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Les codes communal et de wilaya

Posté par Rabah Naceri le 29 janvier 2008

Alors que 500 APC sont bloquées

Les codes communal et de wilaya oublies

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Quelques vérités sur ces codes: cette histoire de révision du code communale et du code de wilaya remonte à 1998 lorsque nous étions 5 Présidents d’Apw à avoir tenté de regrouper les 48 P/Apw dans le but d’engager une réflexion sur la refonte de ces 02 codes qui sont primordiaux pour la prise en charge des revendications des citoyens.

Un avant-projet du code de wilaya était déjà confectionné et il ne restait que la date et le lieu du rassemblement des P/Apw à fixer pour rendre publique cette action qui aurait eu le mérite d’amorcer un véritable changement dans la gestion des affaires publiques et l’entame d’une nouvelle forme de gouvernance.

Tel un éclair, le ministère de l’intérieur, sous la conduite de Monsieur Benmansour, a vite fait d’organiser 3 séminaires régionaux sur le thème de la refonte des 2 codes. Pour bien faire, toutes les assemblées ont reçu un avant-projet élaboré (pardon ! pétri par un mauvais boulanger) qui devait nous servir de document de base pour sa finalisation. Cet avant-projet était une horreur et une gifle aussi bien pour les élus que pour les électeurs.

Beaucoup d’assemblées ont dénoncé cette moquerie nationale et l’idée est mise en veilleuse.

Conclusion: le pouvoir a réussi à retarder la révision des 2 codes pour ensuite en faire de cette revendication un slogan de campagne électorale qui comme toutes les promesses passées sont enfermées dans des boîtes à souvenirs.

Pour preuve, certains quotidiens de la presse écrite sonnent le rappel des promesses faites par de hauts responsables du pouvoir.

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L’article de presse

(Par D. Mentouri). A force de focaliser leurs efforts sur la révision de la Constitution et sur le 3e mandat, les partis politiques, notamment ceux de l’Alliance, donnent l’impression de mettre sous le boisseau la révision des codes communal et de wilaya. Pourtant, le sort des populations est largement tributaire du dénouement que devraient connaître les conflits qui opposent les nouveaux élus de 500 Assemblées populaires communales à travers le territoire national. La révision des codes était inscrite au menu de la session d’automne du Parlement, equi a été clôturée hier. Les partis politiques ont réclamé à gorges déployées, durant leur campagne électorale, la révision de ces codes en exigeant plus de pouvoirs aux élus. Le constat est que cette urgence semble être reléguée au second plan. Bien plus ! Daho Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, a relevé, à maintes reprises, les carences des codes actuels et plaidé pour leurs amendements. Des dirigeants de partis ont fait la même revendication Qu’est-ce qui empêcherait, alors, cette révision puisque, comme l’a indiqué Ould Kablia sur les ondes de la radio, «les avant-projets des codes communal et de wilaya sont fin prêts depuis des années et attendent un contexte politique propice pour être soumis au Conseil du gouvernement». Les hésitations dont font preuve les partis vis-à-vis de cette question n’augurent pas d’un changement positif pour les communes sujettes à des adversités mettant en relief des accointances douteuses entre élus et groupes d’intérêts. En effet, dans plusieurs communes, les partis victorieux avec une majorité relative n’arrivent pas à composer avec les autres membres élus. Résultat des courses : 500 APC sont aujourd’hui dans une impasse. Les collectivités locales tardent à soumettre les avant-projets de loi pour examen au conseil du gouvernement et leur gestion s va de mal en pis, avec des conséquence néfastes sur les affaires courantes des citoyens. En plaidant pour la nécessité d’accorder plus de prérogatives aux élus locaux et la mise à leur disposition d’un arsenal juridique et financier à même de satisfaire les besoins les plus élémentaires des habitants, le RND avait estimé, lors des élections locales passées, que cette revendication-phare était une priorité. Soudainement, le débat sur la révision de la loi fondamentale a occulté l’intérêt des citoyens et des communes, appelées à l’occasion « pôles de développement du pays », par certaines formations politiques. A cette question, le leader du Front national algérien (FNA), Moussa Touati estime que « cette révision de la Constitution que nous invoquons depuis 2002, doit servir les intérêts nationaux et non un troisième mandat présidentiel» ajoutant que «la Constitution est la base des lois pouvant permettre la révision du code communal et l’octroi d’attributions et un statut spécifique aux élus». Il ajouta que « l’option de cette révision via un 3e mandat est une façon de brader, voire de confisquer la volonté populaire». Pour sa part, M. Bouhadja du FLN met en évidence les propositions faites par son parti dans l’élaboration des avant-projets. « Il est d’abord essentiel de déterminer les relations entre l’exécutif et la tutelle et accorder plus de protection aux maires avant de se lancer dans la révision du code». Hier encore, le président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, a appelé à « accélérer la préparation des textes de lois relatifs à l’amendement des codes communal et de la wilaya et de la loi électorale». Enfin, on croit savoir de source crédible que la révision des codes communal et de wilaya devrait être à l’ordre du jour de la session d’automne du Parlement.

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Digne fils de l’Algerie

Posté par Rabah Naceri le 16 janvier 2008

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Mercredi 16 janvier 2008

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II y a 16 ans, Boudiaf retournait en Algérie après un exil de 28 ans

Digne fils de l’Algérie

Aïssa Boudiaf, 79 ans, est le frère cadet de Mohamed Boudiaf. Bijoutier à Alger, il a pris part à la lutte de Libération nationale. Dans un entretien, il nous a fait part de sa fierté d’avoir participé à « ce devoir sacré » pour que l’Algérie puisse accéder à son indépendance dans la dignité. Aïssa, qui a côtoyé son frère aîné, apporte son témoignage sur le parcours de Si Tayeb El Watani.

S’il met en exergue le rôle actif de l’un des principaux acteurs de la révolution, il fustige, par ailleurs, ceux qui n’ont cessé de lui mettre les bâtons dans les roues tout juste parce qu’il est le frère de l’autre.

 Très remonté, Aïssa n’arrive pas à s’expliquer tout cet acharnement à son égard et à l’endroit de la famille Boudiaf qui a payé un lourd tribut pour l’Algérie éternelle. Voici son témoignage. Mohamed Boudiaf est issu du arch des Boudiaf, Ouled Abdelhak de la tribu des Ouled Madi près de M’sila. D’origine modeste, ils ne sont pas une famille de grande tente. Leur fief se trouve au douar Saïda où la famille possédait des terres au lieudit Sad El Ghoba. Vu les conditions de l’époque marquées par l’oppression et les spoliations, la famille a dû s’exiler à Tunis où naquit son père Kheiredine en 1874. Les Français y débarquèrent en 1882 pour y instaurer le protectorat. A la fin de la Première Guerre mondiale, le père retourna au bercail. Il épousa une fille de Bou Saâda, pour se fixer au quartier El Arkoub dans le vieux M’sila. En juin 1919, Mohamed vient au monde. En novembre, Kheiredine se réappropria les terres de ses ancêtres. Dans le quartier El Arkoub, Mohamed grandit et apprit le Coran, avant de rejoindre l’école communale de M’sila. Il en sortit avec le certificat d’études en 1933. Il poursuit ses études à Bou Saâda où résidaient ses grands- parents maternels. Mais en raison de problèmes financiers, il dut interrompre ses études après 3 ans. Cela ne l’empêcha pas de persévérer tout seul. A 18 ans, il intégra le monde du travail. Il exerça en qualité de clerc chez l’huissier Pajes à M’sila. En 1938, il tenta l’aventure à Constantine mais sans trouver un emploi stable. Ce fut alors d’ incessants va-et-vient entre l’antique Cirta et sa ville natale. En 1939, il est embauché au sein de l’entreprise de tabacs appartenant à la famille Bentchicou. Mohamed donnait pratiquement la totalité de sa paie à son père, pour subvenir aux besoins de toute la famille qui s’est agrandie avec la venue au monde de deux frères, Moussa et Aïssa, et d’une sœur. En 1940, de retour à M’sila, Mohamed a été grandement affecté par la mort du cheïkh Ben Badis, le 16 avril de la même année, selon le témoignage de son jeune frère. Une année après, il change de job en tant que fonctionnaire exerçant au parc d’artillerie d’El Mansourah sur les hauteurs de Constantine. Après sa réussite à un concours, il est embauché par les Impôts. Il exercera entre 1942 et 1943 à Jijel. Il sera rattrapé par le service militaire obligatoire, qu’il effectuera au sein de la 67e artillerie de Batna. Le jeune soldat a été profondément marqué par les massacres de mai 1945. Après sa démobilisation et sa réintégration aux impôts, il est nommé à Aïn Abassa, contrée touchée par les événements de 1945, avant d’atterrir à Bordj Bou Arréridj. Il démissionna de son poste à l’appel du devoir national et continua à militer au sein du PPA. Il s’occupa de sa branche militaire ou Organisation spéciale (OS). Dès 1947, sa vie changea de but en blanc. Il était constamment en déplacement, notamment dans la capitale. Après le démantèlement de l’OS en 1950, Mohamed revint clandestinement à M’sila. Il était recherché par la police. En juillet 1954, après la fameuse réunion des 22 à Alger, Mohamed put voir sa mère qu’on a déplacée de M’sila spécialement pour lui et qu’il a pu rencontrer à Blida. C’était la dernière rencontre entre Mohamed et sa famille avant le déclenchement de la lutte de libération. Quant à Aïssa son frère, il ne le rencontra que 5 ans plus tard en 1959 — après « l’arraisonnement » de l’avion par les Français en 1956 — à la prison de Fresnes en France lorsque Mohamed subit une opération chirurgicale aux poumons. La visite a eu lieu en présence de Kheiredine, le fils aîné de Mohamed, disparu depuis suite à une embuscade. Durant son incarcération, Mohamed envoyait régulièrement du courrier à sa famille. Aïssa, traqué par la police française, dut se réfugier, lui, au Maroc, jusqu’au 19 mars 1962. Après la libération des 5, ces derniers ont été reçus à l’aéroport de Casa par de hautes personnalités algériennes et marocaines. Lors de la crise de l’été 1962, Boudiaf s’allie à Krim. Ils organisèrent des meetings à Tizi, Béjaïa et Bordj Bou Arréridj. De retour à M’sila, Mohamed était constamment surveillé par les éléments de la Wilaya I, qui finirent par l’arrêter et l’emmener à Batna. Boudiaf prit attache avec Mohand Oul Hand pour persuader Aït Ahmed de rentrer en Algérie, mais celui-ci refusa. Le retour de Boudiaf au bureau politique fut éphémère. Il fonda en septembre 1962 le Parti de la révolution socialiste (PRS). Il rencontre, en secret, Boumediène en mai 1963. Il est arrêté le 21 juin 1963 pas loin de son domicile, un F2 propriété de la SN Repal. En septembre 1963, il est libéré. Il quitte l’Algérie en 1964. Le PRS dirigé par Boudiaf abandonne son sigle dès juillet 1964, pour celui de la CNDR (Conseil national de la défense de la révolution). Boudiaf se fixe à Kenitra où il achète en 1972 une briqueterie avec l’aide de ses frères. En juin 1991, son frère Moussa décède. Boudiaf retourne en Algérie le 16 janvier 1992. Il est assassiné à Annaba le 29 juin de la même année. (Par H.T)

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L’Histoire retiendra…

Posté par Rabah Naceri le 16 janvier 2008

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Mercredi 16 janvier 2008

L’Histoire retiendra…

A l’occasion du 16e anniversaire du retour de Mohamed Boudiaf dans son pays après 28 ans d’absence, et les énormes sacrifices consentis pour l’Algérie, le devoir de mémoire m’interpelle pour témoigner en tant que frère du défunt avec lequel j’ai vécu et suivi de près son parcours militant.

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Récit d’une arrestation

Posté par Rabah Naceri le 12 janvier 2008

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Samedi 12 janvier 2007

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Document inédit de Mostefa Lacheraf

sur le détournement de l’avion des dirigeants du FLN en 1956

Récit d’une arrestation

 

Le 22 octobre, dans l’avion. Premiers pressentiments dès l’envol quand nous nous aperçûmes que personne ne nous accompagnait aucune personnalité officielle marocaine. Dans mon for intérieur, c’était une chose qui devait aller de soi.

C’est au départ que je réalisai cette absence. « Nous sommes livrés à nous-mêmes », ai-je dit à Ben Bella et à Khider qui, eux aussi, déplorèrent, sans trop insister là-dessus, pareille situation.

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