L’Hocine al-Wartilani

Posté par Rabah Naceri le 2 avril 2008

Gehimab prépare

un 

Colloque international

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Aujourd’hui, mercredi 02 avril 2008, s’est tenue, au niveau de l’université de Bgayet,  une séance de travail sous la présidence du Professeur Aissani Djamil.

Cette séance portait sur la préparation d’un colloque international sur un éminent penseur musulman natif de la région : Hocine El Ouartilani.

Qui est Hocine El Wartilani ?

Pourquoi est-ce qu’aucun colloque n’a été organisé sur sa vie, son parcours, etc … jusqu’à ce jour ?

Le colloque qui est prévu pour le 28 et 29 mai 2008 apportera certainement beaucoup de lumière sur ce personnage tant vénéré et chanté dans les madda’ih du terroir.

« Je suis entré à Bejaia et j’ai effectué une ziyara au Cheikh Sidi Soufi. Cependant, je n’ai rien appris le concernant. J’ai simplement constaté que les habitants de Bejaia lui accordait une place particulière. Inahu min ahl at-tassrif fi Bijaia »

L’Hocine al-Wartilani.

__________________

Des conférences sont prévues :

  • Bejaia et les voyageurs
  • Al-Wartilani, vie et œuvre
  • Al-Wartilani et la ville de Bgayet
  • La Rihla (Nuzhat al-ansar fi fadhl îlm at-tarikh wal akhbar)
  • Bencheneb et la Rihla

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Taos Amrouche

Posté par Rabah Naceri le 2 avril 2008

Dépêche de Kabylie

Mercredi 02 avril 2008

 ______

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32ème anniversaire de sa disparition

Taos Amrouche : une vie une œuvre

Remarque: l’auteur de l’article a involontairement omis de dire que Taos est originaire d’Ighil Ali, wilaya de Bejaia. La maison de son enfance existe toujours mais est mal entretenue faute de budget du ministère de la culture.

Une association du même nom a été créée et active à la restauration de la maison paternelle des Amrouche.

Cela fait trente deux ans que Taos Amrouch a quitté ce bas-monde. Son œuvre est restée intacte. La grande dame suscite toujours à la fois curiosité et admiration…

Fille de Belkacem et de Fathma Ath Mansour, sœur de quatre frères. Taos Amrouche est née le 4 mars 1913 à Tunis. Au début des années 1930, elle prépare un concours d’entrée à l’Ecole normale de Foutenay mais elle abandonnera quelques mois plus tard.

De 1933 à 1940, elle travaille pour Radio Tunis. Elle participe au congrès de chants de Fès au Maroc et obtient une bourse pour Madrid. Elle se met alors à la recherche des survivances berbères dans le folklore ibérique. En 1966, elle est invitée au Festival des arts “nègres” où elle obtient le prix de la musicologie.  Taos Amrouche a œuvré inlassablement pour sauver un patrimoine culturel voué à l’oubli.

Poèmes, proverbes, contes et légendes berbères ont été ainsi immortalisés dans Le grain magique”, ouvrage paru en 1965. Son répertoire compte pas  moins de 95 monodies. Sa voix sublime cristallise toute l’authenticité d’une culture venue du fin fond des âges et qu’elle restitue sans fioritures ni artifices.

Mohamed Dib disait d’elle : “Que les attentifs à ces choses veillent bien noter cette poignée de chants : ce sont des semailles pour l’avenir”. Le parcours littéraire de Toas Amrouche est caractérisé par la publication  de plusieurs œuvres : La Jacinthe noire (1947), Rue des tambourins (1966), L’amant imaginaire (1975) et Solitude, ma mère publié en 1995 à titre posthume. Taos Amrouche s’est éteinte le 2 avril 1976. Elle avait 63 ans.

N. M.

 

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