Le plan national pour l’enfance
en vigueur à partir de septembre 2008
La ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition Féminine, Mme Nouara Saâdia Djaâffar, qui a présidé l’inauguration des travaux de l’atelier de consultation avec les médias, dans le cadre du processus d’élaboration du plan de communication et de promotion des droits de l’enfant, l’un des axes autour desquels s’articule le Plan national pour la protection et la promotion des droits de l’enfant, a mis en exergue le rôle des professionnels du secteur de l’information dans la propagation de la culture de l’enfant en Algérie, d’autant plus que ces derniers contribuent au façonnement de l’opinion publique et son orientation vers les questions d’intérêt crucial
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S’exprimant pour sa part, le représentant de l’UNICEF, M. Emanuel Fontaine, a tenu à souligner l’appui de l’agence qu’il représente aux médias pour promouvoir les droits de l’enfant et l’application de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, ratifiée par l’Algérie en 1992, qui consacre dans ses articles 13 et 17, respectivement le droit de l’enfant à l’accès aux médias et exhorte les pouvoirs publics à encourager l’élaboration de directives susceptibles d’empêcher les enfants d’avoir accès à des matériaux nuisibles. Il dira, en effet que l’enfant doit recevoir des informations qui lui permettent de se développer en citoyen responsable et digne. M. Fontaine interpellera, également lors de cette rencontre, les professionnels des médias à respecter l’éthique et la déontologie et surtout la dignité de l’enfant, à travers des informations de qualité à mettre à sa disposition et partant, toute la société.
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Le plan national pour l’enfance en vigueur à partir de septembre 2008
Mme Nouara Saâdia Djaâfar a annoncé hier, à Alger que le plan national pour l’enfance entrera en vigueur à partir de septembre 2008.
« Le plan national pour l’enfance (2008-2015) intitulé « l’Algérie, digne des enfants » porte sur les principaux axes des objectifs du millénaire relatifs à la promotion et à la protection de l’enfance, a affirmé Mme Djaâfar, en marge d’un atelier de réflexion pour l’élaboration d’un plan de communication sur la promotion des Droits de l’enfant
La mise en oeuvre de ce plan se fera par étapes, a-t-elle souligné ajoutant que des campagnes de sensibilisation seront organisées à l’effet de vulgariser ses principaux axes.
Le ministère a mis en place une commission spécialisée pour accompagner ce plan et assurer son suivi et son évaluation. Elle sera également chargée de l’élaboration d’un rapport annuel sur l’état de mise en oeuvre du plan. Le document sera mis à la disposition de tous les partenaires et autres parties concernées par les questions de l’enfance ainsi que les médias, a souligné Mme Djaâfar.
Ce plan porte sur plusieurs axes concernant la santé, les droits, l’éducation et la protection de l’enfant, a indiqué Mme Djaâfar. Il s’agit selon Mme Djaâfar de mettre en place des mécanismes de coordination des politiques adoptées en la matière en vue de les intégrer dans un programme national unifié. S’agissant de certaines données, Mme Djaâfar a souligné, que le plan national pour l’enfance ambitionne de réduire le taux de mortalité maternelle et infantile et de garantir l’enseignement à tout les enfants en particulier dans les régions du Sud.
Evoquant le rôle des médias dans la promotion des droits de l’enfant, Mme Djaâfar a souligné la nécessité de créer une chaîne audiovisuelle spécialisée dans les questions de la famille et de l’enfance.
Commentaire : en matière de textes, je crois que l’Algérie figure parmi les meilleurs de cette planète. Mais en matière d’application, là ! je préfère me taire. Or, toute la crise que vit notre pays avec tous les signes de mécontentement manifestés par les citoyens et les colères des jeunes résident dans l’espace incommensurable qui sépare la promulgation d’une loi ou la ratification d’une convention, etc… et son application.
L’enfant, comme nous le savons, n’a pas de devoirs. Il n’a que des droits ! Mais qui doit lui assurer ces droits si ce n’est la société adulte qui est aujourd’hui coupable de dépassements, d’abus et d’exploitation envers ces innocentes créatures. « Nous ne sommes pas tous coupables ! » me crieront certains. Oui, mais lorsqu’un adulte assiste à une scène où enfant est malmené ou bien voit un enfant commettre une erreur par ignorance et que cet adulte ne réagit pas et ne joue pas son rôle d’adulte, alors je voudrai savoir qui est le coupable. Les exemples sont très nombreux et notre société commence dangereusement à verser dans l’hypocrisie et l’irresponsabilité à telle enseigne que notre société d’aujourd’hui se limite juste à sa maison, sa voiture, son travail, sa famille, etc… et le reste cela ne les regarde pas. A cela, il faudrait rajouter le laxisme de l’Etat à tous les niveaux qui encourage directement ou indirectement l’individualisme et l’égoisme de l’Algérien qui n’était pas comme cela aux premières années de l’indépendance.
Personnellement, et au risque de faire dresser contre moi beaucoup de monde, je pointe mon doigt accusateur sur les parents, pas tous bien-sûr, qui ont failli à leur mission de parents car la famille reste le premier espace où évolue l’enfant avant de découvrir celui de l’école et celui du monde extérieur dans toute sa pollution.
Ne perdons pas de vue que les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain et qu’ils prendront notre relève. Donc, la société à venir sera le reflet fidèle de ce que nous lui aurons enseigné aujourd’hui.