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Bilan des communes

Posté par Rabah Naceri le 28 novembre 2008

Une année de gestion des communes

Les citoyens déjà désabusés.

(Par K. Naceur). Ils sont 1 541 à porter le titre, combien flatteur, de « premier magistrat de la ville », à célébrer pour la plupart l’an Un de leur accession au poste tant envié de président d’APC, ce samedi 29 novembre, mais ils sont rares les citoyens, qui porteront un regard satisfaisant sur l’oeuvre accomplie en une année par ces édiles. Au plus, lesville.jpg plus cléments d’entre les électeurs seront « aigris ». D’ailleurs, le fait que nos présidents d’APC ne bénéficient que très rarement d’appréciations positives auprès des citoyens n’est pas un phénomène nouveau, d’autant que ces élus ne manquent pas l’occasion de prêter le flanc comme pour conforter les critiques, parfois les réquisitoires, qui leur sont souvent adressés, surtout lorsque l’on connaît le montant astronomique des enveloppes destinées à nombre de projets de développement qui leur sont allouées ou encore lorsque l’on vient à s’intéresser de près à la très mauvaise image que renvoie l’administration communale de la prestation de services que l’administré est en droit d’attendre. Ainsi, à quelle région ou ville que l’on appartienne, il est un propos qui revient, dans la bouche des citoyens, tel un leitmotiv, lorsqu’ils tentent de porter un jugement sur la gestion de leur ville par les élus locaux, notamment le maire, « vous savez, ils servent à rien, si ce n’est à délivrer des documents d’état civil ou à ravaler les façades et à faire la chasse aux « nids de poule » à la veille de visites de personnalités importantes, surtout celle du président de la République »…Excessifs, les jugements des citoyens n’en sont pas moins proches de la réalité, même si de nombreux observateurs leur trouvent des circonstances atténuantes et estiment que les élus locaux, en dépit de leur bonne volonté, ne disposent pas de prérogatives et d’attributs suffisants qui leur permettent de s’imposer, ni même de négocier avec les représentants de l’Administration centrale et du Gouvernement que sont les walis, les chefs de daïra et les directeurs de l’Exécutif de wilaya, dont certains, reproduisant étrangement certaines pratiques « éculées », convoquent l’atavisme et font même dans le « mépris » à l’endroit de l’élu local, ce « provincial un peu retors, illettré, un zest calculateur, opportuniste et médisant… ». Il faut également souligner, dans ce contexte, que les gouvernants qui se sont succédés, à la tête des institutions nationales n’ont pas vraiment cherché à émanciper les élus locaux, particulièrement les présidents d’APC pour leur permettre d’assumer leur rôle, puisqu’à chaque élection communale, c’est à l’administration, activant dans les coulisses, qu’incombe la mission de désigner le « premier magistrat » de la ville, même si l’on prend soin de faire, aux yeux de l’opinion publique, dans les formes, signant par là le premier d’une série d’actes à l’origine de la soumission de l’élu dont la « gratitude » à l’endroit de ceux qui l’ont fait maire ne cessera pas de se manifester, tout le long de son mandat. Ainsi biaisée, objet de convoitises et de jeux de coulisses, de par l’importance que requiert la fonction de président d’APC pour certains milieux locaux influents, notamment lorsqu’il s’agira de récolter quelques avantages lors de passation de marchés de fournitures scolaires, de mobiliers, de travaux de rénovation ou encore d’assainissement, d’octroi de concessions et d’exploitation de certains biens publics, la fonction de maire se trouve dénaturée, détournée de sa mission originelle pour être au service de clans et de groupes humains, pas forcément les mieux à même de contribuer au développement local. D’ailleurs, le bilan établi, au bout d’une année d’exercice, bien qu’il ne puisse pas être exhaustif, fait ressortir, pratiquement, les mêmes carences dans l’écrasante majorité des 1541 communes, que ce soit l’hygiène, la santé, les transports, les services, les infrastructures scolaires, l’entretien des routes, et les quelques améliorations relevées ça bilan.jpget là sont bien plus le résultat de l’engagement personnel du président de la République, à travers les centaines de projets sectoriels et centralisés contenus dans le Plan de Relance Economique, les élus locaux étant trop occupés à vaquer à d’autres préoccupations, souvent les leurs d’abord, en attendant l’ouverture officielle de la campagne présidentielle ou une probable « virée » du chef de l’État dans leur fief…

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Avenir du passé (par M’hand Kasmi)

Posté par Rabah Naceri le 28 novembre 2008

Chronique radiophonique

Alger chaîne 3

L’Avenir du passé

Présentée par M’hand Kasmi

A l’occasion de la Journée Mondiale des Droits des Enfants

lucas.jpg

Pour celles et ceux d’entre vous, qui m’honoraient jusqu’au mois de Ramadhan dernier, de leur amicale compagnie sur les escarpés « chemins de mémoire » de mes maquis radiophoniques nocturnes, c’est dans la fraicheur de la rosée matinale des débuts de week-end, entre chien et loup, qu’ils auront à partir d’aujourd’hui, à supporter mon affectueuse impertinence, dans une nouvelle chronique intitulée, « l’avenir du passé ». Par la grâce d’une nouvelle grille d’hiver qui a décidé de révéler à ciel ouvert, ce que « jour doit à la nuit », nous aurons de nouveau, la renouvelée complicité de nous retrouver chaque jeudi, à la même heure, pour nous livrer ensemble à un bien périlleux mais combien savoureux exercice: tenter en une demi-poignée de minutes, de donner de l’avenir au passé. Pour la première chronique et  à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’enfant, je vous propose une revivifiante et nostalgique déconnexion, une re-naissance dans la magique planète de tous les possibles : Redevenir enfants…tout simplement!

C’est le 20 novembre 1989, il y a de cela 19 ans, presque jour pour jour, que fut adoptée la Convention espoir.gifinternationale des droits de l’enfant. Elle a été signée et ratifiée par 191 pays, à l’exception de deux d’entre eux: la Somalie et les Etats-Unis. Vous aurez peut-être compris pourquoi! Dans le premier pays, les enfants, avec zéro droit, habitent entre les taudis de leurs éternelles  poches de misère et d’insondables sentiers de guerres, ne conduisant nulle part, ailleurs qu’à l’enfer sur terre. Dans le second, empire des Bush père et fils et néanmoins patrie de Walt Disney, les enfants sont virtuellement proclamés rois, sans jamais avoir pourtant la moindre chance de trôner ou même de régner un jour, hors des territoires magnifiés des bandes dessinées ou robotisés des jeux vidéos. Les premiers, défendent avec leurs faméliques et stériles silhouettes décharnées et leurs vraies armes, les fausses causes de leurs chefs de guerre. Les seconds, obèses de goinfreries planétaires, sont les otages de dirigeants pervers, insatiables pyromanes, qui continuent d’attiser les vents de tous les enfers du monde, en soutien à des causes… perdues d’avance.

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Je t’aime mon fils

Posté par Rabah Naceri le 28 novembre 2008

Une autre femme

J’ai commencé à sortir avec une femme… autre que ma femme !

Après 21 ans de mariage, j’ai commencé à trouver une nouvelle lueur d’amour.

Depuis quelques temps j’ai commencé a sortir avec une femme autre que ma femme et… c’était l’idée de ma femme qui m’a dit un jour : « Je sais très bien combien tu l’aimes ! »

La femme que ma femme voulait que je sorte avec était… ma mère… qui estmamanfils.jpg devenue veuve depuis 19 ans mais… à cause des activités de la vie courante, mes trois enfants et d’autres responsabilités je ne lui rendais visite que rarement.

Un jour je l’ai contactée et je l’ai invitée à dîner… elle me demanda :  « tu vas bien ? ». Elle n’était pas habituée à recevoir des appels de ma part à cette heure-ci.

Elle s’est inquiétée mais je l’ai rassurée : « Oui je vais très très bien mais je voulais passer un moment avec toi maman ».

« Nous deux, seuls ? » demanda t-elle ; elle a réfléchi un peu puis elle répondit : « Oui j’aime bien cela ! »

Jeudi, après le travail, je suis passé chez elle pour la prendre… j’avais un peu de trac… En arrivant chez elle je l’ai trouvée aussi perturbée. Elle m’attendait devant la porte… dans une belle robe ! Il semble que c’était la dernière robe que mon père lui avait achetée… avant sa mort. Avec un sourire angélique, maman me dit : « J’ai dit à tout le monde qu’aujourd’hui je vais sortir avec mon fils. Ils sont tous contents et ils attendent impatiemment ce que je vais leur raconter à mon retour. »

Nous sommes allés dans un restaurant exceptionnel, calme et magnifique… ma mère tenait mon bras comme si elle était La Première Dame. Nous étions assis,  j’ai commencé à lire le menu car elle ne pouvait lire que l’écriture large. Tandis que je lisais, elle me contemplait avec un large sourire sur ses lèvres ridées… elle m’a dit : «  C’était moi qui te lisais quand tu étais petit »

Je répondis : « Le moment est venu pour te rendre un peu de ce que tu as fait pour moi. Ne te déranges donc pas maman »

On a beaucoup discuté pendant le dîner. Rien d’inhabituel mais… c’était de vielles histoires et de nouvelles… Sans nous rendre compte, le temps s’est écoulé et  nous n’avons pas remarqué que minuit fût passé. A notre retour, devant sa porte elle me dit : « Je suis d’accord pour une autre sortie, mais cette fois-ci ce sera moi qui vais payer! »… j’ai embrassé sa main et je l’ai saluée.

Quelques jours plus tard maman mourut d’une crise cardiaque… cela s’est produit si vite que je n’avais pas eu le temps de lui faire quoi que ce soit.

Quelques jours après, j’ai reçu une lettre postée de la part du restaurant dans lequel nous avions dîné ma mère et moi… avec une remarque écrite de sa propre main me disant : ” J’ai payé d’avance car je savais que je ne serai pas là… l’essentiel, le repas est payé pour deux personnes, toi et ta femme”.
Tu ne pourras savoir l’importance de cette nuit pour moi …. je t’aime mon fils ! »

A ce moment là, j’ai vraiment compris ce que signifie le mot « aimer » et… « je t’aime » et… ce que signifie l’expression de cet amour pour l’autre.

Rien de plus important que les parents, surtout la mère… donne-leur le temps qu’ils méritent. Ceci est un droit Divin et leur propre droit et cela ne peut être reporté.

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Les abri-bus

Posté par Rabah Naceri le 21 novembre 2008

MANQUE D’ABRIBUS
Une négligence de l’Apc

meslunettes.pngIl est souhaitable que des plaques portant le nom des stations soient apposées pour habituer les voyageurs à user des vrais noms des lieux et non celui d’une boulangerie ou d’une maison individuelle qui a donné son nom à tout un quartier.

L’Apc doit faire un peu plus de pédagogie et beaucoup moins de démagogie. Le mandat va vite se terminer, qu’en restera-t-il ?

Dans la capitale des Hammadites, force est de constater que plusieurs arrêts de bus sarrtacacias.jpgont dépourvus d’abris depuis maintenant très longtemps. Parmi ces arrêts, on citera ceux qui drainent à longueur de journées un nombre important d’usagers notamment durant les heures de pointe.

Arrêt  »polyclinique », menant vers le quartier populeux de Sidi Ahmed où généralement les usagers du transport urbain utilisent les arcades du nouvel immeuble pour se réfugier. Tous les magasins voient leur entrée bouchée par les voyageurs en attendant le bus désiré.

Arrêt « Aamriw ». En revanche, ce n’est pas le cas pour ceux utilisant le même type de transport au niveau du carrefour Amriw, plus exactement au niveau de l’arrêt où stationnent les fourgons et autres bus desservant la côte ouest et Amtik N’Tafat. Du coup, ces derniers font face aux nombreuses incommodités que génère cette situation notamment en période estivale où leur attente se fait toujours sous un soleil de plomb et sans aucun abri en hiver.

Arrêt « El-Qods ». Celui-ci ressemblerait à un quai d’une véritable gare routière anarchique. Les voyageurs s’abritent sous les feuillages des arbres mal entretenus du jardin du même nom. 

arrtdangereux.jpgAutres arrêts. Il faut être un habitant de la ville et un habitué de certains lieux pour deviner l’existence d’un arrêt de bus. Parfois c’est un arbre qui sert de repère, et souvent rien que l’accotement.

Pourtant, on croit savoir que, récemment, la municipalité de Bougie allait acquérir une vingtaine d’abris et que suite à un recensement, les lieux où ils devaient être implantés ont même été désignés à l’avance. N’empêche, à ce jour, ce projet n’est pas encore concrétisé sur le terrain à moins d’une prochaine relance car avouons quand même que cette question demeure, on ne peut plus, une priorité aux yeux de tous ici dans la ville de Béjaïa.(Par Tarek Meyal)

 

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Bejaia se développe, dit-on !

Posté par Rabah Naceri le 18 novembre 2008

Bejaia se développe ?

meslunettes.pngBEJAIA SE DEVELOPPE !  Ainsi commence un article publié par ToutSurl’Algérie ! C’est une phrase très simple et complète dirait un professeur de langue française. Mais qu’en est-il réellement sur le terrain?

La wilaya va se doter d’un siège ultramoderne. Les mauvaises pratiques ont finalement la peau dure dans notre pays et résistent même aux effets corrosifs du temps. Et comme nos responsables n’ont plus l’âge pour changer alors ils font appel à l’ancien répertoire des adjectifs dont le parti unique nous a gavés durant de longues années. A cette époque nos dirigeants ont lancé la construction du « plus grand port d’Afrique »,  commandé le « plus grand méthanier de la planète », etc… et voilà que l’on nous sert un plat réchauffé en lançant la construction d’un siège de wilaya ultramoderne avec le concours de la célèbre société multinationale Bouygues et la société chinoise CSCEC.

Cela fait plus de 5 années que le terrain a été acquis au Dinar symbolique et qu’un bureau d’études a été chargé de cette mission.  »Le site du futur siège de la wilaya de Béjaïa n’a pas encore été choisi », selon TSA. Si l’intention était sincère pour doter notre wilaya d’un siège digne de sa renommée et de sa grandeur, le siège de wilaya aurait pu être aujourd’hui fonctionnel.

Béjaïa va se doter également d’une gare routière moderne. Je conseille aux lecteurs de ne pas faire trop attention aux adjectifs pour leur éviter les déceptions futures.

En effet, le projet d’érection d’une gare routière est très vieux et a même été inscrit à l’ordre du jour d’une session de l’Apw que je présidais (1997 – 2002). A cette époque, les gares routières étaient financées par le budget sectoriel, donc entièrement pris en charge par le budget de l’Etat. L’Apc de Bejaia de l’époque a mis beaucoup de temps, vainement d’ailleurs, pour dégager une assiette de terrain où sera implantée cette structure tant souhaitée par la population. Quelques temps plus tard, on nous apprend que l’Etat ne prend plus en charge les constructions de gares routières. Par conséquent, la commune qui projette la construction d’une gare routière doit trouver les fonds nécessaires. Cette nouvelle a servi de prétexte à nos élus locaux et administration pour mettre au placard cette idée de doter notre chef-lieu de wilaya d’une gare routière comme les autres wilayates.

Quelques années plus tard, un terrain (qui était occupé par une entreprise de fabrication de matériaux de construction « TULESTAL ») a été trouvé au niveau des « Quatre Chemins ». Or, cette parcelle présente beaucoup d’inconvénients car elle est située dans un quartier populaire où les voies d’accès sont étroites et enclavées, et est mitoyenne à une école primaire et à d’autres habitations privées. J’imagine mal un fonctionnement optimal de cette gare routière à cet endroit. Wait and see !

Modernisation de la gare ferroviaire est en cours de préparation. Cette modernisation se résume au remplacement des rails qui datent d’avant l’indépendance. Leur état de vétusté est si avancé que leur remplacement s’est imposé en extrême urgence. Une opération d’entretien est appelée aujourd’hui modernisation. Il est vrai que nous avons l’art et la manière de faire évoluer le sens des mots dans la direction qui nous arrange.

Construction d’un Centre Hospitalo-Universitaire. J’ignore la source d’informations qui autorise les journalistes de TSA de situer ce futur C.H.U à 35 kms de la faculté de médecine alors qu’au jour d’aujourd’hui le site n’est pas encore choisi. Il est permis toutefois de relever l’aberration de l’inexistence d’un C.H.U alors que la faculté de médecine est à sa 2ème année d’existence. Une Association des Amis de la Faculté de Médecine est née, il y a quelques mois déja, et qui milite pour contribuer au développement et à l’épanouissement de cette faculté et pour une formation de qualité digne de ce 3ème millénaire.

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Droits de l’Homme en Algérie

Posté par Rabah Naceri le 16 novembre 2008

Des avancées et des écueils

unog.gifChez le commun des citoyens en Algérie, l’espoir de vivre un jour dans un Etat de droit demeure très présent. Un Etat dans lequel aucun Algérien ne soit intouchable devant la force de la loi, ni agressé au nom de cette même loi.

Cet idéal reste tributaire de la suppression de toute forme d’injustice et de « hogra ». L’Algérie a certes engagé des actions à l’effet de consolider la culture du respect et de la promotion des droits de l’homme, mais certaines ONG, à l’image d’Amnesty International, restent peu convaincues de l’application sur le terrain de ces mesures.

Celle-ci a, dans son dernier rapport (en 2008), dressé un bilan peu reluisant de la situation des droits de l’homme en Algérie…

Un rapport, deux avis

Complexité n Devant l’importance prise par le concept des droits de l’homme dans le monde, parler de la situation qui prévaut en Algérie et en faire un état des lieux, n’est pas chose aisée.

Cela d’autant plus que la définition des droits de l’homme diffère au même titre que la perception des uns et des autres de la situation sur le terrain. Ainsi, pour certains, les accusations portées par onu.jpgAmnesty International, dans son dernier rapport sur la situation des droits de l’homme en Algérie sont tendancieuses. D’autres, en revanche, ne les trouvent pas assez musclées et estiment qu’elles ne reflètent pas la dure réalité. Le rapport en question s’est étalé, entre autres, sur « les violences politiques qui persistent et qui continuent à faire des victimes ». Le document fait aussi état de l’existence de « personnes soupçonnées de participation à des activités terroristes, et qui sont détenues dans des lieux secrets et sans contact avec le monde extérieur ». Selon Amnesty, ces personnes risquaient d’être soumises à la torture et aux mauvais traitements. Celles soupçonnées de terrorisme et qui avaient été renvoyées en Algérie par des gouvernements étrangers ont été, poursuit le rapport, « condamnées à des peines d’emprisonnement à l’issue de procès qui n’ont pas respecté les normes internationales d’équité ». Le rapport évoque également des harcèlements dont seraient victimes les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes dans notre pays.

Amnesty revient, par ailleurs, sur « l’impunité dont bénéficient les membres des groupes armés et des forces de sécurité, responsables d’atteintes flagrantes aux droits humains, commises dans le cadre du conflit interne des années 1990 ».

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2e journée du colloque international autour des Amazighs et de Tamuzgha

Posté par Rabah Naceri le 15 novembre 2008

meslunettes.pngObservons un peu les contradictions flagrantes que nous vivons quotidiennement dans notre pays ! D’un côté, on organise un colloque international portant sur l’apport de la civilisation Amazigh à la civilisation mondiale et humaine, et non loin de là – à Bouira et sétif – on décide de supprimer des postes pour les enseignants de Tamazight !! 

Partie intégrante de la civilisation mondiale et humaine

oeilamazigh.jpgLa seconde journée du colloque international autour des Amazighs et de tamuzgha initié par le Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), dans le cadre de son plan de charge pour l’année 2008, s’est poursuivi avant-hier à Ibn Zeydoun (Riadh El-Feth) autour, bien entendu, du même thème principal : «L’apport des Amazighs à la civilisation universelle».

Pour cette deuxième et dernière journée du colloque, à l’image du premier jour, plusieurs chercheurs de renommée nationale et internationale tels que le docteur en linguistique berbère, Mohand Akli Haddadou, l’écrivain et chercheur, Younès Adli, le docteur en linguistique berbère à l’université de Tizi Ouzou, Saïd Chemakh, ou encore le sociologue Mouloud Lounaouci.
Le premier intervenant lors de cette journée, M. Mohand Akli Haddadou, a relevé à travers sa communication intitulée «Les mots d’origine dans les langues méditerranéennes : une autre vision de l’emprunt linguistique dans l’antiquité et le moyen-âge», que lorsque nous parlons de berbère, nous avons pris l’habitude de dresser d’importantes listes d’emprunts que cette langue aurait faits aux autres langues avec lesquelles elle était en contact. D’ailleurs pour lui, «s’il est vrai que le berbère a effectivement emprunté aux autres langues (c’est le cas de toutes les langues), il n’a pas moins prêté aux autres langues, dans l’antiquité comme aujourd’hui». Après une revue critique des emprunts latins et puniques au berbère, nous envisageons les emprunts faits par ces langues et par d’autres langues au berbère, si l’emprunt est une donnée fondamentale des langues, il ne doit pas être pris comme prétexte pour minorer des langues. Dans le même sillage – la question de l’influence des Amazighs sur le plan linguistique –, le second conférencier, M. Moussa Imarazen, soutient dans son allocution «Apport des Amazighs en linguistique et en littérature» que l’histoire des Berbères et de la Berbérie a toujours été marquée par la présence étrangère à travers les conquêtes et invasions venant de l’Est et du Nord. Au point que cette même histoire semble se résumer à : «l’histoire du Maghreb n’est souvent pour les auteurs que l’histoire des dominations étrangères. Elle n’est que succession des maîtres d’un moment». En conséquence, ce pays a servi de centre de brassages culturels, civilisationnels et linguistiques comme en témoignent certains rituels et pratiques religieuses en Kabylie ou encore les nombreux emprunts linguistiques au phénicien, au latin, au turc, à l’arabe et au français. Pour ce docteur en linguistique, ces éléments jouaient, souvent, en faveur de ce qui venait de l’extérieur tout en mettant en péril ce qui représentait l’identité même des Berbères (langue et culture). Malgré cela, le berbère a pu se maintenir et surmonter les épreuves contribuant ainsi à former la langue maghrébine et sa culture. Enfin, la séance de l’après-midi s’est clôturée avec le même questionnement a abordé par le sociologue Mouloud Lounaouci : «II y a une civilisation amazighe, c’est un fait ; certains le nient. Pour quelles visées idéologiques ? La place de cette civilisation parmi ce qu’on peut appeler la civilisation humaine ou mondiale, c’est quoi ? Est-ce des apports ? De quels types ? Est-elle complémentaire des autres civilisations ? Pourquoi ? Est-ce qu’elle ne fait pas partie intégrante d’une civilisation mondiale/humaine tout court ?» K. H.

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Tamazight en danger !

Posté par Rabah Naceri le 14 novembre 2008

La Direction de l’Education de la wilaya en a décidé la supression

Tamazight en danger de disparition à Sétif

(Par B. Hakim). L’enseignement de Tamazight et son aire d’influence se rétrécissent comme une peau de chagrin amazigh.jpgchaque jour un peu plus à travers les régions amazighophones. Après sa suppression programmée dans deux CEM au niveau du chef-lieu de Bouira, c’est au tour de la direction de l’éducation de wilaya de Sétif de procéder à son éviction dans le système éducatif. Pourtant Tamazight est enseignée depuis 1995 dans certaines communes, à l’instar de Béni Ouartilane où Hamdad Larbi vient de faire les frais de la bêtise et de la bureaucratie pour être versé dans l’enseignement de l’arabe en guise de remerciements pour ses bons et loyaux services passés à enseigner Tamazight treize ans durant ! Apparemment, cette décision unilatérale de la direction de l’éducation de Sétif n’est motivée que par la volonté délibérée d’éradiquer Tamazight dans la région ! Pour preuve, son manque d’intérêt  envers  cette matière et ses enseignants. Pourtant en 1995, Sétif comptait plus de 15 enseignants. Aujourd’hui force est de constater que l’unique enseignant qui a résisté jusque-là vient d’être, à son tour, mis fin à ses fonctions. Le collectif des enseignants de cette région ne compte pas baisser les bras et se dit prêt à entamer des actions légales pour faire aboutir ses revendications  à savoir la réhabilitation de Tamazight et sa réintroduction à l’école, le problème de l’inexistence de l’inspecteur de la matière et la surcharge du volume horaire. D’ailleurs une plate-forme de revendications vient d’être remise à la tutelle ce lundi.  De son côté, la très active association des enseignants de Tamazight de Béjaïa – Tidmi- a organisé, avant-hier lundi, une journée de protestation au niveau de la DE pour dénoncer l’ostracisme dont fait l’objet tamazight. Les enseignants venus nombreux des différentes régions du pays ( Bouira, Tizi Ouzou ; Sétif, Alger, Boumerdès…) sont plus que jamais déterminés à « défendre (leurs) intérêts et ceux de cette discipline scolaire, ils ne pourront demeurer passifs face au déni et aux violations flagrantes des droits les plus élémentaires qui s’offrent en spectacle désolant à (leurs) yeux « .  Ils dénoncent également, dans la foulée, la stratégie de pourrissement adoptée par le Ministère de l’éducation nationale par « l’ouverture des postes budgétaires au compte-goutte et la fermeture d’autres déjà existants à l’instar de Sétif ainsi que l’absence de stratégie de généralisation de l’enseignement de Tamazight ». Les protestataires apportent ainsi leur soutien indéfectible à leurs collègues de Sétif et les assurent de leur soutien jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. “Le combat continue », affirme malicieusement Brahim.

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Un chef-d’oeuvre architectural à l’abandon

Posté par Rabah Naceri le 14 novembre 2008

meslunettes.pngCe joyau architectural a retenu l’attention de plusieurs journalistes et correspondants de presse qui n’ont pas manqué de lancer des appels aux responsables administratifs et aux élus qui demeurent indifférents et insensibles au sort réservé à cet édifice.

palaisdejustice.jpgDepuis le départ de l’institution vers un nouveau siège, inauguré en 1999 par le ministre de la justice Adami, cet ancien palais a été littéralement abandonné où des dizaines de pigeons ont élu domicile.

Situé à la rue Aïssat-Idir, en plein cœur de la ville, ce joyau architectural, qui domine par ailleurs la baie de Béjaïa, dépérit de jour en jour sous le regard placide des responsables.

Les fameux projets portant reconversion de cette infrastructure en un Institut National des Beaux-Arts puis plus tard de conservatoire de musique, annoncés en grande pompe par l’actuelle ministre de la Culture lors de sa visite en 2004 à Béjaïa, semblent être, finalement, renvoyés aux calendes grecques !

Le sort lamentable réservé à cet ancien palais de justice ressemble étrangement à celui réservé au célèbre château de la Comtesse situé dans la commune d’Aokas. Ce dernier dépérit à une vitesse inquiétante sans que cela fasse réagir les élus locaux. Quel gachis !

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L’apport des Amazighs à la civilisation universelle

Posté par Rabah Naceri le 13 novembre 2008

Amazighs :logoamazigh.bmp

L’apport des Amazighs à la civilisation universelle,

thème d’un colloque internationale à Alger

L’apport des Amazighs à la civilisation universelle  a été souligné hier, à Alger par les participants à un colloque international organisé par le Haut commissariat à l’Amazighité (HCA).

Les participants à cette rencontre, de deux jours, ont abordé la contribution  variée des Amazighs à la civilisation humaine dans différents domaines notamment  en politique, philosophie, culture, arts et littérature.

Le directeur du patrimoine au HCA, M. Hamid Belek, a évoqué le premier grand roi amazigh, massinissa.jpgMassinissa, qui a su faire de « Tamazgha » à l’époque un Etat  en assurant aux siens les éléments de stabilité et de sédentarisme, une vie  économique prospère et en leur inculquant l’amour de la terre et de l’indépendance. « Massinissa était un des grands hommes amazighs qui ont contribué à  la pensée politique universelle », a souligné M. Belek. « Il a démontré que Tamazgha pouvait rivaliser avec toutes les autres  cultures et civilisations. Sa bravoure et sa force militaire ont certainement  contribué à changer l’ordre politique de l’époque où les deux puissances Carthaginoise  et Romaine étaient obligées de composer avec lui », a-t-il ajouté.

S’agissant de la contribution amazigh aux arts et à la littérature, l’intervenant a souligné que « les hommes qui ont participé à ce mouvement  culturel sont les promoteurs de la culture tamazight ». Le directeur du patrimoine au HCA a notamment cité Apulée de Madaure,  « auteur d’une oeuvre considérable dans les différentes sciences, comme la médecine  et l’astronomie, la philosophie, l’art , la musique et la littérature », rappellant  que son oeuvre maîtresse « Les métamorphoses ou l’âne d’or » a donné à l’histoire  de la littérature de langue latine son premier roman en prose. L’intervenant a également évoqué l’oeuvre et la contribution à la civilisation  universelle d’hommes tels que Saint Augustin et Ibn Khaldun. Le chercheur Abdennour Abdesselam a abordé, pour sa part, dans sa communication l’apport des Amazighs à la civilisation humaine dans le bassin  méditerranéen. Il a précisé que ces apports se basent sur trois plans essentiels: littéraire, religieux et politique, ajoutant qu’au plan littéraire les grands noms de la  littérature d’Afrique du Nord « sont tous ou presque des berbères ». M. Abdesselam a cité, entre autres, Mouloud Mammeri, Mouloud Feraoun, Malek Ouari, Mohamed Dib, Kateb Yacin, Tahar Djaout et Assia Djebar. Ces auteurs,  contribuent, à travers  la traduction de leur ouvrages dans plusieurs langues,  au renforcement de l’universalité », a-t-il dit.

« Leur lieu d’expression est l’Algérie mais la réalisation de leurs oeuvres  dépassent l’espace et le temps pour traiter de la commune vie des hommes par-delà  les langues et les cultures », a ajouté le conférencier.

De son côté, l’intervenant Chems Eddine Chitour a donné quelque repères  sur l’apport culturel de la culture amazigh au patrimoine de l’humanité.

M. Chitour a insisté sur le nécessité de dépasser le débat sur « l’errance  identitaire » et de concentrer les efforts sur le développement économique et  social », car, a-t-il dit, « Nous sommes tous des Algériens ».

Le secrétaire général du HCA, M.Youcef Merahi, a déclaré de son côté  que ce colloque scientifique est une occasion pour des chercheurs et des universitaires  de discuter et identifier des pistes de réflexion pour montrer la place du peuple  Amazigh dans l’histoire. (El Moudjahid)

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