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Le spectre du boycott fait peur

Posté par Rabah Naceri le 31 janvier 2009

Les grandes manoeuvres commencent

La ville n’Bgayet a vécu aujourd’hui, samedi 31 janvier 09, un évènement assez particulier qui mérite d’être rapporté. Une délégation du ministère de la solidarité s’est déplacée dans la plus grande discrétion sur Bgayet pour se réunir avec tous les fonctionnaires de ce secteur qui ont été réquisitionnés par le DAS pour cet effet.

Quelques fonctionnaires de ce secteur, sous couvert de l’anonymat, m’ont révélé que les membres de cette délégation ont chargé tous les fonctionnaires réunis à commencer un travail de proximité, mais sans bruit, auprès de la popualtion pour les sensibiliser à s’inscrire sur les listes électorales pour ceux qui ne le sont pas et aux autres d’aller voter le jour des élections d’avril prochain. Les membres de la délégation ont particulièrement insisté auprès de ces fonctionnaires pour qu’ils usent d’arguments convaincants lorsqu’ils abordent les citoyens.

Un mécontentement général a été fortement ressenti auprès de ces fonctionnaires qui ne voudraient pas verser dans ces manoeuvres politiciennes et dégradantes. Certains se sont demandé pourquoi cette délégation a fortement insisté pour que cette opération soit menée dans la plus grande discrétion pour soi-disant une grande efficacité.

C’est la première fois depuis l’indépendance que le pouvoir en place a usé d’une telle manoeuvre alors qu’habituellement on assiste à un matraquage médiatique dont notre Unique détient la Palme d’Or.

Le pouvoir redoute-t-il vraiment un boycott généralisé pour ces élections à venir ?

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Alors ? Crise ou pas crise ?

Posté par Rabah Naceri le 31 janvier 2009

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La crise est là ! 

Coup de frein sur la croissance : face à la chute du cours des hydrocarbures, le pays se prépare à une cure d’austérité.

(Par Baya Gacemi). L’Algérie à l’abri de la crise ? C’est, jusqu’au tout début du mois de novembre, ce qu’expliquaient à qui voulait l’entendre les autorités du pays. Mais, il y a quelques jours, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a pour la première fois admis que l’Algérie pourrait bien être concernée, elle aussi, par les soubresauts de l’économie mondiale. « Si les prix du pétrole continuent à baisser, a-t-il reconnu, nous devrons reconfigurer notre action économique, afin de prendre en compte l’évolution du marché. » Les chiffres sont, eux, beaucoup moins rassurants encore que les propos du ministre : la croissance ne devrait pas dépasser 3 % en 2008, alors que le Fonds monétaire international tablait sur un taux de 4,9 % et les autorités algériennes sur une progression de 5,8 %. Pour 2009, le FMI a revu son estimation à la baisse, de 4,5 à 2,5 %.

Le 8 novembre, un autre ministre, et non des moindres, tirait la sonnette d’alarme : Chakib Khelil, ministre de l’Energie et actuel président de l’Opep. « Si la crise financière perdure, prévenait-il, l’Algérie devra d’ici à trois ans réviser tout son programme d’investissement dans le secteur pétrolier. » Et d’ajouter : « Au-dessous de 55 dollars le baril, nous devrions carrément revoir tous les grands projets inscrits dans le plan de relance. » En attendant, plusieurs voix se font entendre, dont celle du président du Forum des chefs d’entreprise, Réda Hamiani, en faveur d’une réduction des importations de denrées alimentaires et de services. Ce patron influent plaide aussi pour une diminution de la production de pétrole, « afin d’en vendre davantage à un meilleur prix lorsque les cours auront remonté ». Aucun gouvernement n’a jusqu’ici osé prendre une telle décision, qui reviendrait à rompre avec l’économie de rente…

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94 % des ressortissants Algériens n’iront pas voter

Posté par Rabah Naceri le 29 janvier 2009

94 % des ressortissants algériens n’iront pas voter.

Et les citoyens de la Basse Kabylie, iront-ils voter ?

Selon un sondage effectué par des associations Algériennes dans huit pays étrangers : 94 % des ressortissants Algériens n’iront pas voter.

(Source: El-Khabar du 28/01/09). Le sondage effectué par le club « Cercle de Progrès Algérie –Europe » en coordination avec « L’association Algérienne Errihab» basée à Hambourg en Allemagne, sur la participation des ressortissants Algériens à l’étranger aux élections présidentielles prévues pour le mois d’Avril prochain, a révélé « des résultats édifiants» car la majorité écrasante des interviewés ont annoncé leurs non participation au suffrage.

L’opération de sondage a duré deux mois, du 15 décembre 2008 au 15 janvier 2009, où des Algériens ont été interviewés dans huit pays Européens à savoir l’Allemagne, l’Angleterre, la Belgique, la Hollande, l’Autriche, l’Ukraine, l’Espagne et la France.

Le résultat du sondage qu’El Khabar a reçu hier, a indiqué que 17 sur les 18 milles Algériens interrogés ont exprimé leurs opinions en toute liberté, et « ce nombre considérable d’Algériennes et d’Algériens a décidé de ne pas participer aux élections et de ne pas se rendre aux consulats et aux ambassades Algériens pour voter, ce nombre représente 94. 4 %, alors que 102 Algériens, c’est à dire 0. 5%, ont exprimé leurs souhait de participer au suffrage.

Les résultats du sondage indiquent un recul important dans le taux de participation comparés aux présidentielles 2004, où l’on a enregistré 869 milles inscrits parmi les ressortissants Algériens à l’étranger sur l’ensemble de 18 millions votants, prés de 320 milles d’entre eux se sont rendus aux urnes, l’équivalent de 43 %.

Le président du club, Zahir Serai, a déclaré à El Khabar que « les résultats du sondage ne nous ont pas étonné vu la réaction négative des ambassades et des consulats Algériens en Europe avec les ressortissants, et la négligence du ministère des affaires étrangères, du ministère de la solidarité et des ressortissants, des affaires des Algériens immigrés, une frange qui a été marginalisée depuis des décennies ».

Il a affirmé aussi que la question est liée à « l’échec de la diplomatie Algérienne dans la réaction logique et principale pour protéger cette frange de l’injustice juridique qu’elle subie dans de nombreux pays Européens ».

http://www.elkhabar.com

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Nos « députés » ont voté OUI

Posté par Rabah Naceri le 24 janvier 2009

meslunettes.pngNos députés – qui sont censés défendre le peuple même s’ils sont mal élus – ont voté oui la loi qui condamne le jeune harraga à des peines d’emprisonnement et à une forte amende au lieu d’attaquer le mal à sa racine : c’est à dire chercher les raisons qui poussent nos jeunes enfants à ces aventures suicidaires. Mais comme on dit chez nous  Tag 3ala mane tag.

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(Le Soir). Les députés ont dit oui, mercredi, à l’article 175 de la loi amendée et complétée n° 66-156 portant code pénal et qui punit d’une peine allant de 2 à 6 mois d’emprisonnement et d’une amende de 20 000 à 60 000 DA les personnes qui tentent de quitter de manière illégale le territoire national.

Les sept amendements introduits par les députés visant la suppression de cet article n’ont pas trouvé harraga.jpggrâce aux yeux de la commission des affaires juridiques. Face à des députés qui se sont accrochés à leurs amendements, Belaïz a tenté une explication pour le moins incohérente. Le garde des Sceaux, soucieux d’apporter des «précisions», a, en effet, affirmé que l’article en question n’était pas dirigé contre les jeunes harraga mais qu’il constituait «une règle juridique générale ». Pourtant, les harraga tombent bien sous le coup de cette loi, ce que Tayeb Belaïz n’ignore certainement pas. Son département a tenté hier une véritable opération de marketing pour expliquer ces dispositions. Ses conseillers ont distribué des «fiches techniques» qui expliquent que l’article en question a été introduit pour faire face à un vide juridique, que la pénalisation de l’émigration clandestine n’intervenait pas en application du protocole relatif à la lutte contre l’émigration clandestine et que le fait de quitter le territoire de manière illégale était un phénomène aussi nouveau que dangereux qu’il faut absolument pénaliser. Des arguments dont a usé le rapporteur de la commission des affaires juridiques qui a tenté également de minimiser l’impact de cet article en précisant que les jeunes harraga bénéficient de circonstances atténuantes. Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont également adopté à la majorité la loi amendée et complétée n° 57-71 portant assistance judiciaire.

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Gouraya : classé patrimoine national

Posté par Rabah Naceri le 21 janvier 2009

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 Culture

«Il faut que les élus locaux accordent plus d’attention à la culture», a fait remarquer M.Mourad Nacer, directeur de la culture.

(Par Arezki Slimani). Après des années de disette induites par les événements du Printemps noir, la Basse Kabylie a renoué, peu à peu, avec l’animation et le fait culturel dans toute sa dimension. Ces deux dernières années auront été dans ce sens pleines d’enseignements. Toutefois, 2008 aura été l’année la plus animée.

L’édition, la musique, le cinéma, le théâtre et le patrimoine suscitent régulièrement l’intérêt des dsc00723.jpgpouvoirs publics et l’attention d’un mouvement associatif plus entreprenant que jamais. Des festivals, des colloques, des rencontres et des semaines culturelles sont au menu, un peu partout, à travers la wilaya. Le secteur de la culture a incontestablement amorcé une dynamique nouvelle. Sur le plan régional et national, la culture de Béjaïa a été exposée à Batna, Khenchela, Relizane, Sétif et Illizi. Des chanteurs, des plasticiens, des dramaturges et des cinéastes sont associés aux tournées qui offrent de plus, des espaces pour faire connaître les traditions culinaires et certaines branches de l’artisanat. À son tour, la capitale de la Soummam a reçu de nombreuses délégations culturelles.

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Violence dans les écoles.

Posté par Rabah Naceri le 21 janvier 2009

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Touche pas à mon enfant

Faut-il encore attendre qu’il y ait d’autres victimes (voire la jeune collégienne d’Annaba) pour qu’enfin la tutelle se décide à prendre réellement en charge ce secteur sensible qu’est celui de l’éducation ?

Cela fait des années que nous ne cessons pas de dénoncer ces actes de violence commis dans les établissements scolaires du primaire ici même dans notre wilaya. Beaucoup d’enfants ont peur de rejoindre leur école et certains refusent carrément de poursuivre leur scolarité à cause de ces violences verbales et/ou physiques (brimades, insultes, coup de tuyau, bâton et même ceinture).

A mon avis, qui est aussi celui de beaucoup de parents d’élèves, il est préférable de revoir le profil des enseignants et de parfaire leur formation pédagogique plutôt que de tenter de multiples réformes du programme qui n’aboutissent généralement à rien car la plupart de ceux qui sont chargés de les exécuter n’ont pas la compétence.

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Saïd Abdelli.Le poète-chercheur

Posté par Rabah Naceri le 21 janvier 2009

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La poésie est la mère de tous les Arts.

(Par Boualem B). A 59 ans Saïd Abdelli a encore l’enthousiasme de la jeunesse. Il vit intensément ses jours par la poésie et pour la poésie. Volubile, il parvient souvent à contaminer son entourage par son virus poétique et ses anecdotes relatives au monde artistique. Poète-chercheur, comme il aime à se définir, cet enfant de Béjaïa passe son temps à interroger la langue kabyle, à fouiner dans son ancien vocabulaire pour trouver des images frappantes, des mots suggestifs et des tournures stylistiques brillantes. Critique, il porte un regard sévère sur la production artistique d’aujourd’hui. Ici, il se confie à notre journal.

Vous avez lancé un concept assez vague « la poéthérapie » que vous avez soumis à l’académie française, quelle signification renferme-t-il au juste ?

La poéthérapie, c’est la médication par la poésie. Dans notre siècle, fait de bouleversements en tous genres, la poésie peut jouer un rôle déterminant. Elle a déjà montré son efficacité dans les siècles précédents. A titre d’exemple, le poème « Liberté » de Paul Eluard a été, pendant la seconde guerre mondiale, d’un secours mille fois plus important pour la résistance que les discours politiques. Ne dit-on pas d’ailleurs que le poète est le flambeau qui éclaire le chemin de son peuple ?

Un poème peut servir de rempart et d’arme contre l’oppresseur ; de thérapie contre l’angoisse et le désespoir ; d’outil inégalé pour la rêverie et la méditation… enfin d’hôpital pour guérir de tous ses maux, se comprendre et comprendre le monde. En soumettant le terme « poéthérapie » à l’Académie française, il m’ont invité à utiliser plutôt « poétothérapie » qui est à leur sens plus judicieux. Pour son entrée dans le dictionnaire, l’honorable institution m’a fait savoir que seul son usage par un large public peut lui permettre cet accès.

Vous vous présentez non pas comme un poète mais comme un poète-chercheur. Peut-on savoir pourquoi ?

Pour moi composer un poème équivaut à une aventure dans le monde fascinant de notre langue. Je fais très attention au vocabulaire que j’emploie, à la manière de traiter mes textes, aux sujets que je traite. Je me comporte en architecte qui allie tradition et modernité en vue de bâtir quelque chose de durable et d’esthétique. Un poème doit faire ressortir les parfums et les subtilités de la langue dans laquelle il est écrit. C’est dans cette optique que je m’inscris, et je peux dire en toute modestie, en plus de trente cinq ans de création, je suis parvenu à avoir un art propre à moi.

Après avoir fait la dure expérience avec certains chanteurs et groupes musicaux, vous vous apprêtez à chanter vous-même votre poésie. Comment en êtes-vous arrivés là ?

Dans un entretien que vous a accordé mon frère Tayeb Ikouvach, il vous a dit ceci : « nul enfant ne peut être éduqué que par son géniteur, une voiture de formule 1 ne peut être confié à un détenteur d’un nouveau permis de conduire ». Ces propos, je les fais miens. En kabyle on dit « yehzen lmal ur yeksi babi s, yehzen uzetta ur dgir la lis » j’estime avoir répondu à votre question.

Un dernier mot ?

Je rêve d’une Algérie où il y aurait un ministère de la poésie.

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Cheikh Saddek Abedjaoui.

Posté par Rabah Naceri le 21 janvier 2009

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Un Maître au répertoire kabyle inconnu.

Le Cheikh nous a quittés le 7 janvier 1995, laissant une œuvre devenue source d’inspiration pour beaucoup de jeunes talents.

(Par Boualem B.). Connu pour être un musicien et un chanteur d’andalou, Sadek Abdjaoui, de son vrai nom Bouyahia Sadek est né le 17 décembre 1907 à Béjaïa. Très tôt, il s’intéresse au monde de la musique et comme à l’époque de sa jeunesse, la musique andalouse était très en vogue et dépassait de loin tous les genres musicaux d’alors au pays. C’est tout naturellement qu’il en tombe amoureux et qu’il mettra tout son génie à se perfectionner dans ce domaine pour égaler les grands maîtres. Tlemcen, qui était alors la Mecque de ce genre musical, sera sa destination préférée. Il effectuera plusieurs séjours dans cette ville pour améliorer ses connaissances et rencontrer le gratin du milieu. Ayant acquis une solide formation et une bonne maîtrise de l’interprétation, il va entamer sa carrière artistique en assumant plusieurs rôles.

De l’association algéroise El Moussilia où il fut l’un des ardents animateurs pendant presque cinq années, le voilà, à partir de 1946, animateur et responsable d’orchestre à Radio Bougie qui venait juste d’être créée. Ayant commencé sa carrière en chantant en arabe, le voila encore composant des textes en kabyle, écrivant des sketchs qui ont fait le ravissement de centaines d’auditeurs. A l’époque, les artistes kabyles étaient aussi rares que des merles blancs, aussi toute création artistique dans cette langue était la bienvenue pour ceux qui ont la chance de posséder une radio et de capter les émissions de Radio Bougie. Quoi qu’il en soit, l’influence du cheikh a été immense dans l’éclosion de plusieurs vocations artistiques. Plusieurs de ceux qui ont évolué autour de lui, à leurs débuts, sont devenus de grands noms de la chanson kabyle à l’exemple de Mokrane Agawa, El Ghazi, Youcef Abdjaoui, Djamel Allam….

A l’indépendance, pour transmettre son enseignement aux jeunes et répondre aux besoins artistiques du pays dans le domaine musical, il procède à la fondation du conservatoire de musique traditionnelle de la ville de Béjaïa dont il sera l’âme et le moteur jusqu’au en 1986. Ce qui est navrant dans le cas de Sadek Abdjaoui est que son répertoire kabyle est très peu connu. À part quelques titres dont le célèbre « Vou waâmam dou qendour », rares sont les personnes qui peuvent prétendre connaître quelques œuvres en kabyle du cheikh. Il est temps peut-être, à l’heure où ceux qui l’ont connu et côtoyé sont encore vivants, de procéder à l’inventaire de ce répertoire avant qu’il ne tombe complètement dans l’oubli.

Sadek Abdjaoui nous a quittés le 7 janvier 1995, laissant une œuvre qui sert de source d’inspiration à beaucoup de jeunes talents.

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Salon d’Astronomie de Bejaia (du 31 mai au 02 juin 09)

Posté par Rabah Naceri le 19 janvier 2009

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Salon d’Astronomie de Bejaia

Bejaia, 31 mai – 02 juin 2009

Plusieurs pays du monde s’apprêtent à célébrer l’Année Mondiale de l’Astronomie. En effet, l’année 2009 a été déclarée « Année Mondiale de l’Astronomie » par les Nations Unies, l’Unesco et l’IUA galile.jpg(International Astronomical Union). Elle coïncide avec le 400 ème anniversaire des premières observations faites avec une lunette astronomique, par Galilée (1564 – 1642). Grâce à son instrument rudimentair, Galilée fit plusieurs découvertes : les Montagnes lunaires, les Tâches solaires et les Satellites de Jupiter.

Le Salon d’Astronomie organisé par la ville de Béjaïa (sous la coordination des associations ASAA et GEHIMAB), en partenariat avec de nombreux organismes et centres de recherches et associations, s’adressent à tous. Son but est de faire partager la passion de la découverte et le plaisir qu’il y a à mieux comprendre l’Univers. Durant quelques jours, amateurs, professionnels et chercheurs vont partager la même passion qui les unissent, l’Astronomie. Un colloque, des expositions, des visites et des observations vont permettre échanges d’idées et d’expériences, ainsi que le développement des coopérations entre les chercheurs et les amateurs.

Le Salon d’Astronomie de Béjaïa sera un grand moment d’échange de connaissances dans une ambiance conviviale.

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Le 28 novembre 2002 la fusée Cosmos M3 a quitté sa plate-forme de lancement en Russie emportant à son bord le premier satellite algérien ALSAT-1

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Ci-dessus, l’Astrolabe construit à Guadix en 1320 par Ibrahim b. Muhammad b. al-Raqqam, fils de l’astronome de Béjaïa Ibn al-Raqqam. (Académie Royale de l’Histoire de Madrid).

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Représentation de la comète C/1769 P1 par l’astronome de Béjaïa ash Shallâtî au 18ème siècle.

Renseignements :

Association GEHIMAB – Laboratoire LAMOS

Université n’Bgayet . 06000 (Algerie)

Tel: 034 21 08 00 Tel/Fax: 034 21 51 88

Email : astronomes@gmail.com       http://www.gehimab.org

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L’astronomie à Bejaia et sa région

(11ème – 19ème siècle)

mausole.jpgamiral.jpgDeux périodes caractérisent la contribution de Béjaïa et sa région au développement des connaissances dans le domaine de l’astronomie.

Tout d’abord l’époque médiévale. La ville de Béjaïa était célèbre par le niveau de son école. Le marocain Abu l’Hassan Ali (m. 1262) y réalisa des observations astronomiques, alors que l’andalou Ibn Raqqam (m. 1315) y quadrant.jpgétabli ses tables astronomiques. Les débats y étaient si intense au point que l’astronomie n’est pas intégrée au sein de mulud.jpgla même discipline dans la classification de deux savants de Béjaïa (la physique pour Ibn Sab`in au 13e siècle et Ibn at-Ta’alim – les mathématiques pour Ibn Khaldoun au 14e siècle).

Après la destruction de la ville par les espagnols, le relais est assuré par la province. Commence l’épopée des Zawiya de la Kabylie. En effet, c’est dans la vallée de la Soummam que l’astronome ash Shellati rédige son fameux traité Ma`alim al-Istibsar. Le niveau des lettrés locaux du 19è siècle et leurs pratiques peuvent être cernées en analysant le contenu d’Afniq n’Ccix Lmuhub. Ces pratiques perdureront jusqu’à la formation des premiers astronomes contemporains (comme Al-Hafidhi à Al Azhar au début du 20è siècle).

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Prix Ibn Raqqam 2009

Créée dans le cadre de l’Année Mondiale de l’Astronomie, cette compétition vise à stimuler l’intérêt des jeunes pour l’astronomie. Le prix sera remis le 1er juin 2009, lors de la journée mondiale de l’enfance.

 

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Thèmes du colloque

amguid.jpg1- Astronomie générale et Astrophysique (Astrométrie, Mécanique céleste, Astronomie stellaire, Astronomie galactique, Planétologie, Cosmologie, Spectroscopie, …).

2- Techniques spatiales, moyens d’observations et instrumentation.

3- Histoire de l’astronomie.

4- Pédagogie et Didactique des Sciences et de l’Astronomie.

Buts et objectifs du salon

A travers les thèmes dégagés, cette rencontre nationale a pour objectifs :

• Célébration de l’Année Mondiale de l’Astronomie.

cratre.jpg• Faire le point sur l’avancée de l’astronomie et fournir ainsi une image moderne de l’astronomie et des astronomes.

• Vulgarisation des connaissances en astronomie et développement de la culture scientifique auprès du grand public.

• Cerner le niveau atteint en Algérie à travers les âges et exhumation de témoignages sur l’Astronomie.

• Localiser et répertorier les manuscrits d’astronomie disponibles (dans les bibliothèques publiques et privées, en Algérie et à l’étranger).

Comité d’organisation

Différentes institutions et organismes de la Wilaya de Béjaïa, alsat1.jpgsous la coordination conjointe de l’ASAA (Association Sirius de Béjaïa) et du GEHIMAB (Groupe d’études sur l’histoire des mathématiques à Béjaïa).

Comité de programme

Le comité de Programme est composé de plusieurs spécialistes issus des universités (Béjaïa, Sétif, Constantine, Barcelone,…), Centres de Recherches (C.R.A.A.G. Alger, C.N.R.P.A.H. Alger, C.N.R.S. Paris, …) et institutions (Union Astronomique Internationale, …).

Participants

A côté des communicants et des conférenciers invités, de nombreux amateurs vont participer à cette rencontre afin de présenter leurs travaux.

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Proposition de communication

Les auteurs de communications sont invités à soumettre avant le 10 Mai 2009 des résumés (ne dépassant pas deux pages) faisant état des résultats de recherches ou de synthèses originales. Les communications retenues par le comité de programme seront publiées dans un ouvrage collectif (les auteurs recevront les instructions détaillées pour la fourniture du texte complet). Les langues de travail de la rencontre sont : l’arabe, le français et l’anglais.

PROGRAMME DU COLLOQUE

muse.jpgSamedi 30 Mai 2009

13h00 : Accueil des délégations, mise en place des stands et expositions

Soirée : Projection Vidéo : Histoire de Galilée (Auberge de Jeunesse Soummari)

Dimanche 31 Mai 2009muse2.jpg

08h00 : Accueil des participants (Maison de la Culture de Béjaïa)

09h00 : Ouverture officielle et inauguration des expositions

09h30 : Conférence plénière: L’Année Mondiale de l’Astronomie

10h00 : Conférence plénière : L’Astronomie à Béjaïa et sa Région (11è – 19è siècle)

11 h 00 : communication + débat

Après-midi :nbuleuse.jpg

14 h 30 : Ateliers (Maison de la culture)

17 h 00 : Visite du Musée de géologie – Sidi Ouali

Soirée : Ateliers + observations astronomiques (Auberge de jeunesse Soumari)

Lundi 01 juin 2009 :

09 h 00 : Visite Zawiya Institut Sidi Touati – Bejaia

Communication : le Kitab Al-Bahrya de Piris Reis

11 h 00 : Visite Zawiya Institut Chellata

Communications :

- Le Ma’alim al-istibsar de l’astronome ash-shellati (18è siècle)

- La traversée spectaculaire de la Kabylie par l’astronome François Arago (1808)

15 h 30 : A Beni Afadh (Bibans)

Communication : le Traité al-Zij al-fa’iq de l’astronome Mulud al-Hafidhi (1880-1948)

Soirée : remise du pris Ibn Raqqam (auberge de jeunesse Soumari)

Mardi 02 juin 2009 :

09 h 00 : à l’université Targa Ouzemour

Conférences plenières

- Communications 

14 h 30 : Ateliers + expositions (Maison de la culture n’Bgayet)

Soirée : clôture (auberge de jeunesse Soumari)

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Riez ! C’est bon pour la santé.

Posté par Rabah Naceri le 18 janvier 2009

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Riez ! C’est bon pour la santé.

Et si, pour garder la forme, il suffisait de rire chaque jour ? Eh bien oui, nous assurent de nombreux scientifiques ! La preuve par huit.

Il nous fait un corps de rêve

Suer dans les salles de gym, ce n’est pas votre truc ? Alors inscrivez sur votre agenda une séance de fou rire ! « Lorsque l’on rit, les muscles des abdominaux tout d’abord, puis ceux du buste, des bras, des épaules et des jambes s’agitent et se contractent, nous laissant ensuite épuisé, explique le Dr Rubinstein, neurologue. Une minute de rire équivaut à dix minutes de gymnastique. »

Il améliore le sommeil

Regarder un film comique, plus efficace qu’un somnifère ? Oui ! Car rire entraîne la libération de la sérotonine, neurotransmetteur à l’action apaisante, appelée aussi hormone du sommeil, car elle a entre autre un effet sédatif.

Il lutte contre le stress

giffemmes010.gifVous l’aviez sans doute remarqué : une bonne rigolade, et on voit tout de suite la vie en rose ! Les raisons en sont multiples : tout d’abord parce que les muscles contractés par les soucis se détendent illico. Ensuite, parce qu’on évacue l’adrénaline et la noradrénaline, deux hormones responsables du stress et des idées noires. « Mais le rire a aussi des bienfaits sur le long terme, car après une crise de rire, le rythme cardiaque ralentit, la tension artérielle diminue et la circulation sanguine repart normalement, précise le Dr Rubinstein. Survient alors une détente bienfaisante et régénératrice qui dure… C’est bien simple, une minute de rire équivaut à quarante-cinq minutes d’une bonne relaxation. »

Il nous fait un coeur tout jeune

Incroyable, mais sérieux ! Parce que, lorsque l’on s’esclaffe, les artères se dilatent, facilitant le passage du sang, ce qui entraîne une diminution de la tension artérielle. « Cela provoque également une accélération de la respiration, ce qui contribue à fluidifier la circulation du sang, évitant que les artères ne s’encrassent », explique Bernard Raquin.

mdr.gif« Et il diminue notre taux de cholestérol, ajoute le Dr Rubinstein. Le cholestérol, apporté par l’alimentation, est éliminé par les sécrétions biliaires du foie. Or, dans les « hahaha ! », le va-et-vient du diaphragme (situé au niveau du ventre) masse le foie, ce qui stimule les sécrétions biliaires accélérant ainsi l’élimination du cholestérol. » Enfin, selon une équipe de chercheurs américains, qui ne passent pas pour des rigolos, la dépression augmente de 44 % le risque de maladies cardiovasculaires. Or, le rire élimine les deux hormones responsables des idées noires. Voilà pourquoi rire au moins un quart d’heure par jour, c’est conserver un système cardiovasculaire au top-niveau !

Il diminue la douleur

Se gondoler stimule également la production de catécholamines, une hormone qui apaise l’inflammation, en particulier au niveau des articulations. Cela déclenche aussi la fabrication d’endorphine, une hormone chimiquement proche des opiacés, qui a la propriété de diminuer la douleur.

Il oxygène tout le corps

Lorsque l’on ne rit pas ou peu, le dioxyde de carbone contenu dans nos poumons n’est pas évacué et l’organisme connaît alors un pic de pollution interne. « Mal oxygéné, notre corps fonctionne moins bien : encrassement, ankyloses, décrit Bernard Raquin. Or, lorsque l’on rit, les poumons expulsent à plus de cent kilomètres/heure l’air qu’ils contenaient (d’où l’impression de manquer d’air lorsque la crise de rire est trop forte), ce qui permet d’évacuer l’air « vicié ». Les poumons se remplissent ensuite pleinement lors de l’ample respiration qui suit. Grâce à cet air frais, cellules, sang, organes et cerveau sont mieux oxygénés donc plus performants. » Seuls certains sports intensifs comme l’aérobic, le jogging ou le tennis sont aussi efficaces.

Il aide à la digestion

Quand nous rions, le diaphragme sautille et stimule tous les organes qui se trouvent à proximité de lui, c’est-à-dire l’estomac, le foie, la rate et les intestins. Cette petite gymnastique abdominale accélère le transit intestinal et stimule la production de sucs gastriques facilitant ainsi une meilleure digestion.

Il booste nos défenses

Comment secréter plus d’immunoglobuline, cette hormone qui nous aide à nous défendre contre l’invasion de virus et de microbes ? En se tordant de rire ! Les personnes rieuses courent, d’après des études de l’université d’Édimbourg, huit fois moins de risques que les autres de développer des maladies !

Merci au Dr Henri Rubinstein, neurologue et à Bernard Raquin, psychologue.

Publié dans 1.1. SANTE PUBLIQUE | Pas de Commentaire »

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