre de faire appel aux citoyens à plus d’objectivité dans leur action et à faire preuve de compréhension.

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