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60ème anniversaire de la D.U.D.H. L’Algérie à la traine !

Posté par Rabah Naceri le 10 décembre 2008

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L’Algérie à la traîne

  

Il y a progrès en matière des droits de l’homme, affirme M.Ksentini. Au contraire, rétorque le Dr Abbas, représentant de Amnesty International Algérie.

(Par Karim Aimeur).La Déclaration universelle des droits de l’homme fête, aujourd’hui, ses 60 ans d’existence. Le 10 décembre 1948, les 58 Etats membres de l’Assemblée générale des Nations unies, à l’époque, adoptent la Déclaration universelle des droits de l’homme au palais de Chaillot à Paris. Depuis, la Journée des droits de l’homme est célébrée chaque 10 décembre partout dans le monde. Ratifiée par la majorité des pays, dont l’Algérie, cette déclaration incarne le cadre juridique dans lequel évoluent les Etats signataires. C’est dans le cadre de cette déclaration que tous les crimes et violations des droits humains sont dénoncés par les organisations et associations des droits humanitaires.

Reconnue comme le fondement du droit international relatif aux droits de l’homme, la Déclaration universelle des droits de l’homme (Dudh), apparaît aujourd’hui beaucoup plus comme un idéal qu’une réalité vécue par tous et partout à travers le monde. La première clause du texte, composée de trente articles et rédigée par une commission de 8 juristes de différentes nationalités, souligne que «tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité».
Elle exprime l’engagement du monde entier à rétablir la dignité et la valeur de la personne humaine, après les violences et les atrocités vécues lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais qu’en est-il en réalité? La majorité des pays bafouent les droits qu’ils ont eux-mêmes signés, a noté Amnesty International dans son dernier rapport. En Algérie, si depuis son adoption beaucoup a été fait, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire. Le champ politique national demeure à l’état d’idée, réduit à un simple formalisme.

La liberté de la presse reste fragile et est conditionnée par des paramètres pas toujours en phase avec les libertés et particulièrement la liberté d’expression. Les syndicats autonomes, quoique légaux continuent d’être marginalisés.

Cette année encore, cette célébration intervient dans une atmosphère marquée par une morosité politique qui ne dit pas son nom. Et ce n’est pas le semblant de débat sur l’abolition de la peine de mort qui contredit l’absence de véritable débat public. Encore moins les déclarations des «anciens» qui rassurent les citoyens du contraire. Le fait est que plusieurs clauses de cette déclaration sont violées de jour comme de nuit sans que personne ne réagisse.

L’article 18 de ladite déclaration consacre à «toute personne le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites». L’Algérie respecte-t-elle les dispositions de cet article? L’article 19 reconnaît à tout individu le droit à «la liberté d’opinion et d’expression», ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. Ce qui est, bien évidemment, loin d’être le cas. Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Cncppdh), Farouk Ksentini, estime que la situation des droits de l’homme en Algérie ne cesse de s’améliorer. Point de vue pas du tout partagé par le Dr Abbas, président de la section algérienne de Amnesty International, selon lequel la situation ne cesse de régresser. Joint au téléphone, le Dr Abbas a déclaré que «la violence sous toutes ses formes, conjugale, dans la rue…est en train de croître comme toutes les formes de libertés sont en train de se rétrécir».

Pour revenir au cadre protocolaire de l’événement, il convient de signaler que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a lancé la campagne de la commémoration du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui sera célébrée par toute la famille des Nations unies. Placée sous le thème «Dignité et justice pour tous», cette campagne vise à renforcer la vision de la Déclaration universelle des droits de l’homme en tant qu’engagement en faveur de la dignité et de la justice universelles.

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Nous avions 20 ans

Posté par Rabah Naceri le 9 décembre 2008

(Par Abderahmane Zakad *).Une anecdote me revient. Lorsqu’en 1960, la wilaya VII avait décidé de nous envoyer en petit groupe rejoindre l’ALN, venant de Bonn, je me trouvais dans l’avion à côté d’un monsieur qui avait embarqué à Rome (ci-joint fiche d’embarquement). Il me regarde, je le regarde.

Tu es Algérien, me dit-il peut être, à quoi le voyez-vous?

- Je reconnais les Chaouis à leurs oreilles, tes oreilles sont grandes, me répond-il. (Ouidhnik kbar)

- Je lui réponds avec toute la candeur d’un garçon de 20 ans :

-«Les ânes aussi ont de grandes oreilles ! ». Cet homme, c’était Ali Mendjeli, Allah irrahmou. C’était mon premier contact avec l’un des hauts responsables de la Révolution algérienne. Mais aussi, avec le népotisme que je subirai et le sectarisme dans lequel j’ai vécu et souffert jusqu’à aujourd’hui. J’ai été brimé, rétrogradé, licencié pour cause de hizb frança. Cela a fait de moi un homme.

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L’histoire règle ses comptes

Posté par Rabah Naceri le 6 décembre 2008

Le point.

L’Histoire règle ses comptes

(Par Bachir Benhassen).Dans un contexte où il est devenu apparent que la classe politique supérieure n’a jamais été unie, contrairement au slogan qui n’en était qu’un durant toute la période du parti unique,  à savoir celui qui décrivait une situation erronée, « unité de pensée , unité d’action », comment pouvoir rétablir la cohésion d’« en bas » quand c’est d’Abord celle d’ « en haut » qui va mal ? pouvoir.jpgDans ces conditions de dispersion aussi bien en haut que d’en bas, ni l’Alliance ne peut être consistante, ni l’opposition ne peut l’être également. Tous les acteurs encartés, à tous les niveaux, à la direction des partis ou comme simplement militants, sont fictifs par rapport à ce qui s’entreprend et se réalise, par rapport à toutes les polémiques actuelles menées par ceux desquels avait dépendu le sort du pays. Ceux qui se rentrent dedans maintenant, et ceux qui probablement ne devraient pas tarder de se joindre à la partie, car cités par les protagonistes, font peut-être faire entrer en conjonction à la fois leur désir de procéder à des règlements de comptes tardifs, (tard, mais pas trop tard) et de satisfaire leur besoin de libérer leurs consciences, car ils doivent sûrement en avoir des raisons.  Parce qu’ils ont été en même temps des officiers supérieurs, très supérieurs de l’armée, dans ses deux versions successives, armée de libération et armée nationale, et en même temps des dirigeants du FLN, celui actuel tentant à chaque fois de valider la thèse selon laquelle, il  n’y a pas eu trois FLN, à savoir celui de la guerre, celui de l’indépendance, et celui du multipartisme, mais un seul, la réponse de ce dernier devrait être attendue pour clarifier les «  choses », ou alors il devrait se taire à jamais. Où le FLN a été un acteur, il devrait s’en expliquer, ou il n’a été qu’une couverture, il devrait en tirer les leçons et s’y conformer. Cependant, bien qu’elles apparaissent répondre plutôt à des soucis liés à des déculpabilisations, de part et d’autre, car qui estimerait n’avoir jamais commis des erreurs, notamment dans un système où ce n’était pas la démocratie qui légitimait les présidents, et idem pour tous les dirigeants politiques, les interventions assimilées à des explications tardives, assorties de règlements de comptes également tardifs, sont des contributions à l’écriture de l’histoire. Les historiens procèderont à des recoupements car ils ne prennent pas pour argent comptant tout ce qui se dit et d’ailleurs cela ne fait pas partie de leur tradition de tout prendre à la lettre. A voir comment la presse écrite a accordé une large, une très large couverture aux déclarations des anciennes hautes personnalités militaires et politiques, alors que les partis politiques sont passés en zone secondaire, les craintes d’une réémergence de la même situation que celle connue durant le début de la décennie 90 dans le cas d’une réouverture totale du champ politique, sont-elles encore fondées? Les partis existants, en tout cas, du fait du manque d’opportunité de « vendre » leurs idées ou de construire des liens de confiance avec les populations, glissent irréversiblement vers la zone de leur oubli, de leur effacement des mémoires des populations;

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Campagne douteuse contre Tamazight

Posté par Rabah Naceri le 6 décembre 2008

Son enseignement est loin d’être généralisé

même …

dans les régions berberophones

(Par B. Hakim). La politique de l’enseignement de Tamazight prônée par le ministère de l’Education nationale (MEN) n’est pas faite pour promouvoir cette langue, encore moins la généraliser comme annoncé à plusieurs occasions.

Ainsi, si à Bouira, une campagne douteuse est menée pour chasser Tamazight du centre-ville oeilamazigh.jpget que les postes budgétaires sont ouverts au compte-gouttes, en dépit d’une forte demande de la part des écoliers mais aussi de la part des nombreux licenciés en tamazight qui frappent vainement à toutes les portes ; à Tizi Ouzou, 33 nouveaux postes pour enseignants et trois postes pour inspecteurs viennent d’être ouverts officiellement la semaine dernière, affirme une source fiable. Ce qui porte le nombre d’enseignants dans cette wilaya à 454 ! Tous les licenciés de Tamazight  fraîchement sortis de l’université Mouloud Mammeri sont pratiquement recrutés et la direction de l’éducation (D.E) risque de ne pas trouver de candidats pour pourvoir ces postes, pendant qu’à Béjaïa un enseignant est obligé de travailler dans 3 à 4 écoles différentes pour faire face à la forte demande. Le nombre d’enseignants est insuffisant pour satisfaire toutes les demandes exprimées à travers la wilaya.

Par ailleurs, depuis plusieurs années, les enseignants réclament à tue-tête des inspecteurs au niveau du Primaire, du Moyen et du Lycée, mais en vain! A Béjaïa, il n’existe qu’un seul inspecteur et il ne pourra pas couvrir toute la wilaya à lui seul!

Au secondaire, des dizaines de PES attendent leur titularisation depuis des années dans toutes les wilaya. Des inspecteurs de la formation et de l’éducation (IEF) d’autres matières (Français et Arabe) sont chargés temporairement pour prendre en charge les PES, mais face à la charge de leur travail, et à la non-maîtrise de Tamazight, ils ne pourront jamais s’occuper convenablement de cette langue ni sur le plan de la formation ni sur celui de l’administration.  A quoi joue donc le MEN si ce n’est à la politique de trois poids trois mesures ? Pourquoi de telles incohérences? « Cette stratégie n’est pas nouvelle et n’est pas dénuée d’arrière-pensées politiques », souligne un enseignant de Bouira.

Contactés par nos soins, certains enseignants des trois wilaya, disent ne rien comprendre et surtout outrés par de telles décisions qui visent à créer des déséquilibres entre les régions amazighophones. Ils comptent réagir par l’intermédiaire de leurs associations respectives pour que Béjaïa et Bouira bénéficient à leur tour de nouveaux postes budgétaires et pourquoi pas généraliser tamazight comme le stipulent les nombreux décrets et circulaires ministérielles.

« De toutes les façons, affirment un enseignant de Béjaïa, le combat pour Tamazight n’est pas fini et que la vigilance doit demeurer de mise. »

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Godot l’Algérien

Posté par Rabah Naceri le 2 décembre 2008

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Y a-t-il en Algérie une opposition,

de simples opposants

ou ni l’une ni les autres ?

(Par Noureddine Khelassi). La question vaut aujourd’hui son pesant de dinars dépréciés au moment où la voie vers une réélection de l’actuel chef de l’Etat est aussi balisée qu’une piste d’aéroport.

C’est l’évidence même, le pouvoir a l’opposition qu’il mérite ou qu’il s’est donné et l’opposition, elle, a le régime dont elle est digne.

A l’ère du parti unique et de la police politique implacable, il y avait quand même une opposition digne d’être traquée partout où son pouvoir de subversion était jugé dangereux. Ce qui constituait un paradoxe. Aujourd’hui, à l’époque du multipartisme, même de façade, de l’Internet et de la mondialisation, on est plutôt en présence d’un kaléidoscope d’opposants, faute d’opposition structurée, audible et crédible. Ce qui est aussi un autre paradoxe. Dans l’état d’étiolement et de silence.jpgcatalepsie où elle se trouve, l’opposition serait bien incapable d’empêcher la régénération du système politique. Le président Abdelaziz Bouteflika ou un autre candidat du pouvoir permanent pourrait alors représenter de nouveau le même régime et, sans coup férir, triompher sans qu’il y ait le moindre besoin de procéder à la distorsion de l’arithmétique électorale ! Sauf à perpétuer le jeu d’incantation et à faire de l’infantilisme sa marque de fabrique, l’opposition, tel un ours polaire, est condamnée à une longue hibernation politique. A faire, pour une durée indéterminée, le lit douillet d’un régime dont la vocation, semblable à celle de tous les pouvoirs de la terre, est de se perpétuer, y compris par les voies démocratiques les plus nettes. Alors, jusqu’à quand cette opposition, qui manque de maturité philosophique, qui n’a pas d’idées, de projet et de stratégie politiques, et encore moins de leader incontesté, pourrait-elle invoquer comme excuse que le pouvoir verrouille systématiquement la scène politique ? Comment alors incarner le changement et l’organiser quand elle est elle-même impuissante à se débarrasser de ses archaïsmes, de ses pesanteurs et de ce défaut rédhibitoire qu’est le zaïmisme dans sa version algérienne la plus antipathique ? En situation d’échec permanent depuis des lustres, elle est toujours dirigée par les mêmes personnes. Hétérogène, groupusculaire, divisée, inorganisée, elle vit dans le mythe de l’homme providentiel, incapable qu’elle est d’organiser en son sein l’alternance qu’elle reproche au pouvoir de refuser d’accepter. Les partis, autoproclamés démocrates et adeptes du putsch permanent, qui n’échappent pas à la règle, en sont l’exemple caricatural parfait. Incapable de la moindre autocritique, l’opposition, de quelque obédience qu’elle soit, est frappée de psittacisme politique : son seul point de convergence est en effet la dénonciation systématique du régime, à coups de communiqués et de postures sur Internet qu’on adopte comme on jetterait une bouteille à la mer. Finalement, le problème de l’opposition qui est aussi celui du pays, c’est que nos opposants croient que le simple changement à la tête de l’Etat suffirait pour incarner le changement. Ou, pis, qu’il suffirait d’opter pour la solution de la force. S’agissant de cette dernière, on sait où a mené le soulèvement militaire du FFS en 1963, comme on n’ignore pas non plus dans quelle impasse historique a abouti la violence terroriste prônée par les groupes radicaux et nihilistes islamistes. A défaut de se structurer, d’élargir ses bases, de revenir vers la société, de proposer des idées, de susciter le débat, de prendre régulièrement à témoin l’opinion publique nationale et la communauté internationale, de prendre des initiatives productives et constructives, de construire patiemment une alternative crédible, l’opposition apparaît aujourd’hui dans la position de celui qui attend Godot portant le képi de l’armée pour lui octroyer un pouvoir qu’elle n’a jamais été capable de conquérir par les idées et la lutte pacifique de tous les jours…

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